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19 mars 2009

Rétroinformation

Nous sommes des créatures orientées vers des buts.

Toutes nos actions sont motivées par des buts. Même lorsqu'on se trémousse sur une piste de danse, on se déplace pour un but - s'amuser, faire du sport, se montrer, etc. Personne ne fait quoi que ce soit pour rien. Nous avons toujours une bonne raison de faire ce que nous faisons... et si elle n'est pas objectivement bonne, elle est du moins bonne pour nous.

Ces buts peuvent être court-terme (manger ce soir) comme ils peuvent être long-terme (écrire un livre, fonder une famille).

Nous ne pensons pas à nos buts comme à des buts lorsque nous les réalisons très facilement. Par exemple, personne ne se dit "j'ai pour but de nouer mes lacets" : on se contente de le faire - à moins que pour une raison ou pour une autre, le laçage présente une difficulté particulière... Mais lorsque le but est plus lointain, c'est-à-dire plus difficile à atteindre, on lui donne ce nom : "Mon but est d'obtenir une deuxième étoile au guide Michelin".

Le mouvement qui nous anime lorsque nous poursuivons nos buts est une trajectoire.

Dans la poursuite de nos buts, lors de cette trajectoire, nous suivons rarement le chemin le plus court : nous progressons par réajustements continuels.

Comme dans le jeu enfantin : "tu chauffes", "tu brûles", "c'est tiède", "c'est froid", "c'est glacé"...

Ces indications qui nous guident, ce sont des rétroinformations.

Imaginons par exemple que votre objectif soit "d'être vous-mêmes".

C'est un objectif un peu vague, c'est vrai, mais vous recevez tout de même des rétroinformations qui vous indiquent si vous êtes dans la bonne direction, ou non. Si - lorsque vous discutez avec des amis à une soirée -, vous avez un sentiment désagréable d'inauthenticité, l'impression de jouer un rôle, alors "c'est glacé".

Éloignez-vous de ce genre des soirées ; elles vous détournent de votre objectif.

Les rétroinformations ne sont pas toujours agréables à encaisser, mais par définition elles sont toujours constructives - si on sait les décrypter correctement.

Thomas Edison a réussi à inventer l'ampoule électrique parce qu'il a su tirer parti des rétroinformations que lui fournissait sa trajectoire ; grâce à elles, il n'a jamais refait deux fois la même erreur. S'il avait eu une autre mentalité, peut-être qu'il n'aurait pas réagi aussi bien à ses innombrables "échecs" (autrement dit, à ses rétroinformations).

Au lieu de les interpréter correctement - "ce n'est pas la bonne méthode, donc je ne suis pas encore rendu à mon but" -, peut-être les aurait-il interpréter à l'envers : "ça ne marche pas, donc je n'y arriverai jamais."

La mentalité dépressive - cousine de la mentalité pauvre - prend les rétroinformations comme des condamnations. Elle ne sait pas en tirer la leçon.

1 commentaire:

  1. Bonsoir Lucia,

    Pourquoi passer une soiree avec des amis nous eloignerait de notre objectif visant a etre nous-meme?

    Franchement, je ne vois pas en quoi.


    Ines

    Nb : Le (re)commentaire sur Jack Canfield suit

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