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20 juin 2013

Vous avez dit "normal" ? (un de mes chapitres préférés de "Marre de la vie", le livre)

Vous avez dit « normal » ?

En ce début de vingt et unième siècle, le monde ressemble de plus en plus à un immense hôpital. Où que l'on tourne les yeux, on ne voit que soignants, soignés, maladies et thérapies.
C'est ainsi que le salon de l'agriculture s'est métamorphosé en thérapie de groupe pour agriculteurs déprimés par l'involution de leur métier, que la gourmandise a trouvé une justification de plus dans le concept tout neuf de chocothérapie, que les fous rires ont pris une dimension inédite depuis qu'ils ont été rebaptisé gélothérapie, que le soleil offre maintenant (à l’œil parce qu'il est généreux) de très utiles séances de luminothérapie, et que les chats, autrefois considérés par certains comme de gros fainéants, ont pris du galon et rentabilisé leurs siestes en devenant de respectables ronronthérapeutes...
Oui, vraiment : l'arsenal des thérapies comporte maintenant toutes sortes de choses que l'on envisageait auparavant sous un autre angle.
Et du côté des maladies, l'éventail s'est encore plus élargi. Actuellement, il y a 374 manières de ne pas être normal.
374, c'est le nombre de troubles mentaux énumérés dans le DSM. Qui plus est, ce chiffre est en augmentation constante : petit à petit chaque problème, chaque désagrément se retrouvent morbiformés (oui, c'est un néologisme), c'est-à-dire modelés en forme de maladie. À mesure qu'on en retranche de plus en plus de défauts et de difficultés, le territoire de la condition humaine se réduit comme peau de chagrin, tandis que celui de la « maladie mentale » le grignote inlassablement...

Homo psychiatricus normalus

Vous avez remarqué ? Les psychiatres se gardent bien de définir la santé mentale. Ils ne veulent pas dire ce qu'est un être humain équilibré ; ils ne veulent pas décrire l'homme normal.
Pourquoi ?
Parce que cet homme exempt de toute maladie mentale n'aurait rien à faire dans leur cabinet ni dans leurs hôpitaux. Sa clientèle serait perdue pour eux.
Définir la normalité mettrait des limites au territoire de l'anormalité, de la psychopathologie : si l'Homme normal est ceci, et rien que ceci, alors l'Homme anormal est cela, et rien que cela. Et comme – jadis ils l'ont avoué eux-mêmes – l'ambition des psychiatres est d'étendre leur empire ad libitum, ad infinitum et ad nauseam... vous comprendrez qu'ils s'abstiennent.
Mais il y a tout de même moyen de connaître, malgré eux, la définition psychiatrique de l'Homme normal. Pour cela, il faut prendre le contre-pied des symptômes des maladies mentales : on obtient ainsi, par différence, la silhouette de l'Homo psychiatricus normalus, ou « homme normal ».
Préparez-vous donc à faire connaissance avec cet être étonnant, créature dont les caractéristiques laissent à penser que non, nous ne sommes pas seuls dans le cosmos : il y a de la vie ailleurs. Applaudissez-le bien fort...
Bienvenue, enfant des étoiles !

L'homme normal au volant

Quand l'homme normal prend son vaisseau extraterrestre, pardon, sa voiture, il reste toujours parfaitement zen.
Quand un automobiliste discourtois lui fait une queue de poisson ou un geste grossier avec le majeur, il n'a même pas besoin de respirer par le nez en comptant jusqu'à dix pour garder son calme. Sa réaction, ou plutôt son absence de réaction est digne de Maître Yoda.
Source : le DSM-IV.
D'après ce manuel, toute personne qui s'énerve excessivement en voiture, ou ailleurs, souffre d'un trouble mental, le trouble explosif intermittent.

Un café pour l'homme normal

De temps en temps, mais c'est très rare, l'homme normal sirote un kawa.
C'est très rare, car franchement, quel intérêt ?
Lorsque l'homme normal prend un café, ça ne lui fait strictement aucun effet. Un expresso bien tassé ou l'eau du robinet, pour lui c'est kif-kif bourricot. Si l'homme normal est belge, chou vert et vert chou.
C'est pour ça que l'homme normal préfère la chicorée.
Source : le DSM-IV.
D'après ce manuel, toute personne qui après avoir bu plus de trois tasses de café est excitée, a le visage rouge, le cœur qui bat plus vite, et des difficultés à trouver le sommeil souffre d'un trouble mental, l'intoxication à la caféine.

L'homme normal prend la parole

L'homme normal n'est pas timide, et c'est peu de le dire !
Quand il débarque dans une soirée où il ne connaît personne, aucun malaise, aucune anxiété ne l'embarrassent. Il s'adresse directement à la première personne qui croise son regard, et lui parle comme si le réchauffement climatique avait, depuis longtemps, fondu la glace qui sépare les inconnus. Quand il s'agit de s'adresser à des milliers de personnes à la fois, l'homme normal n'est pas moins à l'aise. Il ne bafouille pas, ne sue pas sous les bras, n'a pas les genoux qui tremblent. Rayonnant d'assurance et de charisme, il met son auditoire dans sa poche et son mouchoir dessus.
Pourtant, c'est la première fois qu'il parle en public.
L'homme normal serait-il une espèce de surhomme ?..
Source : le DSM-IV.
D'après ce manuel, toute personne un tant soit peu timide souffre d'un trouble mental, le syndrome de l’anxiété sociale.

Le deuil de l'homme normal

Jusqu'à tout récemment, l'homme normal vivait une vie de famille idéale avec sa femme, qu'il aimait passionnément. Il y a six mois, son épouse bien-aimée est morte d'une manière dramatique et soudaine. (Imaginez ce que vous voulez, par exemple qu'elle s'est fait écraser par un trois-tonnes en traversant la chaussée.) En proie au chagrin le plus noir, le cœur brisé par la disparition de sa bien-aimée, l'homme normal sombra dans un océan de larmes.
Vous trouvez ça triste, mais pour une fois, classique ?
Attendez la suite.
Au bout de deux mois exactement, l'homme normal consulta son agenda, écrasa une dernière larme, se moucha un bon coup, rectifia le nœud de sa cravate, épousseta son complet-veston, se dit : « Ça suffit, maintenant ! Être malheureux plus longtemps ne serait pas raisonnable... » et partit travailler en sifflotant comme les sept nains. Son chagrin était passé, son deuil, terminé. Le soir même, tout guilleret, il s'inscrivait sur Meetic : une de perdue, dix de retrouvées.
Vous trouvez sa réaction admirable... ou étrange ?
D'après vous, elle révèle une volonté de fer... ou un manque inquiétant de sensibilité ?
Il ne s'agit pourtant que de l'homme normal.
Source : le DSM-IV.
D'après ce manuel, il suffit de deux mois pour faire son deuil. Au-delà de cette limite, le chagrin cesse d'être normal pour devenir pathologique et on doit parler d'un épisode dépressif majeur.

L'enfance de l'homme normal

Quand il était haut comme trois pommes, l'homme normal était déjà d'une sagesse hors du commun.
Son attention était toujours soutenue et constante. À la différence de bien des adultes, lorsqu'il trouvait la tâche qu'il devait accomplir ennuyeuse, il n'en restait pas moins concentré sur elle. Toujours attentif, il ne faisait jamais la moindre erreur d'inattention dans ses travaux scolaires. Il était particulièrement vigilant sur les détails, qu'il ne négligeait jamais, et n'avait aucun mal à commencer et terminer ses devoirs. Il s'organisait avec la plus grande facilité, n'était jamais distrait, ne faisait aucun oubli, et n'égarait jamais aucun de ses objets personnels (jouets, crayons, livres, etc.)
Cet enfant prodigieux ne remuait pas les mains ou les pieds, ne se tortillait jamais sur sa chaise, ne courait pas partout, et s'abstenait soigneusement de grimper aux arbres. Se souvenant que la parole est d'argent, mais que le silence est d'or, ce petit garçon extraordinaire ne parlait que lorsqu'il avait quelque chose d'intelligent à dire. Bien sûr, il écoutait toujours avec la plus grande attention ce qu'on lui faisait l'honneur de lui communiquer.
Toujours souriant et bien élevé, son caractère était remarquablement égal. Chez lui, pas de crise, pas de caprice. Affamé ou repus, dispos ou fatigué, contrarié dans ses désirs ou satisfait, cet enfant-là gardait toujours son équilibre émotionnel.
Source : encore et toujours le DSM-IV.
D'après ce manuel, l'enfance est une maladie mentale. C'est pourquoi tout enfant qui présente des symptômes d'enfance (qui court, parle fort, coupe la parole à un adulte, oublie ses affaires, n'arrive pas à se concentrer ce qui l'ennuie, change rapidement d'humeur, etc.) souffre d'un trouble de l'attention.

La nationalité de l'homme normal

Parlons enfin de la nationalité de l'homme normal. Est-il suédois, portugais, américain, chinois, bulgare ?
Difficile à dire.
La seule chose dont on peut être sûr, c'est qu'il n'est pas né dans l'Hexagone.
Source : Stark et Löwenfeld.
Dès 1871 Carl Stark, psychiatre allemand, a prouvé que la condition mentale du peuple français laisse sérieusement à désirer : la nation entière souffre de mégalomanie et de délire. Au commencement de la Première Guerre mondiale, Löwenfeld, psychiatre viennois, a entériné le diagnostic de son collègue en démontrant par A plus B que tous les Français souffrent de psychopathia gallica.
Aucun psychiatre n'ayant, depuis, réfuté l'analyse de ces deux brillants psychiatres, la conclusion, imparable, s'impose comme une évidence : l'homme normal n'est pas français.

Qu'est-il donc ?

Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'homo psychiatricus normalus ne court pas les rues.
Cet être inclassable se situe quelque part entre Bouddha, le petit Lord Fauntleroy, Robocop – son organisme imperméable à la caféine suggère que quelques-uns au moins de ses organes sont en métal –, un gourou de la pensée positive, maître Yoda et un rocher indifférent à tout. (Mais pas un rocher de la côte bretonne puisqu'il n'est pas français.) L'homme normal selon la psychiatrie, c'est le chaînon manquant entre le demi-dieu et le robot, un hybride de gendre idéal et d'androïde qui n'a pas de béret et ne mange pas de baguette.
Alors, l'homme normal : extraterrestre dissimulant son identité réelle, ou créature mythologique au même titre que les titans et les schtroumpfs ?
En tout état de cause, si vous ne lui ressemblez pas, cela prouve simplement que vous appartenez à l'espèce humaine.

À retenir
● Pour la psychiatrie, il n'y a pas d'être humain normal puisque aucun ne ressemble à l'homo psychiatricus normalus, être surnaturel à l'existence problématique.



10 juin 2013

Marre de la pauvreté (la suite)

 Voici le témoignage très intéressant et instructif de Marie-Noël sur l'efficacité des afformations pour sortir de la pauvreté et trouver la richesse : 

"Une de mes afformations préférées est "Pourquoi suis-je immensément riche?" . C'est une de mes préférées parce qu'elle permet de se focaliser sur la richesse qui nous entour et de se sentir riche même si on ne possède pas tout ce qu'on voir. Donc, je me répétais plusieurs fois dans la journée "Pourquoi suis-je immensément riche?" Plus ou moins deux mois après avoir commencé, des connaissances nous ont offert notre vol pour Cuba pour l'anniversaire de mon mari. Jamais je n'aurais imaginé recevoir 1500 € de personnes que nous apprécions sans les fréquenter plus que ça. Mon beau-père dans la foulée nous a offert un nouveau salon et de nouvelles corniches. Coïncidence? Comme on veut... Depuis deux ans que je pratique les afformations et l'EFT, ma situation financière a complètement changé et je suis sur le bon chemin pour devenir... immensément riche?"

09 juin 2013

Marre d'être pauvre...

Il y a des causes de dépression tellement évidentes, tellement claires, que les spécialistes n'en parlent jamais.

Par pudeur ? ou parce qu'ils n'ont aucun remède, aucune solution ?

La pauvreté est de celles-là.

Inutile de se voiler la face : être pauvre, c'est être en prison.

Pauvre, on ne peut pas aller où on veut, ni faire ce qu'on veut, ni se reposer quand on veut, ni même manger ou se soigner comme on veut. Pauvre, on ne peut pas habiter où on veut, ni fréquenter les personnes qu'on veut. Pauvre, on est à la merci des circonstances, de la politique, des gens, et parfois même des intempéries.

Vous en avez marre d'être pauvre ?

Alors il n'y a pas trois mille solutions.

Contre la pauvreté, les antidépresseurs sont inefficaces, la psychanalyse ne sert à rien, les électrochocs sont inutiles. Aucune thérapie ne peut soulager une dépression induite par la pauvreté.

La seule solution c'est... de devenir riche.

Et pour devenir riche il faut commencer à penser comme les riches. Car la richesse, comme la pauvreté, commence à l'intérieur, par un état d'esprit : une mentalité. De même, les racines invisibles se développent avant les branches et les fruits. Si vous voulez de meilleurs fruits (plus gros, plus juteux, plus abondants) vous devez d'abord changer vos pensées.

Pour ce faire, il y a un moyen simple, mais quasiment inconnu en France : les afformations.

Des questions qu'on écoute le plus souvent possible, pour changer sa manière de penser.

ça vous tente ?

Je vous offre "Enfin riche", programme d'afformations inédit, en échange de votre avis sincère sur ce produit nouveau, d'ici un mois. écrivez-moi : lucia-canovi@hotmail.fr

01 juin 2013

Lecture gratuite (en échange d'un commentaire) !

Si vous avez envie de lire "à l'oeil" et que vous avez un compte amazon; je vous propose plusieurs livres dont je suis l'auteure :

- le petit livre qui apaise (recueil de citations et de proverbes) ;
- L'Islam au-delà des apparences (une présentation vivante de l'Islam au-delà des clichés véhiculés par les médias - beaucoup de sujets sont abordés, y compris l'affaire Merah et la Préhistoire) ;
- Le Mal (roman philosophique, drôle et déstabilisant sous forme de dialogue - mais attention, ce n'est peut-être pas une lecture qui remonte le moral, vu le sujet. Il y est question de suicide, divorce, pédophilie, meurtre, jeux vidéos, etc. Ceci dit si vous pensez au suicide ça peut vous aider à y renoncer.)
- Le lait du mensonge : Fragments d'une parole sincère (recueil de textes poétiques, plus ou moins autobiographiques - une lecture agréable et qui pousse à la réflexion).

Les 5 premiers volumes de "Marre de la vie" (version améliorée et augmentée) :

- Aller mal quand tout va bien ;
- La dépression n'est PAS une maladie !
- Renaître de l'alcool et de la cigarette ;
- Le suicide démystifié.

Tous ces livres sont en vente en Kindle sur Amazon, où vous pouvez admirer leurs couvertures tellement belles et artistiques ;-)

Ce que je vous propose, c'est que vous choisissiez deux de ces livres, vous en lisez un (en pdf, que je vous envoie par mail), vous laissez un commentaire sur amazon (sincère) et je vous envoie en remerciement le deuxième. Si vous n'avez pas aimé le livre, vous ne laissez pas de commentaire sur amazon, mais vous me dites pourquoi vous n'avez pas aimé par mail, que j'en tienne compte pour m'améliorer.