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27 juin 2012

à qui demander de l'aide ?

Quand on souffre, à qui faut-il demander de l'aide ?
Autrement dit, qui peut réellement nous aider ?

Il y a plusieurs routes, et peut-être qu'à force de vous focaliser sur l'une vous ne voyez pas les autres...

Donc voici une liste des pistes possibles :

- On peut demander de l'aide à ses proches (mais souvent, quand on souffre depuis longtemps, ils y sont pour quelque chose, et comme le problème ne saurait donner sa propre solution...)
- On peut demander de l'aide à des anonymes sur Internet (parfois c'est très fructueux ; la limite, c'est qu'on récolte aussi les réactions stupides ou agressives d'autres anonymes, qui viennent là pour se défouler...)
- On peut demander de l'aide à des spécialistes (psychologues, psychanalystes, psychiatres). Là, la plus grande méfiance est de mise, car parfois il est plus facile d'entrer dans leurs cabinets que d'en sortir, et les psychiatres ont le pouvoir de faire interner contre leur gré des personnes qui sont entrées volontairement dans leur cabinet. Si vous voulez vous adresser à un spécialiste, cherchez un spécialiste qui n'ait pas le pouvoir institutionnel de vous nuire, c'est-à-dire un NON-psychiatre.
- On peut demander de l'aide à une association (par exemple les associations d'alcooliques anonymes lorsqu'on est alcoolique, mais il y a bien d'autres associations). Là, à vrai dire, je ne vois pas d'inconvénient : c'est gratuit et égalitaire, et qui ne se sentirait pas soulagé en entendant les problèmes souvent pire des autres ? Et puis partager son expérience, même négative, c'est toujours libérateur et enrichissant.
- On peut se tourner vers un prêtre, un rabbin ou un imam. Vous n'y avez peut-être jamais pensé, mais c'est une possibilité intéressante car gratuite et sans danger. Ni le prêtre, ni le rabbin ni l'imam ne vous feront interner de force dans leur église, synagogue ou mosquée, si vous leur dites que vous allez de plus en plus mal et que vous pensez au suicide...

Voyons maintenant vers quels types d'êtres on peut chercher de l'aide :
- Les êtres humains (un être humain, plusieurs êtres humains, un être humain sous forme de livre, de conférence, etc.)
- Les animaux (d'après je ne sais plus qui, un chiot est plus efficace que mille psy)
- Les plantes (cultivons notre jardin)
- La nature au sens large (rien de tel qu'une ballade sous le ciel immense entre deux champs de blé caressés par le vent)
- Et, enfin... ce que certains appellent "une puissance supérieure", "l'éternel" ou encore "le grand architecte".

Beaucoup de personnes en souffrance se concentrent exclusivement sur l'option "spécialistes" et oublie que l'éventail des possibilités est nettement plus large. Agrandissez votre vision ; prenez conscience du spectre étendu de vos choix.


25 juin 2012

Tentation du suicide VS droit inconditionnel de vivre

Vous donnez-vous le droit inconditionnel de vivre ?

Si vous êtes tenté par le suicide, il est probable que non. Vous vous êtes donné le droit de vivre, mais à certaines conditions : à condition que... et que... Et puisque les conditions ne sont ou plus remplies, vous vous retirez le droit de vivre, persuadé que votre présence est devenue illégale sur cette terre, comme celle d'un étranger dont le titre de séjour aurait expiré.

Mais vous pouvez changer la loi, car ici, c'est vous le préfet de police, le ministre de l'intérieur et le président de la république.

Alors accordez-vous généreusement le droit de vivre, et pourquoi pas celui d'être heureux, même si vous n'arrivez pas à... et que vous n'arrivez pas non plus à...

C'est beau d'être ambitieux, mais la valeur d'un être humain, y compris la vôtre, ne se mesure ni à sa capacité à gagner beaucoup d'argent, ni à sa capacité à se faire aimer.

Même si vous êtes fauché comme les blés après la moisson, abandonné de tous comme le vilain petit canard, qui par parenthèse devint plus tard un splendide cygne au plumage immaculé (réfléchissez-y), même si vous n'avez encore atteint aucun de vos objectifs, donnez-vous le droit inconditionnel de vivre.

C'est vous qui décidez, pas les imbéciles qui vous ont fait du tort jadis ou hier ; c'est vous qui passez les lois et écrivez la constitution alors profitez-en, profitez de votre liberté : donnez-vous le droit inconditionnel de vivre.

22 juin 2012

Marre de la vie ? Tuez la dépression avant qu'elle ne vous tue !

Le temps, c'est la vie. Le temps dont vous disposez est littéralement votre vie. Arriver au bout du temps qui nous est imparti, c'est arriver à sa "dernière heure".

La plupart des livres prennent une partie de notre temps, et en échange, nous donne des informations et des idées ou du divertissement, parfois un peu des deux.
Mais le divertissement nous rend souvent moins apte à régler les problèmes que nous rencontrons dans notre vie quotidienne (en focalisant notre attention sur un monde imaginaire) et les informations ne sont pas toujours justes, les idées pas toujours vraies - qui plus est, beaucoup de livres se contentent de répéter et de délayer ce que d'autres livres ont dit d'une manière plus élégance et succincte avant eux : bla, bla, bla...
Le marché que nous passons en lisant un livre est donc souvent un marché de dupe.

En lisant "Marre de la vie" (le livre que j'ai passé 6-7 ans de travail acharné à écrire) vous passez un marché tout différent. Un marché extrêmement profitable. Vous donnez à ce livre quelques heures, et en échange, vous sauvez des années de votre vie !

Laissez-moi développer un peu...

Une personne qui sombre dans l'alcool ne se rend pas compte que le temps lui file entre les doigts. Dans ses rapports passionnels avec la bouteille, elle ne voit pas le temps qui passe. Son couple s'effrite, son corps se délabre, ses projets sont au point mort, mais elle ne s'en aperçoit pas. Si par volonté ou par chance elle se sort un jour de l'alcool, elle s'aperçoit qu'elle a perdu des années à cause de la boisson. Des années où elle n'a rien construit, des années qui ont gravé des rides sur son visage et préparé une cirrhose pour son foie et qui ne lui ont rien apporté de bon. L'alcool lui a volé toutes ces années-là.
Pareil pour une femme qui sombre dans une relation passionnelle avec un homme marié : elle l'attend, elle espère qu'il va quitter sa femme, elle vit en fonction de ses désirs et besoins à lui, et au bout du compte, elle se réveille un jour en s'apercevant que cette "belle" passion lui a volé des années d'existence, qu'elle n'a pas de mari, pas d'enfant, et qu'elle est partie pour n'en jamais avoir. Sa passion amoureuse aveugle lui a volé des années de vie, et toute chance de construire un jour une famille.

Il n'y a pas que l'alcool ou la passion amoureuse qui peuvent nous voler des années.
Il y a toutes sortes de pièges où l'on peut s'engluer de cette manière.

Ce qui fait la spécificité de "Marre de la vie ?" , c'est qu'il vous donne une vue panoramique et surplombante sur le territoire.

Quel territoire ?...

Celui où vous marcher actuellement.

1/ Sachant que vous êtes un être humain normal (même si vous croyez le contraire) ;
2/ Sachant que vous sentez concerné par la "dépression" ;
2/ Et sachant que vous vivez en 2012 dans un pays occidental ;

Vous êtes situé quelque part sur ce territoire.

Or ce territoire est un champs de mines.
Ou plutôt un champs de pièges-à-loups.
Un terrain plein de chausse-trappes.

Il est très facile de tomber dans l'un de ces pièges, et quand on y tombe, en général on y reste des années.
Je dis ça parce que c'est ce que j'ai compris après avoir beaucoup étudié le sujet (sans parler du fait que c'est ce que j'ai vécu personnellement).

La plupart des auteurs, même les bons, cherchent à un moment ou à un autre à compliquer les choses pour se poser en spécialiste et propriétaire de ce qu'ils ont ainsi compliqué. Même les meilleurs auteurs ont tendance à faire ça.
Cette complication inutile a pour effet d'accroître leur prestige mais aussi de diminuer le pouvoir que le lecteur a sur sa propre vie.
Moi je n'ai rien à vous vendre - je veux dire je n'ai aucune solution brevetée et copyrightée à vous vendre. Pas de "méthode Lucia Canovi" pour sortir de la dépression. Je veux juste que vous preniez ou repreniez le contrôle sur votre existence et pour cela je vous tends une carte et je vous rappelle que vous possédez déjà une boussole : elle est dans la poche droite de votre blouson. 


 "Marre de la vie" est la carte dont vous avez besoin pour vous repérer et avancer dans la direction que vous avez choisie (ou que vous choisirez après votre lecture). Après l'avoir lu, vous êtes capable d'éviter les pièges parce que vous comprenez leur mécanisme, vous savez pourquoi les gens qui y tombent y tombent, et vous savez aussi où ces chausse-trappes sont situés, très précisément.


La boussole, c'est votre intuition et votre intelligence, qui se complètement mutuellement.

Au départ, "Marre de la vie" n'était pas censé faire 859 pages... mais je me suis aperçue en l'écrivant que je ne pouvais pas mettre en garde le lecteur contre le piège A sans le pousser involontairement dans le piège B qui lui fait face. En effet la plupart des pièges qui parsèment le territoire où vous êtes actuellement sont doubles. Qui sort de l'un tombe dans l'autre. Il fallait donc que je vous prévienne de l'existence de A, et immédiatement après, de l'existence de B. C'est ce que j'ai fait, et c'est ce qui explique la longueur de "Marre de la vie".

Lisez-le pour mettre à l'abri ce que vous avez de plus précieux : votre temps, votre vie.

Pour lire des commentaires de lecteurs sur "Marre de la vie", allez ici.

La plus belle vengeance...

Shakespeare a dit :

« Celui qui accepte avec le sourire d'être volé vole lui-même quelque chose à son voleur.  »

La plus belle vengeance, la plus splendide revanche que vous puissiez prendre sur la personne qui vous a volé votre amour-propre et votre dignité en vous humiliant en paroles ou en actes, c'est de vous ficher sincèrement de l'opinion qu'il a de vous.

Il vous a traité de "grosse vache" ?...

La plus belle revanche, la seule qui sont vraiment délectable, ce n'est pas de le narguer dans un jean 38, mais de vous aimer telle que vous êtes, et de vous trouver belle dans le miroir de votre salle de bain.

Oui mais (dites-vous) vous voulez perdre du poids ! Vous voulez peser 38 kg !

Raison de plus : vous n'atteindrez votre objectif que lorsque vous serez détachée du résultat, et pour être détachée du résultat, il faut d'abord que vous vous fichiez de ce que pense de vous votre voleur.

Tant que c'est une question de vie ou de mort, vous resterez loin du centre de la cible.

Comment, donc, arriver à cette royale indifférence ?

En adhérant à un système de valeur radicalement autre de celui de votre voleur.





21 juin 2012

Chaque jour est une nouvelle vie


Aucun effort que vous fournirez dans le bon sens ne sera vain, même si vous n'en voyez pas immédiatement les fruits.

La vie est comme un champ : entre le moment où l'on sème et le moment où l'on récolte, il y a toujours un temps de décalage. Quand vous faites des efforts aujourd'hui,
vous n'en récoltez pas tout de suite les fruits, mais vous pouvez être sûre que vos efforts vous rapporteront quelque chose de positif dans le futur. Vous pouvez en être sûre,
parce que c'est une certitude. 

Le découragement et le renoncement sont tentants, mais ces tentations-là sont le fait du diable. L'espoir demande plus de courage, et le courage demande plus d'espoir.

Focalisez-vous sur le fait que vous n'avez qu'une journée à vivre à la fois : c'est vrai que c'est dur, mais pour 24 heures, ce n'est pas insurmontable, n'est-ce pas ?...

Vous n'avez pas à supporter des années de souffrance, vous avez à supporter cette journée ci, et rien de plus.

Pour le sage (et pour celui ou celle qui veut devenir sage), chaque jour est une nouvelle vie.

Vous êtes capable d'endurer l'existence pendant une journée, cette journée - et on ne vous en demande pas plus.

Demain, une nouvelle vie commencera. La vie est une lutte même pour ceux qui semblent avoir le moral au beau fixe : s'ils ne luttent pas pour se doucher ou sortir de leur lit, ils luttent pour autre chose.

La dépression n'est pas une maladie, ni une fatalité. C'est une part quasi inévitable de l'existence. Il ne faut pas la prendre au tragique, ni la prendre au médico-tragique.

La vie est faite de hauts et de bas.

19 juin 2012

Le découragement

Le découragement est une prophétie auto-réalisante.
Parce qu'on croit que tous nos efforts ont été vains... ils le deviennent.

Mais ce n'est pas rêver qui est douloureux ; c'est cesser de rêver - cesser d'y croire.

Et ce ne sont pas nos efforts qui sont vains... c'est notre découragement qui les rend tels.

Il faut croire que tout effort rapproche de l'objectif tant désiré, et non seulement il faut y croire, mais il faut continuer à y croire. Renoncer à ses rêves est la pire des erreurs, la seule qui soit vraiment mortelle. Vos rêves peuvent être "irréalistes", tant que vous vous y accrochez ils sont réalisables. C'est au moment où on les lâche, où on passe de "ça ne marche pas encore" (la réalité) à "ça ne marchera jamais" (la prédiction pessimiste que le découragement inspire) qu'ils deviennent impossibles.

Personne n'a jamais atteint un objectif qu'il avait renoncé à atteindre.

Personne n'a jamais réalisé un rêve qu'il avait décrété inaccessible.

En cette vie, et dans l'autre peut-être, qui est gagnant ?

Ceux qui persévèrent.
Ceux qui ne se découragent pas.
Ceux qui avalent jusqu'à la lie la coupe amère de la patience.
Ceux qui savent que la meilleure façon de marcher, c'est de mettre un pied devant l'autre et de recommencer, alors ils recommencent.

Et ils recommencent.

Et ils recommencent encore.

Et à force de marcher, ça marche.

13 juin 2012

Le Petit Livre Qui Apaise (extraits)

Bonjour,

Voici en attendant que je sois plus disponible, quelques extraits du "Petit Livre Qui Apaise", qui sera bientôt en vente en kindle sur amazon.fr et en pdf sur lulu.com :


« On grandira et on oubliera. »
(Dicton régional)

« Ralentissez, et tout ce que vous pourchassez approchera pour vous attraper. »
(John De Paola)

« Les grandes crises de la vie peuvent faire de chaque heure une éternité d'angoisse, elles n'arrêtent pas le temps. »
(Louis Bilodeau)

« Tu peux, à l'heure que tu veux, te retirer en toi-même. Nulle retraite n'est plus tranquille ni moins troublée pour l'homme que celle qu'il trouve en son âme. »
(Marc-Aurèle)

« Faites votre mieux. Ensuite, ouvrez votre vieux parapluie et promenez-vous tranquillement sous l'averse des critiques qui ne pourront plus vous dégouliner dans le cou. »
(Dale Carnegie)

« Le sot donne libre court à tous ses emportements, mais le sage, en les réprimant, les calme. »
(La Bible)

« Il faut accepter les coups de pied de la vache comme on accepte son lait et son beurre. »
(Proverbe indien)