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28 novembre 2013

Changer de mentalité pour changer de réalité : à propos du stress

Tout d'abord, je vous remercie, vous mes lecteurs.
Je suis très heureuse de savoir que vous me lisez.
J'aime découvrir vos commentaires.
J'aime aussi lire vos mails.
Merci d'exister.

Ce matin, j'ai senti une démangeaison sur la lèvre supérieure : un herpès. Chez moi (et peut-être chez tout le monde) c'est un signe de stress.

Heureusement, j'ai la chance de travailler actuellement sur "La Clé du Calme", mon prochain livre.

Chercher des questions calmantes a un effet calmant. Ce livre m'aide à trouver ou retrouver mon calme, de la même manière qu'il vous aidera je l'espère.

On peut opposer (et c'est ce que j'ai fait assez souvent dans ce blog) "changer de mentalité" à "changer de réalité". Par exemple, face à une réalité stressante, on peut chercher à surmonter le stress en contrôlant son dialogue intérieur, ou on peut chercher à surmonter le stress on évitant carrément la situation.

Supposons que vous ayez la phobie des serpents.

Vous pouvez travailler sur votre phobie pour la dépasser, ou vous pouvez éviter les serpents.

Dans ce cas, on voit bien qu'il s'agit de deux routes différentes.

Mais souvent, si on gratte un peu, on s'aperçoit que c'est la même route.

Prenons le cas du stress, encore une fois.

Si vous avez un métier stressant et que vous décidez d'écouter en boucle des questions relaxantes, des questions qui aident à vivre dans le calme, que va-t-il se passer ?

Bon, je n'en sais rien bien sûr.

Mais permettez-moi de faire comme si je savais.

Primo, vous allez mieux garder votre calme.
Secundo, vous allez changer de métier.

Pour changer de réalité, il est parfois, peut-être toujours, nécessaire de changer d'abord de mentalité.

Si vous aviez un métier stressant, c'était que ça vous correspondait dans une certaine mesure.
Vous aviez un métier stressant parce que vous étiez stressé, ou vous aviez un métier stressant parce que vous pensiez que vous ne méritiez pas mieux que ça. D'une manière ou d'une autre, il y avait une adéquation entre le métier et vous. C'est pour ça que vous le faisiez.

Mais maintenant que vous avez une autre mentalité, un plus grand calme, votre métier stressant ne vous sied plus. C'est une veste trop serrée, un pantalon trop court : ce vêtement vous gêne. Alors, dès que vous pouvez, vous vous en débarrasser pour une tenue plus confortable.

Il faut dépasser l'opposition changer de mentalité/changer de réalité...

Très souvent, la seule manière de changer de réalité, c'est de changer d'abord de mentalité.

Il est dommage que tant de personnes ne cherchent dans le développement personnel qu'un outil pour mieux supporter leurs circonstances. C'est tellement plus que ça. C'est un outil pour mettre sa vie à niveau. Pour l'élever vers plus de sérénité et de bonheur.

Vous avez droit à plus de paix, plus d'amour, plus d'aide, plus de soutien, plus d'argent que vous n'en avez actuellement. Mais pour que ce droit-là devienne effectif, vous devez d'abord changer de mentalité.

Posez-vous des questions.

Offirmez !

Et si vous ne savez pas comment vous y prendre mais que avez les moyens de vous payer un coach, contactez-moi : lucia-canovi@hotmail.fr

Je peux vous aider à réaliser vos rêves, découvrir ce que vous voulez vraiment, trouver l'âme-soeur, arrêter de fumer, etc. Je ne suis pas une maraboute et ce n'est pas de la magie. Simplement, je connais bien le mode d'emploi du cerveau, et je peux vous aider à mettre le vôtre à votre service... alors qu'actuellement, il travaille peut-être contre vous.


26 novembre 2013

Comment créons-nous nos vies ?

On peut souvent lire , dans les livres de développement personnel, que "nous créons nos vies" ou que "vous créez votre futur", ce qui revient au même.

Alors dans ce article je vais faire un petit bilan, probablement pas complet mais presque, de toutes les manières par lesquelles nous créons nos vies.

Imaginez un grand arbre. Le feuillage et les fruits correspondent à ce que vous obtenez de la vie : travail, argent, amour, bonheur, etc.

Ou le contraire : chômage, pauvreté, solitude, dépression, etc.

Quatre branches partent du tronc et aboutissent au feuillage.

Ces branches sont nos actes, nos non-actes, nos dits et nos non-dits.

Par eux, nous créons notre vie.

Fin de l'histoire ?

Pas du tout. Car sous le sol, l'arbre a de puissantes racines. Ces racines sont invisibles mais ce sont elles qui
sont à l'origine du tronc, des branches, des feuilles et des fruits. Elles nous intéressent particulièrement, parce que toute modification faite à ce niveau-là aura des répercussions importantes sur la suite, et aussi parce qu'il est plus facile d'agir à ce niveau-là qu'aux niveaux suivants : plus on prend les choses en amont, meilleurs sont les résultats.

Donc maintenant parlons des racines. Elles sont au nombre de six :
1/ Les histoires aimées
2/ Les images contemplées
3/ Les souvenirs extrapolés
4/ Les rêves éveillés
5/ La définition-de-soi
6/ Les prédictions chiffrées

1/ Les histoires aimées
Depuis tout petit, vous avez été confronté à des histoires. Le vilain petit canard, les trois petits cochons, un livre que vous aimiez particulièrement quand vous étiez enfant, un conte de La Fontaine... Les histoires qui vous ont le plus marquées, celles que vous avez le plus aimées, celles que vous avez entendu le plus souvent, sont entrées comme un script, un scénario, dans votre esprit.

Une femme ou un homme qui adore les tragédies de Racine risque fort de vivre une tragédie de Racine au cours de sa vie. 

Une femme ou un homme qui s'est profondément identifié au héros du "Vilain petit canard" a de fortes chances de vivre la vie du vilain petit canard... (heureusement, elle finit bien).

Pour savoir quelles histoires peuvent, à votre insu, façonner votre futur, demandez-vous à quel héros ou héroïne vous vous identifiez le plus volontiers. Puis, examinez son histoire. Est-ce que vous êtes prêt à ce qu'elle devienne votre vie ? Si non, réécrivez une version qui vous convienne et décidez que c'est cette histoire-là qui est la vôtre.

2/ Les images contemplées
Les spécialistes du feng-shui recommandent de placer de votre logement (mais pas dans les WC!) une image de couple heureux pour attirer l'amour. Bizarrement, ça marche. Pourquoi ? ça marche parce qu'ainsi, vous avez sous les yeux, et vous contemplez tous les jours, une image de l'amour qui devient consciemment ou inconsciemment votre objectif. Toute image que vous contemplez régulièrement va déterminer ainsi votre futur, donc faites bien attention à ce que vous mettez sur vos murs.

3/Les souvenirs extrapolés
Nous avons tous tendance à extrapoler à partir de nos souvenirs. Si par exemple nous avons beaucoup de mauvaises expériences avec les rousses, nous aurons tendance à avoir des attentes négatives vis-à-vis des rousses, et à nous diriger inconsciemment vers les pires rousses pour confirmer nos attentes.

Les personnes qui passent vingt fois le permis sans l'obtenir sont victimes de leurs souvenirs extrapolés. Elles souviennent si bien qu'ils ont raté le permis, qu'elles continuent à le rater.

Inversement, si vous avez toujours brillamment réussi en mathématiques, vous aurez tendance à supposer que vous allez continuer à obtenir de bons résultats dans cette matière, ce qui vous aidera à les obtenir. Le raisonnement sous-jacent est le suivant : "J'ai déjà... donc..."

Pour minimiser l'effet négatif des mauvais souvenirs, extrapolez le moins possible et faites consciemment un travail de différenciation : "J'ai... mais cette fois-ci la situation est différente car... donc..."

Et pour maximiser l'effet positif des bons souvenirs, élargissez au maximum l'extrapolation : "J'ai... et là, c'est un peu pareil car... donc..."

Exemples :

"J'ai raté deux fois mon permis de conduire, mais cette fois-ci c'est différent car je me suis mieux préparée. Donc je l'aurai."
"J'ai eu mon bac, et passer le permis c'est un peu comme passer le bac, donc j'aurai mon permis."

3/ Les rêves éveillés
Il s'agit de ces rêves ou "visualisation" où on imagine le futur : ce qu'on dira, ce qu'on fera, ce qu'on obtiendra. Plus les rêves éveillés sont positifs, plus l'avenir le sera ; plus on imagine un avenir noir, plus on l'assombrit.

4/ La définition de soi
 La définition de soi, la manière dont on se définit, va fournir un plan général duquel on ne pourra pas s'écarter. Donc attention à la manière dont vous vous définissez. Si vous vous définissez comme "pas doué pour les langues", vous aurez toujours du mal avec l'anglais. Changez de définition de vous-même pour faciliter votre apprentissage. Et pour ceux qui se définissent comme "n'ayant pas de chance", changez tout de suite de définition : c'est l'une des pires que vous pouvez vous donner.

5/ Les prédictions chiffrées
Les prédictions chiffrées se présentent sous trois formes :
- En 2016 je...
- Quand j'aurai 40 ans je...
- Dans deux ans je...
Certaines personnes se fixent des objectifs précis de ce genre, et si vous ne le faites pas vous ratez quelque chose, car les prédictions chiffrées ont une très grande force. Elles modèlent très efficacement le futur. Si vous vous mettez dans la tête que lorsque vous aurez tel âge, vous aurez obtenu telle ou telle chose, lorsque la date fatidique approchera vous deviendrez soudain très actif et très efficace, et il y a de fortes chances pour que vous obteniez en effet ce que vous désirez à la date fixée d'avance. Plus la prédiction chiffrée est située dans un futur lointain, plus elle sera puissante, mais utilisez aussi des prédictions chiffrées à moyen et court terme : ce serait dommage de vous priver de cet outil.
Attention aux voyantes et aux voyants qui font des prédictions chiffrées négatives, du type "telle année vous aurez un accident grave". Si vous croyez à cette prédiction, vous aurez en effet un accident grave l'année prévue, et ça ne sera même pas de votre faute !
Donc ne subissez pas les prédictions chiffrées des autres... faites vos propres prédictions, soyez votre propre voyant, votre propre voyante.

De ces six racines, quelle est la plus puissante ?

Il y a quelque temps, j'aurais dit "la définition de soi", mais maintenant je penche plutôt pour les prédictions chiffrées. En effet, si vous croyez que vous êtes incapable de gagner beaucoup d'argent MAIS que vous êtes absolument sûr qu'en 2015, vous serez millionnaire, il y a de fortes chances pour qu'à l'approche de 2015, vous changiez votre définition de vous-même et passez à l'action d'une manière hautement lucrative.

17 novembre 2013

Marre de fumer ? Vous voulez arrêter ?

Vous avez tout essayé, et rien ne marche ?
Ou vous n'avez rien essayé, et vous cherchez en vain la volonté d'arrêter ?
Bref, vous vous sentez dans une impasse ?

Je vous propose d'essayer "Enfin non-fumeur", un enregistrement de questions puissantes qui va vous permettre de devenir non-fumeur sans effort de volonté. Il suffit de l'écouter 1 heure tous les jours, et je pense qu'au bout de trois semaines, vous ne serez plus fumeur. Mais c'est à vous de me dire ses effets (je ne peux pas le tester sur moi-même, ça fait longtemps que j'ai arrêté de fumer).

Ecrivez-moi un mail (à lucia-canovi@hotmail.fr) et je vous l'envoie. 

15 novembre 2013

Vous en avez marre d'en avoir marre... mais est-ce que vous voulez être heureux ?

Vous en avez marre de souffrir.
Marre de subir la vie comme une malédiction tenace.
Marre de tourner en rond dans les mêmes vieux problèmes.
Marre de la solitude.
Marre de tant de larmes versées dans la nuit.
Marre de contempler la Vie des Autres comme un film magnifique dans lequel vous ne pourrez jamais entrer.
Et en plus de tout ça, vous en avez marre d'en avoir marre.

D'accord.
Très bien.
(Enfin... façon de parler.)

Mais est-ce que vous voulez être heureux ?

Ne me dites pas que c'est la même chose.
Ce n'est pas du tout la même chose.
Vous voulez cesser de souffrir, certes ; ça ne veut pas dire que vous voulez le bonheur.

Il y a plusieurs raisons de ne pas le vouloir.
Examinons-les une par une.

1. Vous ne voulez pas le bonheur parce que "ce n'est pas vous"

Vous ne vous imaginez tout simplement pas heureux. Ce n'est pas votre style ; ça ne colle pas avec votre personnalité. Si vous étiez heureux, vous auriez l'impression dérangeante et désagréable de ne plus être vous-même, de vous être perdu en cours de route.

Balivernes.
Billevesées.
Foutaises.

Vous heureux, c'est vraiment vous. Vous êtes malheureux parce que vous êtes coincé à l'extérieur de votre moi. Vous connaissez le jeu de mot traditionnel qu'on trouve sur les résidences secondaires ? C'est do mi si la do ré (domicile adoré). Pourquoi adoré ? Parce quand on est chez soi, on se sent bien. Quand vous serez heureux, vous serez pleinement vous-même, parce que quand vous serez pleinement vous-mêmes, vous serez heureux.

2. Vous ne voulez pas du bonheur parce que vous le croyez inaccessible

Vous vous imaginez que le bonheur est comme la lune : un astre lointain que personne ne pourra jamais décrocher. Un idéal qui restera à tout jamais un idéal - jamais une réalité. Ceux qui disent qu'ils sont heureux fabulent.

Balivernes.
Billevesées.
Foutaises.

Le bonheur est accessible. Le bonheur est possible. Le bonheur est normal. Vous pouvez très bien être heureux. Ce n'est pas compliqué. Ce n'est pas un exploit. C'est même plus facile que d'obtenir le permis B.

3. Vous ne voulez pas du bonheur parce que vous avez d'autres objectifs qui vous tiennent plus à cœur et que vous faites passer avant celui-là

Vous ne voulez pas du bonheur parce que ça vous paraît un objectif quelque peu mesquin, égoïste et gnangnan, et que vous avez des objectifs plus ambitieux. Par exemple, vous vous êtes mis en tête de trouver le vaccin contre le sida. Vous ne voulez pas gaspiller vos forces, et vous vous concentrez sur cet objectif-là. Quand vous aurez le vaccin, vous chercherez peut-être à être heureux... Peut-être.

Balivernes.
Billevesées.
Foutaises.

Le bonheur n'est pas un objectif comme les autres. Pendant que vous étudiez le piano, vous n'étudiez pas la clarinette, donc dans ce cas, oui, il fait hiérarchiser les objectifs et décider lequel est le plus important pour vous. Si c'est le piano, rangez la clarinette. Mais avec le bonheur, c'est tout différent. Se donner le bonheur comme objectif ne va pas vous prendre du temps, ça va vous en donner ; ça ne va pas vous éloigner de votre objectif principal, ça va vous en rapprocher. Plus vous serez heureux, plus vous serez intelligent, sage et efficace. Plus vous serez heureux, plus vous aurez la force et le désir de travailler.

4. Vous ne voulez pas du bonheur parce que vous ne savez comment faire pour être heureux

Autrement dit, vous voulez être heureux et vous cherchez une route pour le devenir... et bien la route est très simple : posez-vous les bonnes questions. Et pour découvrir lesquelles, lisez La Clé du Bonheur : 365 questions à se poser pour être heureux en toutes circonstances, en vente sur amazon.

Si vous avez d'autres raisons pour lesquelles vous ne voulez pas être heureux, j'apprécierai beaucoup que vous me les signaliez en commentaire.

12 novembre 2013

Suiveur, mouton noir ou dirigeant : ça aussi, c'est votre choix !

Dans ses rapports avec les autres (les autres au pluriel, les autres en groupe), un individu n'a que trois options :

- suivre le groupe ;
- s'écarter du groupe ;
- créer/diriger le groupe.

Vous n'avez peut-être jamais eu l'impression que vous avez le choix, mais vous avez le choix.

Que préférez-vous ?

Voyons d'abord les avantages et les inconvénients de chacune de ces options...

Les avantages de suivre : Si vous suivez le groupe, vous ne vous sentirez pas seul. Vous ne vous sentirez pas non plus responsable, ou très peu. Vous aurez la sensation (erronée) que celui qui est responsable, c'est le chef, le dirigeant. Vous aurez un sentiment (trompeur) de sécurité.

Les inconvénients de suivre : Si vous suivez le groupe, vous aurez l'impression (justifiée) de faire des choix pas vraiment personnels. Vous subirez le triste sort que "tout le monde subit", et quand "tout le monde" ira mal, vous irez mal aussi.

Les avantages de s'écarter du groupe : là, plus de doute, vous savez que vous existez et que vous faites vos propres choix, puisque vos choix vont à contre-courant et vous mettent en porte-à-faux avec les autres.

Les inconvénients de s'écarter du groupe : la solitude. Pas d'argent. Un "marginal" n'est jamais riche. Un sentiment d'insécurité justifié. L'impossibilité d'influencer les autres, puisque vous restez loin d'eux.

Les avantages de diriger : sont évidents.

Les inconvénients : plus de responsabilités, et l'impossibilité de les oublier.

Et vous, que choisissez-vous ?

Ne haussez pas les épaules en disant "je n'ai pas le choix", car le choix que vous ferez aujourd'hui déterminera ce que vous deviendrez. Suivre est immédiat, s'écarter prend plus de temps, et ce qui en demande le plus, c'est de devenir un dirigeant.

Mais si aujourd'hui vous faites le choix d'être un leader, et pour commencer le leader de votre propre vie, dans quelques mois ou années vous en serez un.


11 novembre 2013

Objectif, prédiction et prophétie auto-réalisatrice : et si c'était la même chose ?

Objectif, prédiction, prophétie auto-réalisatrice : parce que les étiquettes sont différentes, on croit qu'il s'agit de choses différentes.
Et si en réalité, c'était la même chose ?
Quel point commun y a-t-il entre le commercial qui se fixe un objectif de vente et qui l'atteint, l'adolescente qui se répète "je suis nulle en maths" et qui est nulle en math, et la voyante qui dit à sa cliente qu'elle va rencontrer l'homme de sa vie en 2014... et miracle : c'est bien ce qui se passe ?
Personne ne trouve surnaturel ou bizarre que le commercial atteigne ses objectifs, mais on s'étonne qu'une voyante puisse prédire avec exactitude quoi que ce soit. Pourtant, est-ce si différent ?
Dans les deux cas, il y a une certaine image du futur (le chiffre de ventes espéré, le grand amour) dans la tête du principal intéressé ou de la principale intéressée.
Le commercial fixe lui-même cette image du futur ; la cliente reçoit cette image du futur de sa voyante. C'est la principale différence.
Quant à l'élève qui se répète "je suis nulle en maths" et qui est nulle, personne ne se rend compte qu'elle est plus ou moins dans le même cas que les deux autres : elle a une certaine image de son futur (une mauvaise note au prochain contrôle de math) et cette image se réalise.
Oui mais, me direz-vous peut-être, le commercial peut agir sur le chiffre de vente... alors que la cliente ne peut pas choisir de rencontrer l'homme de sa vie : ça ne dépend pas d'elle !
Le commercial aussi est à la merci de forces qui le dépassent.
En réalité, rien ne dépend réellement de nous.
Et pourtant, nous atteignons nos objectifs, un mot qu'il faudrait redéfinir pour qu'il convienne aussi bien aux trois cas évoqués.
Un objectif, c'est une image qu'on se fait de l'avenir et à laquelle on croit avec une conviction profonde. 
On croit vraiment, on croit profondément, que ça va se passer comme ça.
La cliente croit avec certitude que sa voyante a un don et qu'elle va bien rencontrer l'homme de sa vie en 2014.
L'élève croit avec certitude qu'elle ratera le prochain contrôle de maths.
Le commercial croit avec certitude qu'il va atteindre (ou du moins, qu'il peut atteindre) ce chiffre-là cette année-là.
On le croit au niveau le plus profond, qui est parfois en contradiction avec le niveau plus superficiel. On peut se dire "ça va marcher, ça va marcher" alors même que notre subconscient ou notre imagination croit autre chose, voit autre chose.
Un objectif, c'est cette image du futur à laquelle on croit parce qu'on la voit. Parfois même, on y croit et on la voit à l'insu de notre conscience.

Béni ou maudit ? C'est votre choix !

Vous sentez-vous "maudit" ?
Comme si une malédiction tenace pesait sur votre vie ?
Si vous avez cette impression (que j'ai longtemps eu moi-même)... elle est justifiée.

Oui, vous êtes maudit.

Mais la bonne nouvelle, c'est que vous pouvez très bien changer cette malédiction en bénédiction, car vous êtes l'auteur de la malédiction qui pèse sur votre existence.

Pour comprendre comment c'est possible, commençons par examiner les mots "malédiction" et "bénédiction".
En eux, vous reconnaissez la même racine qu'on retrouve dans "dictionnaire", "édicter", et bien sûr dans "diction". Une "malédiction" est une ou des "paroles par lesquelles la colère divine est appelée sur quelqu'un". 
Une "bénédiction" est un "voeu de bonheur", autrement dit une ou des "paroles par lesquelles la bonté divine est appelée sur quelqu'un". 

Dans les deux cas, il s'agit donc de mots, de langage.
Des mots qui attirent la poisse ou le bonheur. 

Si vous vous sentez maudit, c'est que vous prononcez tous les jours des mots qui vous attirent la poisse, c'est aussi simple que ça. 

Quels mots ?

ça peut être "Oui, j'ai eu de la chance... pour une fois." Sous-entendu : ma chance est exceptionnelle et atypique. Ce qui est normal, c'est que tout aille mal pour moi. 
Ou : "Ce n'est pas grave." La phrase vous paraît anodine ? Elle ne l'est pas. Répéter "ce n'est pas grave" à tout bout de champ, c'est se focaliser sur "grave". Quand on répète sans cesse "ce n'est pas grave", la vie est grave. Une vraie tragédie. 
Ou : "J'aimerais que ce soir, tu ne râles pas." Bien sûr qu'il va râler, puisqu'on focalise son attention sur "râle" !
Ou : "Est-ce que tu râles ?" Mieux vaudrait lui demander : "Est-ce que tu es de bonne humeur ?", ce qui lui laisserait la possibilité de dire "non", tout en le focalisant sur ce qu'on cherche, la bonne humeur.
Ou : "Pas de problème" Quelqu'un qui répète à tout bout de champ "pas de problème" vit dans les problèmes.
Ou : "T'inquiète !" Expression pas du tout rassurante qui cultive l'inquiétude. 
Ou : "Bon courage !" Sous-entendu : la vie est une telle épreuve que pour survivre à la journée qui commence, il faut faire preuve d'un véritable héroïsme. 

Remplacez "pas de problème" par "Avec plaisir, volontiers"
Remplacez "ce n'est pas grave" par "c'est un détail" ou par "ça n'a pas d'importance"
Remplacez "pour une fois", par "une fois de plus" ou par "comme d'habitude"
Remplacez "t'inquiète !" par "tout va bien, tu peux être tranquille", ou par "relax !"
Remplacez "bon courage !" par "bonne journée !"

Ajoutez aussi "plaisir", "heureux", et "aime" à votre vocabulaire actif, celui que vous utilisez tous les jours. Mettez-les à toutes les sauces, même si c'est pour dire "je n'aime pas la sauce tomate, je ne suis pas heureux, je n'ai pas de plaisir". L'essentiel est d'utiliser les bons mots... les bonnes phrases suivront.

Mais je vais être complètement sincère avec vous.

Remplacez ces expressions ne sera possible, ou du moins ne sera facile, que lorsque vous vous sentirez déjà nettement plus heureux. Votre langage correspond à votre état émotionnel : pour changer durablement d'état émotionnel il faut changer de langage, certes, mais pour adopter un langage plus positif il faut avoir déjà commencé à améliorer son état émotionnel.

Donc, pour rendre possible ou facile ce changement de vocabulaire qui vous fera passer de "maudit" à "béni", il est nécessaire que vous agissiez d'abord sur votre humeur. 

Comment ?

Et bien je suis désolée de me répéter à ce point-là... (quoi que non je ne suis pas désolée, puisque si j'insiste c'est pour votre bien...) mais ce qu'il vous faut, c'est des questions.

Posez-vous des questions optimistes et positives, écoutez "Enfin heureux !", mon programme de questions pour le bonheur, et votre humeur s'éclaircira suffisamment pour vous rendre sensible à toutes les expressions négatives qui plombent votre langage et votre moral, toutes ces mini-malédictions qui, par leur accumulation, forment une grosse malédiction. 

Et vous pourrez alors procéder dans la bonne humeur aux substitutions qui s'imposent.

10 novembre 2013

Le syndrome de Paris et la question de la place

Le syndrome de Paris frappe les japonais qui arrivent à Paris avec des rêves plein la tête, persuadés qu'ils vont croiser Amélie Poulain au pied de la tour Eiffel, et qui découvrent... les parisiens.

Nombreux sont les japonais qui, sous le choc de la désillusion, se retrouvent à l'hôpital psychiatrique et sont rapatriés en urgence.

Quand on s'attend à la lune ou à Vénus (Paris, capitale de l'amour) et qu'on atterrit sur Pluton, ça fait mal.

N'idéalisez aucun pays, aucun endroit.

Tout lieu a ses bons et ses mauvais côtés... sur terre, il n'y a pas de paradis.

Par contre, il y a des lieux qui vous aident à atteindre vos objectifs, à réaliser vos rêves.
Si vous le pouvez, allez vous installer là.
C'est un conseil de Clement Stone, l'auteur de "Le succès par la pensée constructive".
Allez à l'endroit le plus favorable à vos objectifs.
Clement Stone avait un fils à la santé fragile qui supportait mal l'humidité.
Son but était que son fils soit en bonne santé...
Il a fait en sorte d'aller vivre au soleil.

Si je devais créer une entreprise, j'éviterais de le faire en France, à cause de la fiscalité.
Si je voulais devenir scénariste, j'irais vivre à Hollywood.
Si je voulais apprendre le ski, je m'installerais là où il y a de la neige.

Êtes-vous sûr d'être bien placé ?

Ne vous dites pas vous êtes condamné à rester là parce que vous y êtes né... il n'y a que les plantes qui sont destinées à rester là où elles ont poussé (et encore).
Bien sûr, si votre seul ou principal problème réside dans votre approche de l'existence, votre manière de penser, un déménagement n'améliorera pas les choses.
Mais parfois, les problèmes sont imbriqués.
Pour savoir si vous êtes là où vous devriez être, posez-vous la question : "Si tout était possible, où est-ce que j'aimerais vivre et travailler ?" et la question : "Quel est le lieu qui m'aidera le plus à devenir ce que je veux devenir ?"
Si la réponse à cette question est "ici", très bien.
Si la réponse est différente, alors, faites vos valises.

Ou préparez-vous à les faire l'année prochaine.

Votre état émotionnel est un cheval : prenez des cours d'équitation !

C'est un cheval impulsif qui fonce là où ça lui chante.
Parfois il grimpe vers des cimes ensoleillées, mais plus souvent, il se rue tête la première dans des fourrés de ronces.
Si vos parents n'étaient pas d'excellents cavaliers, il y a fort à parier que vous ne savez pas conduire votre cheval. Vous subissez ses impulsions, ses sautes-d'humeur, ses caprices.
Et ça vous coûte cher.
Ne pas maîtriser ses émotions, ne pas savoir les diriger, c'est être dirigé par son cheval.
La solution ?
Prendre des cours d'équitation.
Mettre une selle à votre état émotionnel.
Mais ce n'est qu'une métaphore.
Concrètement, comment s'y prendre ?
En changeant les questions que vous vous posez. 

07 novembre 2013

Désirer ou vouloir le bonheur, ce n'est pas la même chose !

Désirer le bonheur, ce n'est pas la même chose que le vouloir.
De même que désirer la richesse, ce n'est pas la même chose que la vouloir.
A tort ou à raison, je pense d'ailleurs que les deux se rejoignent...
C'est-à-dire qu'entre le pauvre qui désire la richesse, et celui qui s'emploie à la conquérir parce qu'il la veut, il y a le même genre de différence qu'entre le malheureux (ou le dépressif, en langage moderne) qui désire le bonheur, et celui qui le veut.

Désirer, ce n'est rien de plus qu'espérer.
Tout le monde désire être heureux, même si ce n'est qu'un espoir très vague.
Vouloir, c'est une attitude radicalement différente. On ne veut que ce qu'on se croit capable d'obtenir par ses efforts. On peut désirer qu'il fasse beau demain, mais on ne peut pas le vouloir, parce que ça ne dépend pas de nous.

Désirer le bonheur, sans plus, c'est croire que le bonheur viendra ou ne viendra pas - et que ça ne dépend pas de nous...
Vouloir le bonheur, c'est avoir compris que le bonheur est un choix.

"Mais (pourriez-vous m'objecter), concrètement je dois faire quoi, pour choisir le bonheur ?... parce que tout ça, c'est de la théorie !"

En voilà une bonne question.
Il y a quelques temps j'aurais eu du mal à y répondre.
Maintenant, je peux vous dire que pour choisir le bonheur, il vous suffit de vous mettre sérieusement aux offirmations.

Le bonheur comme le malheur a une multitude de causes. Mais ces causes multiples sont, quant on remonte à leurs sources, de plus en plus réduites. Si on remonte encore plus haut, on trouve...
- L'image-de-soi
- Les pensées
- Les croyances, les attentes
- Les habitudes
Les habitudes mises à part, qui en fin de compte ne sont que le produit des croyances et de l'image-de-soi, toutes ces choses sont mentales.
Mentales, et verbales.
Au fond, l'origine du malheur comme du bonheur, ce sont des phrases dans nos têtes. Des raisonnements qu'on se tient, des convictions qui nous tiennent. Des idées, quoi.
Et ces idées (comme toutes idées) sont exprimées par des mots.
Même les pensées subconscientes, celles dont on n'a pas clairement conscience, sont sous-tendues par des mots.

On se dit "je suis nul, je ne vaux rien, je suis seul, personne ne m'aime, pourquoi personne ne m'aime, j'ai raté le train de la vraie vie, le train du bonheur..."

Le malheur est un langage, un discours.
Un discours ne s'efface pas en faisant du sport (même si faire du sport est excellent pour la santé physique et mentale). Un discours ne s'efface pas en le verbalisant ou en le mettant par écrit. Parler de ses pensées noires à un psychanalyste ne fait que les renforcer.

La seule manière d'effacer les phrases dans nos têtes, c'est d'y graver d'autres phrases, des phrases incompatibles avec les premières.

"Pourquoi est-ce que nous méritons d'être heureux ?" est incompatible avec "Pourquoi personne ne m'aime ?"

On ne peut pas se dire les deux phrases en même temps.
On ne peut pas penser sincèrement les deux.
Donc, l'une doit forcément chasser l'autre.
A vous de choisir laquelle de ces deux questions vous préférez, puis de la faire entrer profondément dans votre esprit - à vous de renforcer la route neuronale qui lui correspond.

Donc maintenant j'en suis absolument sûre : oui, le bonheur est un choix. Le choix de se poser les bonnes questions avec persévérance, jusqu'à acquérir de nouvelles croyances, une nouvelle image-de-soi, de nouvelles attentes, de nouvelles habitudes.

Ce n'est pas plus compliqué que ça.

Mais encore faut-il vouloir le bonheur...
moi je n'en voulais pas.

La clé du bonheur : 365 questions à se poser pour être heureux en toutes circonstances

Je vous présente mon nouveau livre :

Les 365 questions contenues dans ce tout petit livre sont des outils extrêmement puissants.
C'est du lourd ! En très peu de mots, vous avez l'outil le plus simple et le plus efficace pour apprendre à être heureux. Et c'est très très simple à utiliser... ce n'est pas une de ces méthodes complexes qui paraissent efficaces mais qu'on n'a jamais le courage de mettre en pratique, parce qu'elles sont trop compliquées ou qu'elles prennent trop de temps. "La Clé du Bonheur" est très facile à tourner !

Et comme vous le voyez mon nouveau livre est gratuit aujourd'hui, alors profitez-en !
Si vous pouvez lui mettre un commentaire sur amazon.fr, j'en serai très... heureuse.

Si vous n'avez pas de kindle, envoyez-moi un mail et je vous donnerai le livre. J'espère que vous lui mettrez un commentaire.
Allez, un zoom sur la couverture :


06 novembre 2013

Les mots : la clef du malheur et du bonheur ?

J'ai lu récemment un livre (en anglais) que je vous recommande.

C'est : The Power of Words: Unlock Your Ability to Learn and Do Anything par Sean Clouden 

L'idée du livre est simple et puissante : dans tout domaine où on est bloqué, incompétent, où "on ne comprend rien", où on "n'y arrive pas", il y a des termes clefs dont on ne saisit pas le sens.

Soit parce qu'on ne sait pas du tout ce qu'ils signifient (ignorance au premier degré).
Soit parce qu'on en a une définition fausse (ignorance au deuxième degré).

A partir du moment où on identifie ces termes clefs, et où, avec l'aide d'un ou plusieurs bons dictionnaires, on en comprend et assimile la définition exacte, on est débloqué, on devient compétent, on comprend : la route est enfin dégagée...

Quel rapport avec la dépression, autrement dit le malheur, et son contraire, le bonheur ?

Et bien le bonheur est un domaine comme un autre, et dans ce domaine on est plus ou moins compétent, comme dans n'importe quel domaine. 

Si vous ne "comprenez rien" au bonheur, c'est qu'il y a probablement des termes clefs de ce domaine dont vous ne saisissez pas le sens. 

Prenons par exemple le mot "vie". 

Si, comme moi avant et comme beaucoup de dépressifs, vous croyez que la vie est un train qu'on prend ou qu'on rate, vous avez une définition erronée du mot "vie".
La vie n'est pas un train qu'on peut rater si on arrive en retard.
Si la vie est un train, on monte dans ce train en naissant et on en descend en mourant.
Il n'y a pas moyen de rater le train. On y est dès qu'on respire, et on le quitte dès qu'on cesse de respirer.

Si vous pensez que c'est le bonheur qui est un train qu'on prend ou qu'on rate, votre définition du bonheur est erronée elle aussi.
Le bonheur est un état qui résulte d'une compétence : on est heureux parce qu'on s'est entraîné à être heureux, qu'on a pris l'habitude d'être heureux. Le bonheur est comme une langue étrangère. Il n'y a pas de train de l'anglais ou de train de l'espagnol, mais une multitude d'états intermédiaires entre "monolingue" et "bilingue en anglais", "bilingue en espagnol". 
Croire que la vie ou le bonheur est un train, c'est se laisser égarer et démoraliser par une métaphore trompeuse, une définition erronée.

Le vocabulaire joue à un autre niveau encore dans nos émotions...

Vous connaissez la différence entre "vocabulaire actif" et "vocabulaire passif" ?
Le vocabulaire passif est celui qu'on comprend mais qu'on n'utilise pas.
Le vocabulaire actif est celui qu'on comprend et qu'on utilise soi-même.

Les gens heureux ont un riche vocabulaire actif du bonheur. Leur vocabulaire du malheur est surtout passif.
Les gens malheureux ont un riche vocabulaire actif du malheur. Leur vocabulaire du bonheur est essentiellement passif.

Vous me direz peut-être "C'est logique... les gens heureux parlent le langage du bonheur parce qu'ils sont heureux, et les gens malheureux parlent le langage du malheur parce qu'ils sont malheureux !"

C'est vrai dans l'autre sens : parler le langage du bonheur rend heureux ; parler celui du malheur rend malheureux.

Les mots focalisent notre attention. Plus on emploie le mot "éléphant", plus on devient attentif aux éléphants, plus on découvre d'éléphants dans la jungle... (ou au zoo, dans les documentaires animaliers, etc.)

De même, plus on emploie dans ses conversations les mots "malheur", "dépression", "tristesse", "désespoir", etc., plus on devient attentif à ces émotions funestes, plus on s'y enfonce. 

Et symétriquement, plus on emploie dans ses conversations les mots "bonheur", "joie", "bonne humeur", etc., plus on devient attentif à ces sentiments agréables et bénéfiques, plus on jouit de l'existence. 

Mais comment enrichir son vocabulaire actif en mots positifs ?

Et bien on peut bien sûr procéder de façon volontariste... se forcer par exemple en employer chaque jour trois nouveaux mots positifs. Mais cette façon de faire est quelque peu artificielle et donc difficile. Il y en a une bien plus facile et bien plus naturelle.

C'est d'écouter des offirmations bourrées de vocabulaire positif.

Si vous écoutez pendant des heures, pendant des jours "Pourquoi est-ce que nous sommes tellement heureux ?" l'adjectif "heureux" va finir par vous arriver tout naturellement sur la langue, que vous le décidiez ou non. 





01 novembre 2013

Comment choisir ses objectifs ?

Si vous hésitez entre différents objectifs, c'est que vous n'êtes pas à l'écoute de votre coeur... ou de votre moi profond, si le mot "coeur" vous met mal à l'aise, ce que je peux comprendre.

A chaque moment, il n'y a qu'une route qui nous tente vraiment, qu'une route qui nous fait vraiment vibrer. C'est celle-là qu'il faut prendre, même si vous croyez qu'obtenir ce que vous désirez est "impossible".

Si ça vous fait vibrer, c'est que c'est possible.
Vous pouvez et devez suivre votre aspiration la plus profonde.

Elle ne vous mènera peut-être pas là où vous voulez actuellement vous rendre, mais elle vous mènera là où vous avez besoin d'aller.

A une époque, je n'avais qu'une envie : partir de ma ville pour aller à Paris. Mes raisons de partir n'étaient pas "bonnes" (je voulais me rapprocher d'un homme qui ne voulait pas de moi) mais si j'étais restée, je me serais desséchée sur pied comme un arbuste privé d'eau. Je n'avais plus qu'une envie, plus qu'un désir : partir à Paris.

Je suis partie, et heureusement pour moi - car à Paris j'ai pu découvrir de nouveaux rêves et me fixer de nouveaux objectifs.

Donc l'important ce n'est pas de trouver dès aujourd'hui votre objectif ultime mais de savoir ce que vous avez besoin de faire pour vous sentir vivant... et de le faire, même si c'est une belle bêtise.

Avancez vers votre objectif, c'est la première étape pour se désengluer de la routine. Faites ce pas en avant, vous ne le regretterez pas, même si votre objectif est objectivement "stupide", comme le mien l'était.

Est vivant ce qui bouge, et qui n'a pas de but "n'est qu'un sot personnage", dixit George Sand. 

Offirmations : harnachez l'énergie du collectif, la force de l'union, la puissance du "nous" !

Vous connaissez le proverbe : "l'union fait la force".

Il est totalement vrai, et je suis sûre qu'en cherchant dans vos souvenirs, vous y trouverez mainte anecdote qui l'illustrent.

Par exemple, si vous nagez avec des amis vers une île, vous l'atteindrez probablement. Si vous nagez seul vers cette île, vous avez une probabilité bien moindre d'atteindre votre objectif. Pourquoi ? Parce que vous aurez peur d'avoir une crampe et de couler. Parce que vous n'aurez pas la camaraderie pour vous soutenir. Parce qu'il n'y aura personne pour vous traiter de mauviette si vous faites demi-tour. Parce que vous n'aurez pas la perspective de partager l'euphorie de votre victoire.

Bref, tout seul on n'est pas dix, mais cent fois moins forts que lorsqu'on est unis. L'union fait vraiment la force.

La solution serait-elle de s'inscrire dans un syndicat ? D'adhérer à un groupe ? De s'agglomérer à un agglomérat quelconque, pour récupérer l'énergie du collectif, la force de l'union ?

Pas du tout, parce que là vous vous retrouvez petit rouage dans une grande machine qui va dans une direction que vous n'avez pas choisi... je ne vous conseille pas de réaliser les rêves des autres, je vous propose d'identifier et réaliser vos propres rêves. Si vous adhérez à une association, à un groupe quel qu'il soit, vous travaillerez pour réaliser le projet de quelqu'un d'autre, comme la main travaille pour la tête.

C'est vous la tête.

Vous pouvez et devez devenir votre propre leader, votre propre chef. (Chef signifie étymologiquement tête, d'où l'expression couvre-chef pour "chapeau". Un chef est à ses subordonnés ce que la tête est aux membres.)

Pour harnacher la puissance du collectif, la force de l'union, il vous suffit d'utiliser davantage le petit mot "nous".

Nous est puissant.
Nous vous rendra fort.
Nous est un remède à la solitude.
Nous brise la glace.
Nous dissout les tensions, règle les conflits, crée l'harmonie et le bonheur.
Adoptez nous !

Quand j'étais adolescente, et même avant, je raisonnais en terme de "Moi... les autres". D'un côté moi, de l'autre côté, les autres. Moi j'étais comme çi, et les autres étaient comme ça. Nous n'appartenions pas à la même espèce. Nous étions trop différents pour nous rencontrer, nous entendre, nous aimer. Je craignais les autres, et parfois même, secrètement, je les détestais. Ils avaient tous le pouvoir, et moi rien ! Je me sentais tellement faible et impuissante dans ma solitude métaphysique, ontologique... Je n'étais rien, et ils étaient à la fois tous et tout.

Si j'avais adopté nous, ma vie aurait radicalement changé.

Je vous propose de l'adopter dès aujourd'hui, surtout si vous souffrez de solitude ou si vous avez des relations conflictuelles.

Comment adopter "nous" ?

Tout simplement en répétant, en ressassant sans relâche des offirmations adaptées à votre situation et vos désirs.

Une petite offirmation toute simple telle que "Pourquoi sommes-nous tellement heureux ?" peut, si elle est répétée suffisamment, transformer un(e) célibataire aigri(e) en conjoint épanoui.

Mais bien sûr, les possibilités sont illimitées...

Plus vous pratiquerez les offirmations, plus les autres vous aideront à réaliser vos rêves ; ils vous aideront parce que ce ne seront plus vos petits rêves personnels, égoïstes et privés, mais "nos" rêves.

Avec les offirmations, plus besoin de réclamer de l'aide : elle vient toute seule !

Il y aurait encore beaucoup à dire sur les effets secondaires et bénéfiques d'utiliser les offirmations... ce sera pour un prochain article. En attendant, commencez tout de suite à offirmer. Prenez un aspect de votre vie qui ne vous plait pas, identifiez les phrases récurrentes et négatives que vous vous dites à propos à de cette dimension de votre existence, et offirmez.

Par exemple, si vous êtes malchanceux et que vous vous dites souvent : "Pourquoi est-ce que ça tombe toujours sur moi ? Pourquoi est-ce que je n'ai jamais de chance ?"
Offirmez à la place : "Pourquoi est-ce que nous avons toujours de la chance ? Pourquoi est-ce que nous avons tellement de chance ?"


















Voulez-vous être riche, ou voulez-vous être heureux ?

Quelle que soit la réponse que vous donnez à cette question, en y répondant par l'un ou l'autre, vous tombez dans le piège !
Car c'est une question-piège. Le genre de question qu'il ne faut surtout pas se poser.
Elle a autant de sens que la question suivante : "voulez-vous courir un marathon, ou voulez-vous avoir deux jambes ?"
Il n'y a pas à choisir entre les deux possibilités, car l'une découle de l'autre : on ne peut pas courir de marathon sans ses deux jambes.
De même, être riche permet d'être heureux et être heureux permet de devenir riche.

Vous allez me dire qu'il y a des gens très riches qui sont aussi très malheureux... D'accord. Mais ils ne sont pas malheureux parce qu'ils sont riches. Ils sont malheureux malgré le fait qu'ils sont riches.

La mentalité de pauvreté (qu'on appelle aussi "conscience de pauvreté") voudrait toujours nous faire choisir entre le pied droit et le pied gauche, la nourriture et la boisson, le travail et l'amour, etc.

Acquérir une mentalité d'abondance, c'est prendre conscience que non seulement on peut avoir les deux, mais avoir l'un aide à obtenir l'autre !... Non seulement vous n'avez pas besoin de choisir entre la richesse et le bonheur, mais en choisissant la richesse, vous obtiendrez plus facilement le bonheur, et en choisissant le bonheur, vous obtiendrez plus facilement la richesse !

Pourquoi ?

Tout simplement parce que les bonnes choses se tiennent par la main, comme des petites filles à couettes lorsqu'elles traversent la rue au passage pour piéton, sous la houlette de leur vigilante institutrice.

De même que les mauvaises choses se suivent à la queue leu leu comme des loups affamés et féroces. (D'ailleurs, l'expression "à la queu leu leu" signifie "à la queue du loup".)

La dépression conduit à l'alcool... l'alcool conduit à la cirrhose du foie... la cirrhose du foie conduit aux dépenses médicales... et à la perte d'emploi... ce qui mène à une dépression plus grave... conduisant ainsi à un divorce... et en fin de compte, à la perte de son appartement... et pour finir, à la misère.

Et d'un autre côté, la gratitude mène au bonheur... qui conduit à la prospérité... qui augmente le bonheur... qui à son tour accroît la gratitude... qui multiplie l'amour et l'harmonie... qui crée une ambiance favorable aux affaires... qui rapportent de plus en plus d'euros... ce qui permet de voyager, d'étudier, de faire tout ce qu'on veut... et d'être encore plus heureux.

Mais en France, la richesse est classée dans la catégorie des mauvaises choses. Du coup, on rate une pièce essentielle et même centrale du puzzle. Un peu comme quelqu'un qui voudrait monter un escalier, mais qui se refuserait catégoriquement à mettre le pied sur les marches du milieu. Il serait très motivé pour arriver au sommet de l'escalier, mais refuserait fermement de toucher les marches du milieu de l'escalier.

Quelles sont ses chances d'arriver au sommet de cet escalier ?

Elles sont nulles.

Avant d'obtenir la richesse il faut la désirer. Et la richesse est si étroitement liée au bonheur, que d'une certaine manière on ne peut vouloir l'un sans l'autre. Si vous voulez le bonheur sans la richesse, vous ne voulez pas vraiment le bonheur. Vous voulez un bonheur incomplet et amputé, un simili bonheur, un ersatz de bonheur. Si vous vouliez vraiment le bonheur, vous voudriez aussi la richesse qui va avec, à la fois parce qu'elle en est la cause et la conséquence :

plus on est heureux... plus on s'enrichit.
plus on s'enrichit... plus on est heureux.

Voulez-vous vraiment être heureux ?
Oui ?

Alors vous voulez aussi devenir riche. Assumez !

Méthode Coué, afformations, offirmations : répéter "comme un zombie" ? A propos de la répétition et de la variation

Beaucoup de gens détestent, a priori, la méthode Coué et toutes les méthodes qui en découlent (affirmations, afformations, offirmations) parce qu'ils pensent que répéter la même phrase, ou les mêmes phrases, est une insulte à leur intelligence.

Que répéter  (soit activement par la parole soit passivement par l'écoute) de cette manière les ramène au rang de "zombies" stupides et décérébrés.

Alors peut-être est-il bon de faire le point sur la répétition.

La répétition est la mère de tous les apprentissages. Il n'y a pas d'apprentissage sans répétition.

Je répète : il n'y a pas d'apprentissage sans répétition.

Comment se fait-il que vous sachiez parler français ?

Parce que vous avez entendu vos parents répéter mille ou dix mille ou cent mille ou des millions de fois les mêmes mots. C'est comme ça que vous les avez appris, ces mots. Supposons que votre maman vous ait dit une seule fois votre prénom. Aujourd'hui, vous ne sauriez pas comment vous vous appelez !...

Tout ce que nous savons bien, nous le savons bien parce que nous l'avons répété sans relâche. Vous savez bien conduire parce que vous avez répété les mêmes gestes des milliers ou des millions de fois.

Y a-t-il une manière d'apprendre sans répétition, ou avec peu de répétition ?

A ma connaissance, non. Et chaque fois que l'école a voulu enseigner aux élèves en faisant l'économie de la répétition, de façon purement ludique, avec des activités "variées"... les élèves n'ont rien appris. C'est la répétition, non la variation, qui permet l'apprentissage. Bien sûr, répéter mille fois mille exercices différents vous apprendra davantage que d'en répéter mille fois un seul. Mais ça ne prouve rien en faveur de la variation.

Nous aimons tous ce qui est varié. La répétition nous lasse. Donc, il est nécessaire de varier un peu pour soutenir l'attention d'un élève... ou sa propre attention. Mais quand on laisse tomber la répétition et qu'on lui préfère la variation, on n'apprend plus.

On se distrait.

Ce sont les personnes qui, figées devant leur télévision, zappent de programme en programme, ou se laissent absorber par les images sans cesse différentes d'une chaîne fondée sur la variété, qui ont l'air de zombie. Leur esprit diffus s'éparpille, il est promené dans tous les sens par les "divertissements" qui les fascine, tels des badauds ravis secoués dans tous les sens par des montagnes russes, et autres attractions foraines.

Mais bizarrement, personne ne s'indigne contre la télévision, cette invention diabolique et abrutissante qui nous change en mollusques, en patates de canapé.

La variation incessante des stimuli nous fait plaisir et nous abrutit.
Elle caresse dans le sens du poil notre besoin de nouveauté.
Elle ne nous enseigne rien : elle nous fait oublier.
Comme l'alcool, c'est une drogue propice à l'amnésie.
On regarde la télévision pour les mêmes raisons qu'on boit de l'alcool : pour ne pas se souvenir et pour ne pas penser.

Pour apprendre le piano, il faut répéter.
Pour apprendre l'anglais ou le chinois, il faut répéter.
Et pour apprendre la mentalité de la richesse ou du bonheur, il faut répéter.

Pourquoi est-ce qu'un étudiant potassant son vocabulaire chinois en écoutant en boucle des listes de mots dans son lecteur MP3 ne passe pas pour un zombie ? Il répète, lui aussi !

Toute personne qui veut apprendre quelque chose doit répéter. Elle n'a pas le choix : il n'y a aucune autre route pour atteindre son objectif.

Mais peut-être faut-il creuser un peu plus profond...

La répétition a mauvaise presse de nos jours parce qu'on ne comprend pas qu'elle est intimement liée à la concentration. Pour répéter il faut se concentrer et pour se concentrer il faut répéter. Personne ne peut, du premier coup, se concentrer à 100% sur une nouvelle activité, quelle qu'elle soit. C'est par la voie royale de la répétition qu'on arrive au château somptueux de la concentration.

Notre société (qui ne mérite plus le nom de civilisation) est fondée sur le culte du divertissement, de la distraction et donc de l'éparpillement mental. Mais si vous voulez réaliser vos rêves, vous avez besoin d'être très concentré, au contraire.

Les rayons lumineux du soleil ne peuvent enflammer un bout de papier que s'ils sont concentrés sur un point précis. Tout gagne en puissance par la concentration.

La méthode Coué, les afformations et les offirmations concentrent l'esprit sur des idées précises, jusqu'à ce que ces idées soient acquises en profondeur, de la même manière que vous savez votre prénom en profondeur. Plus on répète, plus l'apprentissage est profond, c'est-à-dire assuré et certain. Vous n'hésitez pas sur vos tables de multiplication parce que vous les avez répétées et répétées. (Ou si vous hésitez, comme moi, c'est parce que vous ne les avez pas suffisamment répétées, comme moi.)

Supposons que vous vouliez être heureux.

On pourrait croire que c'est le cas de tout le monde, mais non. Certaines personnes ne veulent pas être heureuses, ou moins, n'ont pas mis le bonheur parmi leurs priorités.

Supposons donc que vous vouliez être heureux.

Avant de l'être, il y a une mentalité à acquérir. Une manière de penser. Un état d'esprit. Cet état d'esprit, c'est la mentalité des gens heureux. Si vous apprenez en profondeur cet état d'esprit, si vous le faites vôtre, vous serez heureux, parce que vous penserez et que donc vous agirez comme les gens heureux.

C'est aussi simple que ça.

Et pour l'acquérir... rien de tel que la méthode Coué ou les affirmations.

Mais en réalité, si, depuis 1994 il y a mieux que la méthode Coué ou les affirmations.
Ce sont les afformations : rien de tel que les afformations.

Mais en réalité, si, depuis 2013 il y a mieux que les afformations.
Ce sont les offirmations : rien de tel que les offirmations !

Pour l'instant... car il y a toujours mieux à trouver et à faire.
Mais attendant une nouvelle découverte, offirmez !