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28 janvier 2013

Naturellement mince : un nouveau blog !

Bonjour cher lecteur et chère lectrice,
je vous annonce la naissance d'un nouveau blog, "naturellement mince", qui intéressera ceux qui veulent perdre 25 kilos (ou plus, ou moins) sans frustration, ni régime, ni sport. C'est un journal de bord de ma perte de poids...

26 janvier 2013

La vocabulaire et la syntaxe de la volonté

S'il y a bien quelque chose de démoralisant, c'est de vouloir faire (ou ne pas faire) quelque chose, et de ne pas y parvenir...
Par exemple, Josette veut limiter sa consommation d'alcool. Et n'y parvient pas.
Antoine veut ranger son bureau. Et ne le fait pas.
Gudule veut arriver à ses rendez-vous à l'heure. Et finit toujours par être en retard.
C'est une expérience universelle, qu'on peut résumer par ces mots : je veux mais je n'y arrive pas. Et quand elle se répète encore et encore, cette triste expérience érode affreusement le moral.

Comment sortir du cercle vicieux de l'impuissance ?

Dans cet article, parlons seulement d'un point très important et peu connu, voire complètement inconnu : pour faire ce qu'on veut faire (et ne pas faire ce qu'on ne veut pas faire), il faut maîtriser le vocabulaire et la syntaxe de la volonté.

La volonté, tout le monde sait, ou croit savoir, ce que c'est. Je vous propose cette définition : "faculté de choisir".
La syntaxe, c'est d'après une dictionnaire la "Partie de la grammaire qui définit les relations entre les éléments d'une phrase". En simplifiant à l'extrême, on peut dire que la syntaxe c'est l'ordre des mots, et le choix des mots dans la mesure où ce choix a une influence sur leur ordre.

Même quelqu'un qui est impuissant à contrôler son tabagisme a le pouvoir de contrôler sa syntaxe et son vocabulaire. Il peut choisir des mots positifs pour parler de la cigarette, et ainsi pérenniser son esclavage, ou il peut choisir des mots négatifs, et ainsi préparer son évasion. Pareil pour les antidépresseurs. Combien de temps Jessica continuerait-elle à en prendre, si elle les appelait "ce poison" plutôt que "mes médicaments" ?

Mais il n'y a pas que le vocabulaire... Il y a aussi, comme le titre de cet article l'annonce, la syntaxe.

Quelle est la syntaxe de l'impuissance et de l'échec ?

Il faut que j'arrête... Je dois à tout prix arrêter.
Il faut que je m'y mette... Je dois à tout prix m'y mettre.

Quelle est la syntaxe de la volonté ?

J'ai très envie de... Mais je choisis de...

Essayez cette dernière phrase. Par exemple : "j'ai très envie d'en fumer une, mais je choisis de ne pas le faire". Ou : "J'ai très envie de manger, mais je choisis de boire un verre d'eau à la place et d'attendre le repas". La force de ces phrases réside dans l'ordre stratégique (la syntaxe) adoptée : d'abord la pulsion, avouée, assumée, ensuite le MAIS, et enfin le choix libre et personnel que l'on fait.

La syntaxe de l'impuissance et de l'échec suit l'ordre inverse : d'abord ce qui est souhaitable "Il faut que j'arrête", puis, sous-entendu mais bien présent, "MAIS j'ai très envie de..." On commence par le devoir et on finit par le plaisir, autrement dit, on laisse le dernier mot à la pulsion qu'on souhaite surmonter.

Il faut (je répète) faire l'inverse : commencer par donner voix à son désir "j'ai très envie de" puis continuer avec MAIS et mettre en mot ce qu'on choisit de faire ou de ne pas faire à la place.

Si vous intégrez cette structure de phrase "j'ai très envie de... mais je choisis de..." à votre monologue intérieur habituel, vous arriverez petit à petit à surmonter les mauvaises habitudes dont vous voulez vous libérer.



Bientôt "Marre de la vie ?" en livre audio !

Bientôt (un an), Marre de la vie" sera disponible en livre audio.

18 janvier 2013

"Il faut" ou "je choisis" ? Considérations sur la volonté

"Il faut que j'arrête la cigarette..."
"Il faut que je ralentisse sur la bière..."
"Il faut que j'arrête les crises de boulimie..."

Non, quoi qu'en disent certaines personnes, ces petites phrases ne sont PAS une manière de faire appel (en vain) à la VOLONTE pour mettre un terme à une mauvaise habitude.

La volonté est le libre-arbitre, est le choix. Quel libre-arbitre ? Le nôtre. Quel choix ? Le vôtre.

Une phrase impersonnelle telle que "Il faut" fait appel à autre chose : une espèce de loi externe, de nécessité qui n'a rien de personnel. Dire "Il faut", c'est invoquer une loi extérieure à son Moi. Parfois, quand c'est facile, on s'y soumet ("il faut que j'aille faire les courses", et on va faire les courses) et parfois, quand c'est difficile, on ne s'y soumet pas ("il faut que j'arrête la cigarette", et on continue).

Lorsqu'on fait appel à sa volonté, on se dit plutôt :

"Je choisis de..."
"J'ai décidé de..."
"Je ne ferai plus..."
"Je ferai..."
"J'ai pris ma décision."
"Non, merci."
"Oui, je le veux !"

A ce propos, j'en ai assez de lire les innombrables calomnies dans la volonté est la victime.

Combien de fois ai-je lu :

"La volonté ne suffit pas..."
"La volonté est contre-productive..."
"Faire appel à sa volonté a l'effet inverse de l'effet voulu..."
"Vous n'avez pas besoin de volonté..."
"Ma méthode ne fait pas appel à la volonté..."
Etc.

Je vous le dis en confidence : ce genre de discours malsain et démagogique m'écoeure profondément.

La volonté, inutile ou contre-productive ?
N'importe quoi.

Notre volonté est ce qui nous permet d'atteindre nos objectifs petits et grands, que ce soit aussi anodin que lacer nos chaussures ou aussi énorme que nous libérer d'une dépendance à l'alcool ou à la colère, que ce soit aussi banal que préparer un petit déjeuner ou aussi extraordinaire que réaliser nos rêves les plus fous.

Pour changer, j'ai lu hier, dans Le premier verre : alcoolique à 12 ans, un petit paragraphe réconfortant. Il sonne tellement juste :

Cette fois-ci , ils n'avaient pas bu. Nous avons pu approfondir. Expliquer à quel point la volonté est une chose importante. La maîtrise de son corps. De sa vie. De son avenir. Des liens familiaux. Amicaux aussi. Affectifs. Amoureux. 

Le bon sens a déserté les psychiatres, les psychologues et même beaucoup d'auteurs de développement personnel pour se réfugier dans la bouche d'une ex-alcoolique de 18 ans.

Nutella : on nous prend vraiment pour des quiches !

Cet article est d'humeur et n'a pas un rapport bien direct avec le sujet de ce blog, mais je suis sûre qu'en réfléchissant un peu, on peut faire un lien...

L'autre jour, à la fnac, j'ai feuilleté un livre intitulé "Ex-fan des régimes. Une psychologue nutritionniste décrypte les galères de 80 % de femmes avec leur poids"

Ayant moi-même quelques dizaines de kilos à perdre (25 pour être précise), je l'ai feuilleté. Et là, je tombe sur cette phrase, que je cite de mémoire :

"De nos jours, on critique beaucoup le Nutella [...] Mais aucun aliment ne vous veut du mal. Aucun aliment n'est méchant." 

Et c'est là que je me dis - et que je vous dis - on nous prend vraiment pour des quiches.

Aucun aliment ne nous veut du mal ?
Aucun aliment n'est méchant ?
Le Nutella ne VEUT pas nous rendre malade et obèse ?

Et moi qui, dans ma pauvre tête pré-logique et pré-rationnelle, croyais que le couteau voulait couper, que l'ampoule désirait très fort briller, que la roast-beef était impatient d'être manger, et que les peaux de banane se réjouissaient de causer tant de dérapages... bref, moi qui croyais que les choses avaient une âme ! Heureusement que l'auteur de "Ex-fan des régimes" est venu éclairer ma lanterne. Heureusement qu'il est venu m'apprendre que non, les choses sont juste des choses : elles n'ont pas de volonté bonne ou mauvaise, elles n'ont pas d'intention.

Vous voyez dans quel mépris on nous tient, nous lecteurs ?

On suppose qu'on est tellement crétin, et en l'occurence crétine (puisque le livre s'adresse à 80 % des femmes), qu'on doit nous apprendre que le Nutella n'a pas de plan pour nous nuire, qu'il ne nous veut pas de mal.

Et le pire, c'est la manière toute rhétorique dont cette pseudo-révélation est utilisée.

Car ce que l'auteure veut dire, ce qu'il suggère, ce n'est pas seulement que le Nutella n'est pas méchant... mais que, puisqu'il n'est pas méchant, on peut lui faire confiance ! On peut le manger !

Quel sophisme !

Car il n'y a pas que le Nutella qui ne nous veut pas du mal. Le cyanure non plus ne nous veut pas du mal. Ni les catastrophes naturelles. Ni les virus mortels. Rien de tout cela ne nous veut du mal puisque rien de tout cela n'a de volonté libre et d'intention.

Revenons à ce pot de Nutella.

Lui ne nous veut aucun mal (et aucun bien), mais peut-être que ceux qui le fabriquent ont des intentions, eux ?

Comme celle de gagner un max de thunes, et tant pis pour la santé des consommateurs ?

Les aliments n'ont pas de libre arbitre et n'ont pas de mauvaise intention, mais ceux qui les fabriquent ont un libre arbitre et des intentions pas toujours bonnes.

Triste monde, où nous sommes empoisonnés par les fabriquants de Nutella, et pris pour des quiches par les défenseurs du Nutella.
Triste monde, où tant d'auteurs prennent leurs lecteurs pour des crétins, et donc s'emploient à les crétiniser.

NB : je n'ai aucune opinion sur le reste du livre, que je n'ai pas lu. Juste sur cette phrase glanée au hasard. "Ex-fan des régimes" est peut-être un livre génial qui contient juste une phrase débile.

17 janvier 2013

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Bonjour chers lecteurs et lectrices,

aujourd'hui j'ai un cadeau pour vous...

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PS : Profitez tout de suite de cette offre car il se peut que je la retire sans prévenir.

14 janvier 2013

Bonne résolution

A partir de maintenant je répondrai (dans la mesure de mes capacités) à tout commentaire posté sur ce blog.
Je vais même essayer de rattraper mon retard en répondant à tous ceux auxquels je n'ai pas répondu avant. 

"Marre de la vie" bientôt traduit en 7 langues !

Petite info : "Marre de la vie" sera traduit et publié l'année prochaine en anglais, espagnol, allemand, italien, portugais, japonais et russe. 

11 janvier 2013

Il ne faut pas toujours aller jusqu'au bout

Aller jusqu'au bout, oui ; mais pas quand on avance dans la mauvaise direction.
Si vous avez cette prise de conscience fugace "je ne fais pas ce que je dois faire...", ne la chassez pas de votre conscience sous prétexte que vous avez pris une certaine route, et qu'il est trop tard pour en changer.
Il n'est jamais trop tard pour changer de route.
Jamais trop tard pour rebrousser chemin.
Ne vous laissez pas emprisonner par vos choix d'hier (ou de ce matin). Le présent est l'espace de tous les possibles, le carrefour de toutes les routes. Vous avez le choix et personne ne peut vous condamner à continuer sur votre lancée, si vous avez compris que votre énergie était mal dirigée.
Vous avez été peut-être trop... ou pas assez... ; ce n'est pas une raison pour vous entêter par crainte de faire face à vos erreurs. Qu'elles ne vous privent pas de votre libre-arbitre.
Vous vous êtes trompé ?
Excusez-vous.
Repartez à zéro.
Même si vous vacillez, tâtonnez, trébuchez, et même rampez, mieux vaut avancer clopin-clopant dans la bonne direction que de courir comme un dératé dans la mauvaise.

Il ne faut pas toujours aller jusqu'au bout.
Il ne faut pas toujours s'accrocher à ces décisions d'hier.
Il ne faut pas toujours persévérer.