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25 avril 2009

La dépression, une maladie ?

Deux faits contredisent la vérité officielle.

Le premier, c’est l’ignorance où les scientifiques demeurent quant à l’origine réelle des troubles mentaux en général, et de la dépression en particulier. Ils avouent ne rien y comprendre : la dépression reste, disent-ils, inexpliquée. Ils ne savent vraiment pas ce qui la cause. Ils ne savent même pas si elle est d’origine biologique ou non.

Cette ignorance ne colle pas avec la thèse de la dépression-maladie : comment peut-on être sûr que la dépression est une maladie, alors qu’on ne sait même pas ce qui la provoque ?

Le deuxième, qui découle du premier, c’est que, malgré les apparences, on ne « soigne » pas la dépression comme les maladies organiques.

Si la dépression était une vraie maladie, tristesse, angoisse et piètre estime de soi ne seraient que les symptômes ou les conséquences d’un problème physiologique précis. Aussi lorsque quelqu’un se présente, démoralisé, chez son médecin, celui-ci devrait l’examiner sous toutes les coutures, et probablement lui faire faire un test - sanguin, urinaire, ou autre -, une radio ou un scanner, pour savoir si son état d’âme est uniquement un état d’âme, ou si c’est la conséquence directe d’une « dépression », maladie au sens strict.

C’est ce diagnostic d’un état physique qui devrait permettre de savoir si l’on est bien atteint de dépression, et pas seulement de vague à l’âme ou d’une autre maladie biologique (cancer, hypothyroïdie, etc.) qui pourrait être à l’origine de cet abattement.

Or dans les faits, c’est rarement à la suite d’un examen physique que les gens sont diagnostiqués dépressifs, et s’ils le sont, ce n’est pas positivement, parce que la maladie « dépression » a été identifiée, mais négativement, parce qu’aucune maladie biologique n’a été décelée. Autrement dit, ce n’est pas la présence d’un problème physiologique précis qui indique au docteur qu’il a affaire à une dépression, mais au contraire l’absence de tout problème physiologique qui le lui donne à penser…

Au fond, lorsque le discours officiel affirme que la dépression est une vraie maladie, ce qu’il dit en réalité, c’est : « Malgré toutes nos déceptions, nous gardons espoir : il n’est pas interdit de penser qu’un jour nous réussirons à prouver que la dépression est une vraie maladie ». Mais a-t-on le droit de travestir ses espérances en certitudes ?

24 avril 2009

Le suicide, poétique ?

Stylé, émouvant, poétique, ténébreux, romantique, élégamment gothique… le suicide se lève lorsque le soleil se couche, tel un vampire élégant - peut-être Lestat.

Tout le monde n’est pas sensible à son charme, mais lorsqu’on va vraiment très mal il est rare qu’on ne lui trouve pas un petit quelque chose, un certain je-ne-sais-quoi d’attirant. En effet d’innombrables films, chansons et livres l’ont enjolivé, vernissé d’art.

Virginia Woolf ne noie sur la belle musique de Philip Glass dans The Hours ; Jacques, le héros du Grand Bleu, plonge rejoindre les dauphins pour voir ce qui se passe lorsqu’on n’a plus d’air ; la jolie chanteuse du groupe Evanescence se jette en nuisette du haut d’un immeuble, et chante sans perdre son sang froid entre le quinzième étage et le sol, qu’elle n’atteint jamais ; dans Histoires de pouvoir, Carlos Castaneda saute du haut d’un précipice parce que c’est tellement toltèque (dans le tome suivant il ne se souvient de rien mais n’a apparemment rien de cassé)… Bref : le suicide est glamour, sexy, poétique, aventureux, spirituel, transcendantal, ésotérique. Et on n’en meurt pas. Enfin si, on en meurt, mais dans une ellipse narrative, en dehors du cadre, de l’histoire, loin des regards fascinés qui s’attardent sur l’envol[1] quelle belle antiphrase pour chute.

Et dans la réalité, ça ressemble à quoi, un suicide ?

Ça ressemble à du sang, du vomi, un corps inerte qui pendouille au bout d’une corde, des intestins qui se vident, une langue qui sort. Ça ressemble à un traumatisme tellement atroce qu’il salit tous les souvenirs associés à celui ou celle qui est mort ainsi, cachet d’horreur, empreinte ineffaçable. Ça ressemble au plus ignoble et sordide héritage qu’on puisse laisser à une famille ou à des amis. Ça ressemble à une malédiction ; ça ressemble à de nouveaux suicides tout aussi atroces, conséquences du premier.


[1] L'Envol de Sarah : Ma fille : sa vie, son suicide est un livre d’Agnès Favre.

15 avril 2009

Un ex-dépressif s'exprime

(Ce n'est pas le même que la dernière fois... son nom est Bill Mann, et j'ai trouvé là encore ses propos sur amazon.com ; il s'exprimait à propos d'un livre, "The Game".)

Traduction :

Il y a quelques années j'étais l'archétype du loup solitaire.
J'ai été très près de me suicider.
J'étais enfermé dans la solitude.
Je voulais des amis et des amantes mais je n'avais aucune idée du moyen de les obtenir.

Ce livre m'a littéralement sauvé la vie...

Il m'a permis de comprendre qu'être SOCIAL, faire des amis et être apprécié est une compétence.

Jusque là, je n'avais jamais réalisé qu'on pouvait s'entraîner à ça et s'améliorer dans ces domaines.

Ce livre m'a conduit sur le chemin du développement personnel... et finalement j'ai pris conscience que TOUT est une compétence.
On peut apprendre dans tous les domaines.
On peut s'entraîner et s'améliorer à n'importe quoi.
Même à être heureux...

Si vous voulez être plus heureux, ou plus attirant, vous pouvez l'être.

Version originale et complète :

A few years ago I was the archetype of the lonely man. I came very very close to commiting suicide in fact, because I felt trapped in isolation. I wanted friends, and I wanted lovers but I had no idea how to get them.
This book quite literally saved my life, in my darkest hour this book introduced me to the concept that being SOCIAL, making friends and being liked was a skill. Until I read this it had never occurred to me you could practice those things and get better at them.
This book started me on a path towards self-improvement in which I eventually realized EVERYTHING in life is a skill. Everything can be practiced you can learn how to be better at anything. Even being happy.
The Game is not a how-to book, it does not teach you all the techniques of pick-up. It's a true story about how some of the first pick-up artists started out. But the Game is an excellent introduction into a sub-culture of men devoted to making their own lives better. It's a primer to the IDEA that if you want to be more happy, or more sexy, or more attractive, you CAN be. You do not need to stay miserable.
Pick-up is ironically, about much much more than getting laid. It turns out that learning to love yourself (which ends up attracting women anyways) is also its own reward.

14 avril 2009

Les Conseils d'un Ex-Dépressif

J'ai trouvé ces conseils d'un EX-dépressif (auparavant suicidaire, maintenant heureux et absolument certain de ne jamais retomber en dépression) sur amazon.com.

Je vous les traduits...

"Je recommande la lecture de livres de développement personnel au lieu de parler à des thérapeutes. J'ai été suivi par plusieurs thrépateutes et je les ai trouvé extrêmement inefficaces : ils ne m'ont pas aidé.

Les livres donnent énormément d'aide et d'information.
Les livres sont à l'opposé des thérapeutes.

Je pense que les thérapeutes ne veulent pas vraiment guérir les gens de la dépression. Ils veulent que les déprimés reçoivent des "traitements" ad vitam aeternam, pour qu'ils ne cessent jamais de payer, de manière à procurer un gagne-pain aux thérapeutes, aux docteurs, et aux compagnies pharmaceutiques.

Je suis contre les thérapies cognitives. Les thérapies cognitives soulignent la bonne manière de penser, mais elles ne vous disent pas ce que vous devriez penser à propos de nombreux sujets. C'est ridicule. L'idée que tout le monde peut tout trouver par soi-même est complètement absurde! Vous devez lire beaucoup de livres qui ont les réponses! Le problème avec la plupart des gens, ce n'est pas tant qu'ils pensent de la mauvaise manière, c'est plutôt qu'il leur manque les informations correctes."


Version originale :

"I recommend reading self help books instead of talking to therapists. I talked to several therapists and found them extremely unhelpful. Books give you lots of help and information. Books are the opposite of therapists. I think therapists are not really interested in curing people of depression. They want depressed people to get "treatments" forever so that they'll keep paying forever, thus providing a living to therapists, doctors, and the drug companies.

I'm against cognitive therapy. Cognitive therapy stresses correct thinking, but it doesn't tell you what you should think about various issues. This is ridiculous. The idea that everyone can figure out everything themselves is absolute nonsense! You need to read lots of books that have the answers! The problem with people is not so much that they think incorrectly but that they lack correct information."

13 avril 2009

Un problème ? Changez le nom

Bien sûr qu'une rose sent toujours aussi bon avec n'importe quel autre nom... mais pour d'innombrables autres réalités, le nom que nous leur donnons a un impact direct sur la manière (positive ou négative) dont nous l'envisageons.

Beaucoup de problèmes cesseraient d'en être, ou prendrait des proportions plus maniables, si nous modifiions un peu notre vocabulaire.

Quelques exemples.

Un écrivain a horreur d' "éditer" son manuscrit. Lorsqu'il remplace ce verbe par "réviser", le processus devient beaucoup plus facile.

Un timide a peur des "autres". Lorsqu'il remplace ce nom par "semblables", la peur diminue : qui a peur de ses semblables ?

Une femme a d'innombrables conflits avec son mari (qu'elle aime pourtant). Lorsqu'elle remplace, dans son vocabulaire intérieur et extérieur, celui qu'elle emploie pour parler et pour penser, "mon mari" par "l'homme de ma vie", la tension diminue.

Voyez s'il n'y a pas un mot qui vous poursuit, un mot qui est associé à un problème que vous avez - et voyez si vous ne pouvez pas remplacer ce mot par un autre, plus positif, moins intimidant.

Par exemple, vous pourriez remplacer "Dépression" par "déprime" ou "état d'âme".

VOUS AVEZ UN ENNEMI A L’INTERIEUR

Même si vous avez envie de croire que vous êtes intelligent, plus intelligent que vous ne l’avez cru jusqu’à aujourd’hui, il y a probablement une petite voix qui vous en empêche.
Une petite voix aigrelette qui vous dit : « Si tu es si intelligent que ça, comment se fait-il que tu rates tout ce que tu entreprends ?... T’es qu’un raté, t’es qu’un nul, et tu le sais. Ne crois pas à tous ces bobards. Ne te laisse pas aller à avoir de l’espoir, à imaginer que tu vaux quelque chose. Tu ne vaux rien ! » Ou peut-être que la voix s’exprime à la première personne : « Si je suis si intelligent que ça, comment se fait-il que je rate tout ce que j’entreprends ?... » Dans ce cas, vous vous avez juste l’impression de réfléchir. Mais en fait, c’est toujours la voix qui vous sert son baratin malsain.
Tout d’abord, identifions cette voix malveillante.
Ce n’est pas celle de votre surmoi. Ce n’est pas celle de votre conscience. Ce n’est pas non plus celle de votre mère ou de votre père (même si elle ressemble peut-être à la leur). A qui appartient-elle donc ?...
A l’ennemi intérieur.
Une être invisible qui vous chuchote sans relâche au creux de l’oreille de mauvaises idées, de mauvais conseils et fait tout pour casser votre confiance en vous-mêmes. Cet ennemi n’est pas à prendre à la légère : il est vraiment, au sens le plus fort terme, votre ennemi. Il veut votre perte, toute votre perte, et ne veut rien d’autre que votre perte.
Si vous n’êtes pas totalement réfractaire à l’idée du suicide, il essaiera de vous convaincre de passer à l’acte.
Peu importe si l’ennemi intérieur soit un être réel ou un juste une matérialisation de nos mauvais penchants et de nos tendances destructrices et autodestructrices : dans les deux cas, l’ennemi intérieur est là, et s’emploie à nous pourrir, souiller et briser l’existence. Car vous n’êtes pas le seul ou la seule à être doté d’un compagnon de ce genre. Chaque être humain sur cette planète en a un.
Certains thérapeutes et psychologues prétendent que nous devons apprivoiser notre ennemi intérieur (eux l’appellent « l’ombre »). Nous devrions l’apprivoiser, le recycler, l’intégrer, le réintégrer... bref il serait bon de se réconcilier avec lui. Mais l’ennemi intérieur est un ennemi, et le restera. La seule manière dont la chèvre de Monsieur Seguin puisse se réconcilier avec le loup, c’est en le laissant la dévorer : le Mal reste le Mal, même quand on l’aime. L’ennemi intérieur ne lâche jamais le morceau. Personne ne peut l’apprivoiser.
Les psychologues qui s’imaginent qu’on peut vivre en paix avec l’ennemi intérieur se font des illusions sur lui parce qu’ils ont cru à ses beaux discours. Dans la guerre qu’il nous livre, l’ennemi considère que tous les coups sont permis. Mentir ne lui pose aucun problème. Pour vous convaincre de le suivre, il se fera tour à tour agressif et doux, amical - votre meilleur ami… Peu lui importe son masque, tant que celui-ci lui permet de vous convaincre de l’écouter et d’agir selon ses suggestions. Dans tous les cas, ne vous laissez pas leurrer.
On ne peut pas éliminer complètement l’ennemi intérieur. Mais ça ne veut pas dire qu’il y a rien à faire contre lui.
Il y a d’abord à prendre conscience que vous n’êtes pas lui, et qu’il n’est pas vous. L’ennemi a beau jeu tant qu’on ignore sa présence. On est d’autant plus manipulable qu’on prend sa voix pour la nôtre : démasqué, il perd une partie de son pouvoir. Cette voix perfide qui vous souffle ses conseils empoisonnés n’est pas vous, n’est pas votre ça, n’est pas votre intuition, n’est pas votre conscience. Ne faites pas l’erreur de vous identifier à lui.
Mais cette prise de conscience ne suffit pas. Maintenant que vous savez que l’ennemi intérieur est là, comment faire pour lui reprendre le contrôle de votre existence ?
Car si vous êtes profondément et durablement déprimé, c’est qu’il a réussi son coup : il tire vos ficelles, il vous a mis sous ses pieds. En lui reprenant les commandes, vous allez non seulement vous réapproprier votre vie, mais vous libérer de plusieurs tonnes de tristesse, d’amertume et d’angoisse : si vous étiez au septième sous-sol, vous allez enfin voir le jour.
Pour affaiblir l’ennemi intérieur, pour reprendre le pouvoir à cet usurpateur, le programme est simple. Il faut :
1/cesser de l’écouter, de le croire et de lui obéir ;
2/Ecouter, croire et suivre l’autre voix… celle de l’ami intérieur.
Car chaque être humain est accompagné par deux instance : l’une conseille le courage, la patience, la recherche, les efforts, l’optimisme, la gentillesse ; l’autre conseille de piquer une colère, d’insulter ceux qu'on aime, de sauter par la fenêtre du troisième étage, etc. Plus on se met à l’écoute de l’une de ces instances, plus elle parle fort ; plus on suit ses conseils, plus elle en donne ; plus on lui obéit, plus elle devient exigeante.
Si vous n’entendez que la voix de votre ennemi, c’est que vous lui êtes soumis depuis longtemps. Du coup, la voix de votre ami est un chuchotis rare et presque imperceptible. Pour baisser le volume de la voix toxique, vous devez monter le volume de la voix bienveillante.
Je me souviens d’une période où je me sentais profondément déboussolée et paniquée. Pour d’innombrables raisons, ma raison recommençait à vaciller (à cette époque j’avais déjà eu un épisode de délire). C’est alors que j’ai lu je ne sais plus où cette fable : « Un vieux sage indien dit à son jeune disciple : En toi, il y a un loup et un ange qui se livrent à un combat sans merci. A ton avis, lequel va triompher ? Le disciple ne trouve pas la réponse. Le sage finit par la lui donner : celui qui va gagner le combat, c’est celui que tu nourris. »
La vérité contenue dans ces quelques lignes m’a calmée. J’ai senti que ma vie n’était pas complètement hors de mon contrôle, que je ne serai pas broyée par une machine infernale comme de la viande. J’ai compris que, pour ce qui importait le plus, j’avais le choix, et que je l’avais tous les jours : le choix de nourrir le loup ou l’ange.
Le loup, vous l’avez reconnu, c’est l’ennemi intérieur ; l’ange, c’est l’ami intérieur. Chaque être humain est, chaque jour, libre d'écouter l'un ou l'autre, de suivre les conseils de l'un ou de l'autre.
Souvenez-vous que vous n’êtes pas seul.
L’ennemi intérieur ne vous quitte pas d’une semelle. C’est lui qui vous a guidé jusqu’à la dépression et c’est lui qui, s’il le peut, vous mènera jusqu’au suicide – et c’est vous qui avez accepté de le suivre, par inconscience de son existence et de ses véritables desseins. L’ami intérieur est aussi là, tout près de vous. Lui ne veut que votre bien. Il dépend de vous de le nourrir, comme il dépend de vous d’affamer l’ennemi.

09 avril 2009

Vous pouvez être heureux

Vous pouvez être heureux.
Vous l’avez déjà été.
Même si ça n’a été que pendant de brefs instants, vous avez déjà connu cet état de contentement, de joie. Vous étiez en train de contempler un magnifique paysage… ou le ciel bleu et pur… ou vous attendiez un moment de plaisir tout proche : l’arrivée d’un ami, un bon repas, le début d’un film, les vacances. Et l’anticipation de ce moment de bonheur était déjà du bonheur. Ou bien vous aviez eu de la chance : vous aviez gagné quelque chose. Ou bien ce n’était pas la chance : vous aviez gagné grâce à vos propres efforts. En découvrant votre nom sur la liste, vous avez senti votre cœur battre plus fort et se dilater. Peut-être que quelqu’un a admiré votre travail et vous en a fait part, et vous avez ressenti de la fierté. Le bonheur auquel vous avez goûté était peut-être de la quiétude : les éclats joyeux de voix proches et amicales vous bercent tandis que vous glissez dans le sommeil. Ou c’était peut-être la joie de la victoire : le problème de math qui vous résistait vous livre ses secrets ; le robot ménager que vous avez réparé marche à nouveau. Même si ça n’a été que pendant de brèves secondes, vous avez connu la joie, le bonheur et la paix.

03 avril 2009

Les gens heureux pensent "et" - les gens déprimés pensent "ou"

(Ce post est librement traduit/adapté d'un passage de "Les secrets d'un esprit millionnaire"... lecture que je vous conseille.)

Les gens heureux vivent dans un univers d'abondance ; les "dépressifs" vivent dans un univers de pauvreté et de limites où tout manque. Bien sûr, ils vivent tous dans le même monde physique : la différence est dans leur perspective sur ce monde, dans la manière dont ils l'envisagent.

Le leitmotiv des "dépressifs" est : "On ne peut pas tout avoir".

C'est vrai : on ne peut pas "tout" avoir. Mais on peut avoir "tout ce qu'on veut vraiment" - c'est du moins ma conviction.

Les "dépressifs" croient qu'entre une brillante carrière et de bonnes relations familiales, il faut choisir. Qu'entre le travail et le plaisir, il faut choisir. Qu'entre gagner beaucoup d'argent et faire un métier qu'on aime, il faut choisir.

Mais les gens heureux veulent les deux en même temps - et c'est ce qu'ils choisissent.

Les gens heureux ont compris qu'avec un peu de créativité il y a toujours moyen d'obtenir le meilleur de chaque monde.

A partir de maintenant, quand vous serez confronté à une alternative, posez-vous la question : "Comment puis-je avoir les deux ?" Cette question vous arrachera à l'univers du manque pour vous conduire à l'univers des possibilités, de l'abondance et du bonheur.

Vous n'avez pas plus à choisir entre l'argent et le bonheur, ou entre un travail qui vous passionne et une vie de couple épanouie, ou entre l'amour et le respect de vous-même, qu'entre vos bras et vos jambe. Les deux sont essentiels, et vous pouvez avoir les deux.