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27 juillet 2012

Faut-il pardonner à ceux qui nous ont fait du mal ?

En fait, tout dépend de la situation, du contexte (comme toujours, d'ailleurs)...
Les questions générales du type "bac de philo" ne sont que d'une utilité très limitée dans la vie quotidienne, autrement dit la vie réelle.

Supposons par exemple que ceux qui vous ont fait du mal sont morts, ou très très loin de vous, à distance de sécurité. Leur pardonner ne peut avoir que des avantages : la rancoeur ronge celui qui l'héberge.

Mais supposons cette fois-ci que ceux qui vous ont fait du mal rôdent non loin, et que leur pardonner vous amènerait automatiquement à retisser avec eux une relation, des liens.
Est-ce qu'ils ne vont pas recommencer ?
Si c'est probable, s'il est presque certain que dès que vous leur en donnerez la possibilité, ils recommenceront à vous faire du mal, il est plus sage de ne PAS leur pardonner.

Le pardon n'est pas la priorité numéro un ; la priorité numéro un est de se protéger.

23 juillet 2012

Pressé d'être heureux et pressé de mourir : la même impatience ?

Je ne sais plus qui a dit : l'homme heureux est celui qui, acceptant d'être malheureux, cesse de l'être.

Il y a un pouvoir dans le mot "oui".

OUI... j'accepte que les choses soient telles qu'elles sont aujourd'hui.
Heureux ou malheureux, assouvi ou inassouvi (et on est un peu les deux quand on cherche bien), j'accepte ma situation actuelle.

OUI... voici la nuit et je ne peux pas dormir et ce n'est pas la fin du monde.
Même si demain je dois me lever tôt, ce n'est pas la fin du monde.

OUI... j'ai des cheveux gris sur les tempes et ce n'est pas la fin du monde.

OUI... je vais mourir comme tout le monde, et j'en tiens compte.

Être pressé de mourir ou pressé d'être heureux, c'est un peu la même impatience.

17 juillet 2012

De la rancune à la tendresse, de la colère à l'amour et à la paix

Comment passer de la rancune à la tendresse, et de la colère à l'amour et la paix ?
Le plus difficile, c'est peut-être de le vouloir vraiment.
Car pour cela, il faut arriver à faire la différence entre la force et l'agressivité, la douceur et la faiblesse.
Et pour arriver à faire la différence, il faut avoir dépasser le stade de l'extrême faiblesse...

De même (pourrait-on dire) comment arriver à cesser de manger de la viande avariée ?
La première condition, c'est d'avoir autre chose à manger.

La rancune et la colère sont des branches auxquelles on se raccroche quand on est trop faible pour se raccrocher à autre chose...
La viande avariée est la nourriture de ceux qui n'ont rien d'autre à se mettre sous la dent...

Et tant qu'on cherche partout cette force qui nous manque, on ne peut pas, on ne veut pas, lâcher sa rancune et sa colère.

Mais vient le temps où la force est là : ça y est, l'objectif tant désiré est atteint ; on ne veut plus prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, on ne veut plus "prendre sa revanche".

Pourquoi se refuserait-on le droit de vivre ?
Pourquoi faudrait-il un succès spectaculaire pour confirmer notre existence ?
Aux yeux de qui devrions-nous plaire ?

Les spectateurs ne sont pas à la hauteur et nous avons le droit de vivre quoi qu'il arrive.

Quelles que soient les circonstances ordinaires ou extraordinaires de notre existence, nous avons le droit d'être là.
Le droit de respirer, de vivre et de nous réjouir sur cette terre...
Le droit de nous pencher vers plus petit que nous pour l'entourer de notre tendresse...
Le droit de regarder le ciel et le soleil sans mettre de "si", sans poser de conditions...

Pas de "oui, mais...", pas de "tant que ceci n'est pas, je n'existe pas !"

Nous avons le droit, nous avons le droit d'être là.

Mettons-nous bien ça dans la tête et laissons tomber l'obsédant désir de revanche. On ne leur prouvera rien et c'est parfait comme ça ; il y a eu jadis des miracles, et ceux qui les ont vus n'y ont pas cru. Alors qu'est-ce qu'on espère ?

Une fois la force intégrée, une fois que la sève de la victoire coule dans nos veines, nous pouvons lâcher la vieille rancune rance qui empoisonnait notre atmosphère et nous prédisposait à l'agressivité des autres ; une fois la force ressuscitée, nous pouvons congédier la colère, locataire insupportable qui ne payait pas son loyer, et accueillir l'amour et la paix, ces hôtes dont la douceur enchantent, ces locataires idéaux dont l'amabilité émerveille...

Il est tellement plus doux d'être doux que d'être dur !

La rancune et la colère mettent des angles dans notre âme et nous nous cognons contre nous-mêmes à chaque pas... et même sans pas, même immobile, nous nous cognons douloureusement à nous-même.

La tendresse et l'amour mettent des courbes dans notre âme et amortissent les chocs, d'ailleurs il y en a beaucoup moins...

Cherchez la force tant que vous vous sentez faible, et dès que vous l'aurez, cherchez la douceur et la paix : vous les trouverez.

13 juillet 2012

La première lettre de "Liberté"

A force de marcher en direction de tel ou tel lieu, on y arrive.

C'est vraiment une idée réconfortante, quand on y pense profondément...

Car ce n'est pas vrai seulement au niveau géographique : au niveau psychologique/moral/etc., c'est tout aussi vrai.

A force de marcher vers le calme... on y arrive.
A force de marcher vers la force... on la rejoint.
A force de se diriger vers l'amour... on le trouve.

Mais à une condition.

A condition de marcher intelligemment, de se diriger en faisant usage de sa perspicacité.

Notre monde, notre sinistre nouvel ordre mondial, nous fait oublier (et c'est délibéré) cette vérité première.

Il nous enivre et nous étourdit de son bruit, de ses divertissements vides de sens, de sa musique abrutissante. Il veut nous faire oublier que notre intelligence n'est pas un détail.

Il veut nous faire croire que le seul usage que l'on puisse en faire, c'est des études longues.

Alors que nous avons besoin de notre intelligence tous les jours...

Toutes les minutes...

Toutes les secondes.

(Sauf quand on dort, bien sûr!)

Notre intelligence est un trésor infiniment précieux et qui renonce à faire usage de la sienne est un pauvre malheureux destiné à rester, ou à le devenir.

Ne vous laissez pas hypnotiser par les sirènes virtuelles que des gens très puissants et très méchants jettent devant nos yeux comme autant d'appâts. Ils voudraient nous voir frits. Ou en papillotes.

Ne vous laissez pas persuader par ceux qui incarnent, soi-disant, la sagesse inverse - ceux qui disent "tout est bien, tout est parfait... vous avez choisi votre vie jusque dans ses ultimes conséquences, jusque dans les circonstances de votre naissance. Vous voulez tout ce que vous avez, vous avez juste oublié..."

Non, on ne veut pas toujours les conséquences de ses actes.

Et ceux qui mangent du sucre jusqu'au cancer ne cherchaient pas le cancer !

Mais ils l'ont trouvé.

Nous devons nous servir de notre intelligence pour choisir notre route ; nous devons nous servir de notre intelligence pour anticiper : qu'y a-t-il au bout de chemin où vous cheminez ? Si vous n'aimez pas votre destination, changez de direction.

Condition préalable : réfléchir.

Marcher avec insouciance sans chercher plus loin que le bout de sa journée, de son nez, c'est courir à la catastrophe. Les routes qu'on dévale aveuglément ne mènent jamais au sommet, à aucun sommet.

Servez-vous de votre intelligence tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes, toutes les secondes.

Le Nouvel Ordre Mondial qui est déjà là veut votre abrutissement car abrutissement rime avec asservissement.

La première lettre de liberté est un L ; c'est aussi la première lettre de logique.

La logique donne des ailes quand on s'en sert ; l'intelligence est le plus précieux cadeau qui nous ait été donné. Servons-nous en.

08 juillet 2012

Ne soyez pas esclave de la Liberté !

Paradoxal, n'est-ce pas ?...

Et pourtant, je me souviens de cet homme triste, sale et mal habillé dans le métro. Il chantait dans l'espoir qu'on lui donnerait un euro ou deux, juste de quoi survivre.

Sa chanson (dont il était sans aucun doute l'auteur) ressemblait à une tragique chanson d'amour :

"Pour toi, j'ai perdu mon travail...
Pour toi, j'ai quitté ma femme..."

Pour quelle cruelle maîtresse ?

C'est ce que le refrain révélait :

"Pour toi... MA LIBERTE !"


Alors je vous le dis... Ne soyez pas esclave de votre liberté. Elle exige peut-être de vous des choses excessives et déraisonnables, comme de papillonner sans cesse de femme en femme ou d'homme en homme, comme de quitter votre travail pour errer seul dans le Grand Nord...


Peut-être même qu'elle vous demande de vous tuer, ça ne serait pas la première fois qu'elle demande ça à quelqu'un...


Montherlant affirmait que « le suicide est le dernier acte par lequel un homme puisse montrer qu'il a dominé sa vie "... autrement dit, il y voyait une preuve de liberté. Et Montherlant s'est tué.


Mais liberté, en fin de compte, ce n'est qu'un mot.


Surtout quand on ne précise pas liberté DE QUOI. 

Dans les sociétés secrètes qui ont préparé la révolution, ce mot est passé à l'état de fétiche et d'idole, et puis on a fait couler le sang, beaucoup de sang, des fleuves de sang, pour satisfaire aux exigences démesurées de ce mot-là.

Liberté... liberté... liberté...

Ne soyez pas esclave d'une notion qui est peut-être truquée. Prise sous un autre angle, "liberté" se lit "esclavage".

05 juillet 2012

JUNG : que faut-il penser de ses théories ?...

Jung a une image plus sympathique que celle de Freud.
Jung n'est pas associé avec des notions glauques telles que "le complexe d'Oedipe".
Jung a inventé la notion "d'inconscient collectif".
Jung a des théories plus chatoyantes et plus séduisantes que celles de Freud.

Mais en disant cela, on ne dit encore pas grand chose...

Il faut gratter et creuser un peu.

Tout d'abord, cette notion d' "inconscient collectif"...

Voici ce qu'en dit Wikipédia :

Comme le résume le psychothérapeute jungien Gerhard Adler : « l'inconscient collectif, reprenant en substance les dires de Jung, est le dépôt constitué par toute l'expérience ancestrale depuis des millions d'années, l'écho des événements de la préhistoire, et chaque siècle y ajoute une quantité infinitésimale de variation et de différenciation ». De manière générale, dans l'œuvre de Jung, le concept désigne l'ensemble des représentations de l'imaginaire humain, ainsi que le note Salomon Resnik : l'« inconscient pour Jung est la matrice de toute affirmation métaphysique, de toute mythologie, philosophie et religion. L'individu fait partie d'un code universel qui s'exprime sous forme d'archétypes »

Donc, supposons par exemple que Barnabé voit Julie sous les traits de la méchante sorcière de Blanche Neige, cet archétype de "la méchante sorcière" relève de l'inconscient collectif.

Et là, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y a déjà un problème.

Un problème de logique.

Car "collectif", d'accord, mais INCONSCIENT ?

En quoi la sorcière de blanche neige est-elle inconsciente ?

Je veux dire, Barnabé connaît consciemment l'existence de cette sorcière... et il pense consciemment que Julie lui ressemble !

Le fatras mythologique divers que Jung désigne sous le terme "inconscient collectif" n'a rien de secret, rien de caché, rien d'inconscient en somme !

Jung a voulu raffiné la théorie freudienne en ajoutant un étage. Il y avait le Surmoi, le Moi, l'inconscient, il a rajouté à ce premier inconscient qu'il qualifie d'individuel la notion d'inconscient collectif.

Certes, nos représentations et schémas psychologiques sont pour une bonne part communs à beaucoup d'autres, mais cela nous donne-t-il le droit de les qualifier d'inconscients ?

Quel rapport y a-t-il entre "inconscient" et "collectif" ?

Bon, peut-être que chez certaines personnes effectivement les mythes jouent comme des structures cachées qui façonnent leur manière de voir le monde... mais chez beaucoup d'autres les mythes jouent comme des structures apparentes !

Je cite encore Wikipédia :

" Il existe ainsi un symbolisme inconscient qui ne suppose, chez Jung, ni refoulement ni censure"

S'il n'y a ni refoulement ni censure, pourquoi parler "d'inconscient" ?

On devrait plus logiquement parler de "conscient collectif" !

Mais "conscient collectif", c'est fade. Y a plus de secret, plus de frisson, plus de mystère !

Ensuite, la vie - privée - de Jung.

Vous allez me dire "on s'en fiche ! l'important ce sont ses idées..."

Mais vous auriez tort de séparer les deux, car il y a souvent un lien... surtout quand, comme pour Freud ou Jung, la théorie est une création personnelle. (Ceci dit je ne chercherai pas à faire le lien ici - je dis seulement qu'il doit y en avoir un.)

Jung, d'après le Dr Scagnelli, a été agressé sexuellement quand il était petit.

Il a agressé sexuellement, toujours selon le Dr Scagnelli, l'une de ses patientes très perturbées à l'époque où elle était hospitalisée sous sa responsabilité. 

La rupture entre Freud et Jung rendit Jung dépressif et suicidaire pendant plusieurs années. 

Tout cela ne nous dit pas ce qu'il faut penser de Jung et de ses théories... Mais permet de brosser un portrait plus complet du personnage.

On a parfois qualifié les théories de Jung de "mystique" - elles vont puiser en effet dans la tradition de l'occultisme, de l'hermétisme. Les "symboles" qui lui sont chers sont aussi chers aux coeurs des franc-maçons, rose-croix, etc.

Symboles ayant une multitude de significations qu'on découvre, tel un oignon qu'on pèle, à mesure qu'on mette en grade dans la société secrète (ça rime avec secte)...

Labyrinthe séduisant mais ce genre de jeux de miroir aide-t-il à mener une vie droite ?

02 juillet 2012

La confiance en soi : qu'est-ce que c'est, au fait ?...

Il y a énormément de livres publiés sur la confiance en soi (comment la développer, la booster, l'acquérir, la reconquérir) ce qui laisse penser que beaucoup de gens en manquent.

Mais la plupart du temps, ces ouvrages font l'impasse sur la définition : qu'est-ce que la confiance en soi ?

Apparemment, l'expression ne pose pas de problème...

Mais encore faut-il savoir quel est ce "soi" auquel on fait référence.

Avoir confiance en soi, est-ce avoir confiance en sa beauté ?
En sa capacité à jouer du piano debout ?
En la propreté de ses ongles ?
En son look ?
En sa maîtrise parfaite de la langue française (ou anglaise, ou chinoise, etc.) ?
En son aptitude à se débrouiller dans la jungle, si par malheur on y était largué seul la nuit sans vivres ?

Après tout, la "confiance en soi" pourrait bien chapeauter toutes ces confiances-là... et bien d'autres encore.

Dans ces conditions, qui pourrait bien avoir complètement confiance en soi ?

Ce serait de la folie, de l'inconscience !

Car personne ne maîtrise parfaitement tous les domaines de son existence... Se méfier de soi dans certains domaines relève du pur bon sens.

Et pourtant, la confiance en soi est quelque chose de désirable...

Donc il faut resserrer et préciser : en quoi a-t-on confiance, quand on a raison d'avoir confiance en soi ?

D'après moi, en 2 points fondamentaux :

1/ En sa capacité à voir, entendre, raisonner, juger et comprendre.
2/ En sa capacité à atteindre ses objectifs, les buts que l'on s'est fixé.

Un professeur montrait le ciel étoilé à travers un télescope à ses élèves. Tous voyaient ce que le professeur leur demandait d'observer, mais le dernier élèves dit : "je ne vois rien... c'est tout noir". Le professeur lui dit de regarder mieux, l'élève persiste : "je ne vois rien!" Le prof s'énerve et finalement, vérifie en regardant lui-même dans le télescope.

Puis, se relève en faisant une drôle de tête : le capuchon était resté sur la lunette de télescope. Aucun élève n'avait rien vu ; seul le dernier avait eu le courage de le dire.

Cet élève qui dit "je ne vois rien!" quand tous ses camarades s'extasient devant les étoiles a confiance en lui au sens un.

Il a confiance en sa capacité à voir, entendre, raisonner, juger et comprendre. Puisqu'il ne voit rien, il dit qu'il ne voit rien. Il ne se laisse pas persuader par la pression de ses pairs qu'il voit des étoiles.

Beaucoup de gens manquent de cette confiance au sens 1... Ils n'osent pas voir ce qu'ils voient, entendre ce qu'ils entendent, et aller jusqu'au bout de leurs raisonnements. Ils observent du coin de l'oeil ce que les autres font et disent pour faire et dire la même chose. Ils n'osent pas observer et juger par eux-mêmes. Ils ne font pas confiance à leurs sens, ni à leur bon sens, ni à leur intelligence.

La confiance au sens 2, c'est la confiance en ses capacités cybernétiques (oui, j'aime bien glisser un mot savant de temps en temps...)

C'est-à-dire la capacité à atteindre le coeur de la cible qu'on vise.

Beaucoup de gens manquent aussi de confiance au sens 2, c'est-à-dire qu'ils pensent qu'ils ne sont pas capables d'atteindre leurs objectifs.

Généralement, parce qu'ils croient que le succès doit être atteint dès le premier essai, alors que la réussite n'est réservée qu'à ceux qui persévèrent après un grand nombre d'échecs.

Si vous doutez de votre capacité à atteindre vos objectifs et réalisez vos rêves, n'en doutez plus.
Vous en êtes capable - à condition de vous renseigner, d'essayer, de réfléchir et de persévérer. Plus votre objectif est ambitieux, et plus il faudra de temps et d'efforts pour le réaliser : c'est normal, c'est logique, c'est inévitable.

Ne vous découragez pas : renseignez-vous ; essayez ; réfléchissez ; réessayez.

Et vice-versa.

01 juillet 2012

Gratitude

Une fois n'est pas coutume...

Je veux ici remercier tous ceux qui, par leurs commentaires, m'inspirent et me motivent à continuer ce blog, malgré les hauts et les bas de l'existence qui peuvent parfois m'en éloigner.

Ils ont et continuer à jouer un grand rôle dans tout ce que j'écris.