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27 février 2009

Quand on veut, on peut ?

« - On a la vie qu’on veut bien se donner… Essaie d’aller mieux : il suffit de le vouloir… Quand on veut, on peut ! »

Ça ne vous fera probablement pas plaisir à entendre, mais il y a une part de vérité là-dedans. Dans toute réalisation, toute solution, le rôle de la volonté est essentiel. Rien ne se fait sans elle. Mais il faut nuancer le propos. Pour construire un gratte-ciel, faire le tour du monde, écrire un roman, suffit-il de le vouloir ?

Vous hésitez, hein ?

Vous avez envie de répondre : « Oui, mais… » ou « Non, mais… » Et bien, c’est pareil pour sortir de dépression. Pour obtenir le résultat souhaité, il faut de la volonté d’abord, mais il faut aussi bien d’autres ingrédients : réflexion, connaissances, action, temps, etc. Sur le tout, verser plusieurs louches de persévérance.

Ce qui fait que lorsqu’on ne parvient pas à aller mieux, ce n’est pas forcément qu’on ne veut pas, mais plutôt qu’on n’a pas encore réussi à rassembler tous les ingrédients de la recette, où que le plat n’est pas encore tout à fait cuit.
La volonté est une force liée à d’autres forces. Lorsque l’entourage, l’imagination, les convictions et les informations acquises tirent toutes dans le même sens, vers le bas, la volonté asphyxiée n’a pas assez de puissance pour tirer vers le haut. Pour donner son plein rendement, la volonté doit être nourrie et soutenue par d’autres facteurs.

Et si elle ne l’est pas, dites-vous ?

Si elle ne l’est pas, c’est encore à nous de changer d’entourage, de convictions et de compléter nos connaissances. On n’échappe pas à la responsabilité de sa vie.

Traduit dans un langage plus réaliste, « Quand on veut, on peut » donne à peu près ceci : « Quand on veut vraiment, on cherche les moyens ; quand on veut vraiment et qu’on cherche les moyens, on finit par les trouver ; quand on veut vraiment et qu’on trouve les moyens, on finit par les utiliser ; quand on veut vraiment et qu’on utilise les moyens - et qu’on ne se décourage pas - on finit par pouvoir. Et tout ça prend du temps… Il y a loin de la velléité à l’application. »

Le contraire de la dépression

Si l'on définit la dépression comme une "stagnation et/ou naufrage personnel" (point de vue étayé par les nombreux témoignages tels que "j'ai l'impression de tourner en rond", "je m'enlise", "je coule", etc.)...

Le contraire de la dépression est le "développement personnel".

Et comme le remède à une polarité est sa polarité contraire (le remède à la haine est l'amour, le remède à l'indifférence est l'engagement, etc.), le remède à la dépression est donc... le développement personnel.

LISEZ DES LIVRES DE DÉVELOPPEMENT PERSONNEL.

Lesquels ?

N'importe lequel sera mieux qu'aucun, mais vous pouvez commencer par exemple par : "Réfléchissez et devenez riche" - ou par n'importe quel autre livre conseillés dans la rubrique des lectures conseillées (à droite).

26 février 2009

"Peut-on s'en sortir sans antidépresseurs ?"

J'aime bien voir comment les internautes sont arrivés sur ce blog - souvent en posant une question à Google.

L'une de ces questions, c'est : "Peut-on s'en sortir sans antidépresseurs?"

Question qui présuppose qu'on s'en sort forcément avec des antidépresseurs...
Question dont le présupposé est faux.

Voilà la vraie question qu'on devrait se poser :

"Peut-on s'en sortir AVEC des antidépresseurs?"

La réponse est non.

Bonheur et Miroir

Et si le bonheur, c'était de se ressembler ?

De ne constater aucun décalage trop flagrant entre ce qu'on se sent être à l'intérieur, et ce qu'on voit à l'extérieur, dans la glace ?

Et si le malheur, c'était de se dissembler ?

De chercher en vain son reflet dans tous les miroirs, comme les vampires ?

De sentir en soi des possibilités enfouies, trop bien cachées ? Des ambitions qui restent vaines ? Une dignité qui ne parvient pas à se déployer ?

De ne "pas être à la hauteur"... de soi-même ?

D'être en dessous de soi ?

Bien en dessous ?

Et de ne pas réussir à manifester dans le monde réel ce qu'on se sent ou se pressent être ?

25 février 2009

Changer de valeurs, ou changer de vie ?

Lorsqu'on souffre moralement, il y a toujours une de ces deux choses à faire :
- changer de vie pour l'aligner sur ses valeurs ;
- changer de valeurs pour valoriser sa vie.
Les deux sont difficiles - et parfois, les deux sont nécessaires.

Les valeurs sont des références intérieures fixes qui correspondent à notre définition personnelle du bien (ou du mal). Si nous nous y conformons pas, nous ne pouvons nous aimer. Notre image nous déplaît. Nous ne pouvons pas nous voir en peinture, ni dans la glace. Nous sommes divisés entre ce-qui-est et ce-qui-devrait-être. Notre idéal n'est enraciné dans rien : il flotte dans le ciel de ce qui devrait être. Notre réalité manque d'idéal : elle est triviale, déterminée par des "il faut", "on n'a pas le choix", "c'est comme ça" et "on fait avec".

Lorsqu'il y a divorce entre la vie telle qu'on la vit, et les valeurs telles qu'on les conçoit, il y a donc deux manières de corriger la situation :

- modifier ses valeurs, les réviser ;
- modifier sa vie, la réviser.

Mais modifier ses valeurs ne se fait pas comme on modifie l'ourlet d'un pantalon : encore faut-il que cette rectification soit justifiée. On ne change pas de valeurs parce que ça nous arrange, on en change parce qu'on s'était trompé dès le départ.

22 février 2009

Les Exceptions

Les exceptions deviennent la règle. C'est la règle.

Explication.

Vous vous dites : "Bah, c'est pas un petit carré de chocolat qui va changer quoi que ce soit à mon régime..." ou : "C'est pas de ne PAS faire de sport aujourd'hui qui va changer quoi que ce soit à ma santé..." Et, pour un jour croyez-vous, vous laissez tomber votre belle résolution.

Le lendemain, le carré de chocolat est de retour. Mais il est devenu plus alléchant, plus tentant, parce que vous y avez cédé déjà une fois. Le farniente aussi est de retour ; il vous fait de l'œil. "Allez, on le sait, que tu nous aimes... Viens, viens..."

Vous vous dites : "bah, ce n'est pas une petite plaquette de chocolat qui va changer, etc." Vous avez besoin de faire un break dans votre programme ; et puis d'ailleurs, c'est exceptionnel. D'habitude, normalement, en général, vous êtes vraiment très sérieux avec vos bonnes résolutions.

Et bientôt, l'exception est devenu la règle ; la règle a disparu.

Quand vous êtes tenté de faire - ou de ne pas faire - quelque chose, demandez-vous à quoi ressemblerait votre vie si tous les jours vous faisiez exactement la même chose qu'aujourd'hui ?

Ce n'est pas une question rhétorique ; ce que vous faites aujourd'hui a de fortes chances d'être ce que vous ferez les autres jours. On suit la pente que l'on s'est choisi. Chaque "aujourd'hui" est une pierre qui s'ajoute à la maison de nos habitudes. Et nous habitons dans nos habitudes - comme leur nom l'indique.

Si tous les jours, vous faisiez un effort pour... faire telle ou telle chose dont vous savez qu'elle est importante... à quoi ressemblerait votre vie dans un an ?

Et si tous jours, vous choisissiez de vous avachir devant la télé pendant 4 heures... à quoi ressemblerait votre vie dans quatre ans ?

Ne considérez pas aujourd'hui comme une exception ; ne vous dites "ça ne compte pas". Tout compte.

Considérez au contraire aujourd'hui comme le jour le plus significatif, le plus représentatif de votre existence. Celui sur lequel tous les autres jours s'aligneront. Faites ce qui vous paraît le plus sage dans votre intérêt au long terme.

Faites-le aujourd'hui.

20 février 2009

Responsable ?...

En faisant des recherches sur le discours officiel sur la dépression, j'ai pris conscience de quelque chose.
Une tendance très largement répandue dans notre société...

Elle consiste à utiliser "responsable" et "faute" là où il faudrait utiliser d'autres mots.

Par exemple :

La dépression, la faute aux hormones ?
Le déséquilibre chimique, responsable de la dépression ?


Les mots qui conviendraient, dans ces contextes, c'est "à l'origine de" ou "cause de" mais certainement pas "responsable" ou "faute".

ça a l'air d'un détail ? Vous ne voyez pas la différence ?

Ce n'est pas un détail ; il y a une grosse différence.

RESPONSABLE : "Qui doit rendre compte et répondre de ses actes."
FAUTE : " Responsabilité que quelqu'un a dans une action coupable, regrettable."

Autrement dit, il n'y a que les personnes qui peuvent faire des fautes ; il n'y a que les êtres humaines qui sont responsables. Les hormones et les déséquilibres chimiques ne doivent pas répondre de quoi que ce soit ! Ils sont tout au plus des causes, des facteurs.

Mais pourquoi ce bidouillage sémantique ?

Est-ce simplement de l'ignorance, l'inculture qui progresse ?

Je ne le pense pas.

Les médias et l'idéologie dominante cherchent à dissimuler, à occulter le concept même de responsabilité. Le diluer jusqu'à l'absurde est une bonne manière de le neutraliser. On inverse les rôles : ni le dépressif, ni d'ailleurs personne d'autre, n'est responsable... ce sont les méchantes hormones qui le sont !

C'est à elles qu'il faut faire un procès.

Ce qui rappelle ces procédures dirigées, du XIème au XVIIIème siècle, contre des charançons, des chenilles, des mulots, des taupes, des sangliers, des taureaux, etc.

Un jurisconsulte des quinzième et seizième siècles, Barthélemi Chassanée, dut sa réputation à un procès où il avait plaidé pour des rats.

En 1474, un coq est condamné par le magistrat de Bâle, en Suisse, à être brûlé pour avoir pondu un œuf (crime dont il était bien innocent, on s'en doute!).

Les animaux qu'on voit figurer dans les procès criminels sont des porcs, des boucs, des chèvres, des mulets, des chevaux, des chats, des chiens, des coqs. Ils sont arrêtés et mis en prison ; ils comparaissent devant le tribunal ; on les interroge.

Comme ils ne répondent pas d'une manière intelligible, on les torture...
Le procès se termine par une sentence de mort, et l'exécution a lieu au sortir de l'audience, après lecture donnée au coupable de l'arrêt qui le condamne.

On n'en est plus là, certes... mais c'est bien vers le Moyen-Âge qu'on s'oriente, lorsqu'on considère que des processus biochimiques sont coupables de ceci ou de cela, bref lorsqu'on transfère la responsabilité humaine (il n'y en a pas d'autres) sur tout et n'importe quoi.

Alors, que préférez-vous ?

Assumer l'entière responsabilité de votre vie, ou intenter un procès contre des chèvres... ou contre la sérotonine ?

19 février 2009

N'écoutez pas ceux qui ne croient pas en vous

Parmi nos proches, il y en aura toujours qui projetteront sur nous leurs propres sentiments d'incompétence et de faiblesse.

Ils doutent de vous parce qu'ils doutent d'eux-mêmes : et si eux ne sont pas capables, pourquoi le seriez-vous ?...

Leur négativité prend parfois une forme légère, subtile - et donc difficilement repérable. Ils supposent, ils partent du principe que... vous n'arriverez pas à atteindre tel ou tel objectif. Ils le disent comme une évidence. Pour eux ça en est une.

Si vous gobez leur vision, vous n'atteindrez effectivement pas votre objectif.

Si vous partagez leur manière de voir, vous resterez sur le carreau.

C'est comme ça que les rêves meurent, et que les croyances négatives (je ne suis pas capable, pas à la hauteur, etc.) sont confirmées.

A ce propos, qui n'est pas à la hauteur ?
Littéralement ?...
Pas à la hauteur de l'évier, du lavabo, de la table, de la portière ?
Les enfants.

Et ils sont crédules. Ils croient tout ce qu'on leur dit. Ceci explique cela, peut-être.

Si vous croyez ce qu'on vous dit, tout ce qu'on vous dit, vous ne serez effectivement pas à la hauteur. D'une manière générale, les gens nous sous-estiment - parce qu'ils se sous-estiment eux-mêmes.

Et comme ça, tout le monde se tire mutuellement vers le bas.

Parlez-vous à vous-mêmes ; soyez votre coach. N'attendez pas qu'on vous encourage : encouragez vous vous-mêmes. La manière dont les autres vous voient ne doit pas devenir votre réalité. C'est votre propre vision, votre propre rêve, qui doit devenir la leur.

Construisez vos projets dans l'invisible. Soyez - à l'intérieur - ce que vous rêvez d'être. Cultivez vos rêves dans un jardin secret, soigneusement clôturé. N'ouvrez pas trop tôt la porte aux visiteurs. Attendez.

Avancez pas à pas, calmement, résolument, vers vos objectifs. Cultivez votre foi comme d'autres cultivent leurs résédas. Croyez en vous ; croyez en votre capacité de réaliser vos rêves, tous vos rêves.

Vos désirs sont les pressentiments de vos capacités. Si vous désirez telle ou telle chose, c'est que d'une manière ou d'une autre elle est à votre portée.

Napoléon rêvait de diriger la France alors qu'il n'était qu'un petit caporal affamé, dans un coin paumé de Corse. Le rêve est devenu réalité parce qu'il s'y est accroché, parce qu'il ne l'a pas lâché.

Vous aussi, accrochez-vous à vos rêves. Ils vous mèneront à bon port, si seulement vous avez le courage de les suivre jusqu'au bout. Ne vous découragez pas ; se décourager est toujours, toujours la solution de facilité.

Prenez plutôt la pente la plus difficile - celle qui monte. Soyez plus ambitieux que le commun des mortels. Soyez différent de la majorité : être comme les autres, c'est être encore plus nul que les autres. Ne cherchez pas à vous fondre dans la masse ; vous avez tout à y perdre.

Soyez plutôt le gardien fidèle de votre flamme intérieure. Vous seul avez le pouvoir de la garder vivante. Vous seul pouvez devenir qui vous êtes.

Vous seul pouvez triompher des obstacles - et vous seul pouvez renoncer. La responsabilité est entièrement vôtre.

Les autres n'ont aucun pouvoir sur vos décisions.

Des livres à lire et relire

J'espère que VOUS (oui, vous qui êtes en train de lire ce post) allez vous décider à faire quelque chose pour VOUS et acheter et lire au moins l'un des livres que je vais vous conseiller tout à l'heure.

Je l'espère pour vous.

Vous ne vous rendez pas compte de ce que peut faire un vraiment bon livre pour vous. Il n'y a pas de limites aux changements positifs qu'un bon livre peut vous aider à faire dans votre vie !

Et je serais profondément dépitée que vous contentiez superficiellement de lire le titre... alors que c'est le contenu qui peut vous aider.

BREF.

Je viens de lire ce commentaire sur un blog : "Acheter un livre je
sais pas si c'est une bonne idée on ne pense pas forcément a
s'acheter un livre si on a un problème, enfin du moins je le
fais pas..."

La majorité des gens raisonnent comme ça. Ils se privent ainsi de l'arme secrète la plus puissante qu'on ait jamais inventé depuis que le monde est monde.

Voici maintenant les 3 livres que je vous conseille aujourd'hui :

- "Comment dominer le stress et les soucis" que j'ai déjà conseillé mille fois mais c'est pas grave, je recommence. Il est maintenant réédité et donc plus facile à trouver (par exemple sur amazon.fr, taper "Carnegie", ou aller directement ici : http://www.amazon.fr/Comment-dominer-stress-soucis-Carnegie/dp/2080687107/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=books&qid=1235056529&sr=8-2)

- "La science de l'enrichissement"
http://www.amazon.fr/science-lenrichissement-Wallace-D-Wattles/dp/2894361599/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1235056625&sr=1-1

- "La force du focus"
http://www.amazon.fr/force-focus-atteindre-objectifs-personnels/dp/2890922952/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1235056656&sr=1-1

Si vous voulez sortir des limites de votre existence actuelle pour goûter au bonheur, à la réussite (quelle que soit la définition de ce mot) et à l'amour... lisez ces livres.

18 février 2009

de l'importance des objectifs

Rares sont ceux à réaliser à quel point les objectifs sont quelque chose d'essentiel.

Les personnes qui connaissent une réussite brillante dans n'importe quel domaine (amical, professionnel, de couple, familial, etc.) se sont fixées des objectifs dans ces domaines.

C'est une loi.

Loi secrète que le commun des mortels ignore... et de cette ignorance paye les frais.

Une vie médiocre et de souffrance n'a pas besoin de plan. Personne n'a planifié de rater sa vie. Le succès, lui - et quelle que soit la définition que l'on donne de ce mot - demande des efforts et un plan.

Qu'est-ce qu'un objectif ?

C'est quelque chose qu'on met par écrit.

On commence par prendre une feuille blanche, et puis on se demande à quoi ressemblerait sa vie idéale : maison ? conjoint ? et soi-même ? poids ? santé ? caractère ? travail ?

On essaie d'écrire le maximum de détails - et surtout, surtout, on ne cherche pas à être "réaliste". C'est l'idéal qu'on met par écrit.

Après, on y re-réfléchit.
On retravaille la liste. On complète. On étoffe avec des détails.

Jusqu'à ce qu'on ait une image suffisamment précise et exaltante...

Ensuite, on fixe des délais.

Par exemple, dans trois ans... dans cinq ans...

Enfin, on :
- relit ses objectifs tous les jours ;
- se demande comment on va faire pour les réaliser ;
- pose des actes concrets qui permettent de s'en approcher.

ça parait simple - mais ce n'est pas facile. Si les objectifs sont bien choisis (bénéfiques pour soi et pour les autres), ils vous permettront de devenir quelqu'un de mieux, de plus fort, de plus déterminé, de plus volontaire.

Car les qualités s'acquièrent d'une seule manière : en poursuivant des objectifs.

Ah et aussi : pensez à énoncer vos objectifs à haute voix, comme s'ils étaient déjà réalisés. Pensez à vous visualiser les ayant déjà atteints. Pensez à les tourner sous une forme positive.

15 février 2009

Idées, émotions, expériences

Nos vies sont modelées par nos idées.
Mais qu'est-ce qui fait qu'on succombe à telle idéologie plutôt que telle autre ?

Qu'est-ce qui explique que telle jeune femme devienne féministe tandis que telle autre non ?

Certaines émotions, certaines expériences de vie prédisposent à certaines idéologies.

Par exemple, à ma connaissance toutes les féministes radicales ont de mauvaises relations (ou pas de relation du tout) avec leur père.

La rancoeur à l'égard de son père constitue un terreau favorable au féminisme radical. Il y prédispose. Ceci dit, encore faut-il être en contact avec les idées et y adhérer pour le devenir.

Je suppose que de même, une expérience de la guerre prédispose au pacifisme...

Et pour le fatalisme et le désespoir - qui sont eux aussi des idéologies ? Quelle expérience de vie y prédisposent ?
Les expériences du type "j'ai essayé, demandé, etc., et ça n'a pas marché".

L'expérience de l'impuissance prédispose aux idées fatalistes et désespérées.

Il faut donc travailler sur deux niveaux pour s'en débarrasser : -
- au niveau des idées (en s'imprégnant d'idées volontaristes et optimistes) ;
- au niveau de son expérience de vie, on multipliant délibérément les expériences d'efficacité.

être efficace est une expérience, une sensation - si on ne l'a pas ressentie petit, il faut la cultiver adulte. En apprenant et mettant en pratique n'importe quel savoir-faire, que ce soit la cuisine ou une nouvelle langue.

Apprendre ; mettre en pratique ; constater que "ça marche : on a essayé et le résultat est là."

14 février 2009

Votre avis

Bonjour cher lecteur,

si vous pouviez décider de ce que contiendrait un livre sur la dépression, et du genre d'effet qu'il aurait sur vous, que contiendrait-il ? quel effet aurait-il ?

J'attends votre avis.

07 février 2009

Qu'est-ce que l'insouciance ? Et est-elle souhaitable ?

Les enfants en sont naturellement dotés : ils ne se soucient pas du lendemain, et (du moins avant un certain âge) ne se posent quasiment pas de questions existentielles.

Ceci dit, dès 7 ans leur insouciance commence à se dissiper...

L'insouciance est une valeur de notre société. L'idéal hédoniste que les médias nous proposent est un idéal d'insouciance : profiter de la vie sans se poser de question. Carpe diem !

Dépenser sans se poser de question.
Sans se demander de quoi l'avenir sera fait...

Être la cigale qui chante - même si ça implique qu'on se retrouve fort dépourvu lorsque vient la bise.

être gaiement, joyeusement, insolemment superficiel.

Tout miser sur la surface, l'apparence.
Rien sur la profondeur.

Bridget Jones est l'une des héroïnes qui incarne cette tendance.
Du côté masculin... je ne sais pas, il faudrait chercher.

Alors, l'insouciance est-elle souhaitable ?

Pour le savoir, il suffit de comparer ses points positifs et ses points négatifs, ses avantages et ses inconvénients :

AVANTAGES
- Lorsqu'on est insouciant, on est heureux, ou du moins joyeux, ou du moins, sans grande angoisse.
- Lorsqu'on est insouciant, on est en phase avec la société actuelle : aucun décalage, aucun malaise.
- Lorsqu'on est insouciant, on peut oublier qu'on va droit dans le mur quand on y va.

INCONVENIENTS
- Lorsqu'on est insouciant, on est en phase avec la société actuelle : on est aussi stupide qu'elle.
- Lorsqu'on est insouciant, on peut oublier qu'on va droit dans le mur quand on y va.
Ce qui veut dire qu'on va continuer à foncer dans la mauvaise direction.

3 avantages ; 2 inconvénients.
Mais sur ces 3 avantages, 2 sont en réalité des inconvénients : ce qui nous fait 1 avantage contre 2 inconvénients.

Mais en fait, ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité : faut-il réfléchir et se construire, ou ne pas réfléchir et se détruire ?

Car l'insouciance mène, à long terme, à la destruction.

Elle n'est à sa place que chez les enfants de moins de 7 ans.

Chez les individus dont l'âge officiel est supérieur à la majorité légale, elle est un dangereux handicap.

Ne cherchez pas l'insouciance... cherchez à comprendre.

06 février 2009

Théories psychologiques et schizophrénie

ça, moi, surmoi ; enfant, adulte, parent ; parent castrateur, parent protecteur : tout ça dans une seule personne !

Les théories psychologiques abondent en instances intérieures: il y aurait "l'enfant blessé intérieur", le "parent intérieur", le "ça intérieur", etc.

ça fait beaucoup de monde dans une seule personne...

Fascinant peut-être ; dangereux aussi.

Car ces théories fabriquent - au moins au niveau théorique - rien de moins que de la schizophrénie.

Des dédoublement, des triplements et des quadruplement de personnalité.

Se croire divisé, c'est être divisé : il suffit d'y croire pour le devenir. Se croire partagé entre de personnalités multiples, c'est se retrouver tiraillé entre des voix contradictoires.

Le but premier était de mieux se comprendre ; du moins, le but officiel. Le résultat ? On ne sait plus qui est quoi, qui est qui.

Et Lacan peut s'amuser à dire : "ça parle". Qui ? ça. Merci pour lui. Mais ce n'est pas une insulte, allons, c'est de la psychanalyse... Parce qu'il y a une différence ? Aimeriez-vous être traité de "ça" ?

Mais ce n'est pas toi... C'est cette partie de toi qui est "ça".

Quoi ? Un esprit, un djinn, qui aurait pris possession de moi ?

Non... C'était déjà là à ta naissance.

A ma naissance, il y avait moi. C'est amplement suffisant pour un corps.

Les théories psychologiques se faufilent dans l'esprit des gens qui y croient et les fêlent. Ils ne deviennent pas fêlés au sens timbré, mais ils deviennent fêlé au sens qu'ils ont perdu leur unité.

Leur intégrité.

Pour la ressaisir, cette intégrité perdue, décidons une bonne fois pour toute que

1 = 1

Autrement dit, qu'une personne est UNE personne, avec UNE volonté, UNE personnalité, UNE date de naissance et UNE date de mort. Bref : revenons aux principes premiers qui ont si bien marché pour l'humanité pendant tant de siècles, tant de millénaires, avant qu'un barbu sombre au cigare non-phallique décide que c'était trop simple.

Ce n'est pas trop simple : c'est suffisamment simple.

Et si un jour vous rencontrez votre enfant intérieur, blessé ou pas donnez-lui une bonne fessée pour que l'envie lui passe de croiser votre chemin.
Si un jour vous rencontrez votre parent intérieur, montrez-lui muettement la porte pour qu'il comprenne où est la sortie.
Et si un jour vous rencontrez votre "ça", prenez-le en photo parce que beaucoup de monde se demande à quoi il ressemble.

Bref, face à toutes les théories psychologico-schizophrénophiles du monde - que ce soit la psychanalyse, l'analyse transactionnelle, l'astrologie psychologique ou n'importe quelle autre mouture moderne du morcellement du MOi -, adoptez l'attitude revêche et pragmatique du sceptique façon Saint Thomas :

- ça se touche ?
- ça se mange ?
- à quoi ça sert ?

Les réponses - les vraies réponses - les voici : ça ne se touche pas ; ça ne se mange pas ; ça ne sert à rien.

Enfin si, ça sert à rester immobile, paralysé - fasciné par le spectacle de toutes ces instances intérieures qui s'affrontent en un vaste mélodrame invisible :

Le parent intérieur gronde l'enfant intérieur, qui riposte en lui tirant la langue et en allant bouder dans un coin de la psyché ; le ça intervient niaisement en disant "ça parle ! ça parle!" ; l'adulte hausse les épaules et se demande qu'est-ce qu'il est venu faire dans cette galère ; le sale gamin intérieur (lui-même issu de l'enfant intérieur) revient pour donner un coup de pied au parent intérieur, qui immédiatement se change en Grand Méchant Loup intérieur et bouffe tout cru le ça, dont un bout tombe dans l'Inconscient qui se referme avec un bruit effrayant. Et pendant ce temps, ailleurs, dans une autre dimension, l'individu ainsi divisé ne fait rien.

Il est juste couché sur son lit d'hôpital, les yeux dans le vide.

05 février 2009

Une citation à méditer

particulièrement par tous ceux qui se sentent coupables de leurs échecs.

"C'est le fait d'un ignorant d'accuser les autres de ses propres échecs ; celui qui a commencé de s'instruire s'en accuse soi-même ; celui qui est instruit n'en accuse ni autrui ni soi-même."
[Epictète]

Il n'en accuse ni autrui, ni soi-même, parce qu'il a compris qu'un échec est une leçon à tirer, et rien d'autre - ce n'est pas une patate chaude qu'il faut à tout prix donner à quelqu'un d'autre, ou qu'il faut à tout prix garder pour soi en se brûlant les doigts.

03 février 2009

Supprimer l'effet d'une mauvaise lecture

Vous avez lu... tel ou tel livre, ou article.
Et maintenant, ses idées vous collent au crâne. Poisseux poison.
Que faire ?...

3 choses :

- Dans la mesure du possible, changer d'air. Voir du pays. Se plonger dans la Nature, le ciel, le chant des oiseaux, la fraicheur de l'aube. Le rose et le bleu du crépuscule. La sauvagerie d'un monde encore primitif... d'un monde où rien, ou le moins possible, ne rappelle la civilisation.

- Jeter - solennellement ou pas - le livre ou l'article en question. Le brûler. Le bazarder à la poubelle. L'envoyer valser dans le tri sélectif. Bref : s'en débarrasser. Cela ne suffira pas à vous ôter ses idées de la tête, mais cela concrétisera votre intention ferme de les répudier.

- Et enfin... le plus délicat comme le plus efficace : remplacer ses idées par d'autres idées - des idées contraires.

Comment ?

Imaginons que vous soyez tombé sous la fascination de Nietzsche, et que vous ayez maintenant conscience que Nietzsche n'est pas bon pour vous (logique : il n'est bon pour personne). Cherchez une biographie critique de Nietzsche. Cherchez un livre qui s'emploie à démolir la pensée de Nietzsche. Cherchez "contre + Nietzsche" sur Google, ou "délire + Nietzsche". Bref, enquêtez dans la direction inverse.

Si vous ne trouvez rien en français, vous trouverez sûrement dans une autre langue - il est bon d'en connaître au moins une autre...

Mais même si vous ne trouvez rien, vous n'êtes pas condamné à l'impuissance.

Vous pouvez toujours (et c'est même absolument nécessaire) faire des lectures qui vont dans le sens inverse : même si elles ne réfutent pas le(s) livre(s) que vous avez lu, elles vous aideront à vous en distancer. Soyez patient, soyez persévérant : pour effacer l'impression d'1 mauvais livre, il faut 3, 4, voire 10 bons livres.

Quelques bons livres qui combattent les effets des mauvaises lectures :
- les romans de Georges Sand
- Notre capital chance
- Psychocybernétique

02 février 2009

Peut-on être coupable vis-à-vis de soi-même ?

La vie offre assez d'occasions de se culpabiliser sans en rajouter d'imaginaires.
"Culpabilité" est synonyme de "faute morale" - on ne peut être coupable que vis-à-vis des autres. Pas de soi-même.
Bien sûr, on peut s'en vouloir d'avoir commis telle ou telle erreur dont on supporte seul les conséquences.
Mais il ne s'agit pas de "culpabilité" - juste de regret.

D'où vient la tendance actuelle à se considérer coupable vis-à-vis de soi-même ?

D'un dédoublement de personnalité ?
D'une manière de se prendre (trop) au sérieux ?
D'une dérive égocentrique ?

Ce qui est étrange, dans cette tendance, c'est qu'elle remplace la vraie culpabilité - celle que l'on ressent, ou devrait ressentir, vis-à-vis des autres (enfin, qu'on devrait ressentir quand on devrait).

On se culpabilise de s'être fait du mal, on ne se culpabilise plus d'en faire aux autres.
Le nombril est devenu alter ego, semblable, prochain.

"J'ai été tellement cruel, méchant envers moi-même !"

Ce constat ne devrait déboucher sur rien d'autre qu'une décision : à partir de maintenant, j'arrête.
A partir de maintenant, je serai doux et gentil avec moi-même.
Mais bizarrement, il débouche sur :

"Je ne pourrai jamais me pardonner le mal que je me suis fait... C'est ma faute, c'est ma très grande faute !"

Autrement dit, à un premier tort on en ajoute un second : ce sentiment de culpabilité accablant et absurde.

Le problème est peut-être dans une définition biaisée, erronée de l'innocence et de la culpabilité.
Être innocent, c'est ne pas nuire aux autres.
Être coupable, c'est nuire aux autres.

Quelqu'un qui s'auto-mutile n'est pas coupable et ne se retrouvera pas devant un tribunal - même s'il se fait du mal et que ce n'est certainement pas le choix le plus sage.
Quelqu'un qui mutile quelqu'un d'autre est coupable et se retrouvera devant un tribunal - enfin, on l'espère.

Simplifiez, si elle est compliquée, votre relation avec vous-mêmes. Vous êtes vous-même, inutile de compliquer tout en vous prenant pour quelqu'un d'autre. Il n'y a pas deux personnes, il n'y en a qu'une. Si vous faites n'importe quoi, effectivement les conséquences seront pour vous, mais vous ne serez coupables que si c'est à quelqu'un d'autre que vous faites n'importe quoi.

Faites la différence : il y a vous et il y a les autres.

Faites la différence : il y a les erreurs et il y a les fautes morales (ie : le mal que l'on fait aux autres).

Au lieu de vous demander "comment faire pour me pardonner ?", demandez-vous plutôt : "comment faire pour corriger cette erreur, tirer profit de cette erreur, tirer la leçon de cette erreur, ne pas reproduire cette erreur ?" La vie continue ; ce qui est déterminant, ce ne sont pas vos (mauvais) choix d'hier, mais vos bons choix d'aujourd'hui. Vous n'êtes pas fini, vous venez tout juste de commencer.

La vie se renouvelle jusqu'à ce qu'elle s'achève, et nous aussi, nous nous renouvelons jusqu'à la mort. Chaque matin nouveau est une chance en or : à nous d'en tirer parti.