Recevez gratuitement les 20 premières pages du TRESOR + LA LETTRE BLEUE


 

30 juillet 2008

L'Agenda 2008-2009 est arrivé ! (4)


http://www.lulu.com/content/3366897

L'Agenda 2008-2009 est arrivé ! (tris)


http://www.lulu.com/content/3366008

L'Agenda 2008-2009 est arrivé ! (bis)


Le voici le voilou... avec une autre couverture.

http://www.lulu.com/content/3290946

L'Agenda 2008-2009 est arrivé !


Commandez-le dès maintenant si vous voulez être vraiment sûr de l'avoir en Septembre... Lulu a des délais de livraison assez variables et capricieux.

Pourquoi un tigre me direz-vous ?... Et bien tout simplement parce qu'il émane de cet animal une impression de force et de calme - et que lorsqu'on s'organise, qu'on planifie et qu'on s'introspecte, ce qu'on cherche, c'est plus de maîtrise de sa vie.

La petite irrégularité de l'image (en bas à droite) est "hors" d'impression, et n'apparaîtra pas sur l'agenda réel.

Vous pouvez consultez l'aperçu - qui vous donnera une idée des citations contenues dans l'Agenda, et de la manière tout à fait originale dont il est conçu - en cliquant ici :

http://www.lulu.com/content/3363604

Et bien sûr, le commander !

28 juillet 2008

A ceux qui s'imaginent que j'ai de la volonté...

Je suis exactement comme vous : je n'ai pas un gramme de volonté supplémentaire.

Et j'ai mes périodes de découragement, de "ça va JAMAIS marcher"... "je ne suis PAS CAPABLE d'y arriver..." je ne suis PAS A LA HAUTEUR..." "j'en ai MARRE..."

Mais - oui, il y a un mais - j'essaie de nourrir l'autre côté, le côté volontaire-optimiste-persévérant-patient. Et de déshydrater et d'affamer le côté vélleitaire-jemenfoutiste-nihiliste-désespéré.

Je nourris le bon côté par des lectures ; j'affame le mauvais côté en lui refusant toute nourriture (sauf un petit morceau de musique triste de temps en temps, le moins souvent possible).

Ce ne serait pas possible si je n'étais pas aidée dans cette tâche ; cependant, ce qui est déterminant au long terme, c'est cette volonté constante de devenir plus constructif/ive - et heu, oui, soyons honnête, l'aide reçue est tout aussi déterminante.

Il faut juste savoir où la chercher...

Ils sont bêtes ou ils font exprès ?

Un article sur le site Doctissimo : la dépression est-elle héréditaire ?... En voici un extrait :

"Comment déterminer les prédispositions à certaines maladies psychologiques ? Hérite-t-on du caractère dépressif de ses parents ? Pour tenter de répondre à ces questions, les 380 enfants participant à cette étude ont été divisés en quatre groupes :

  • Ceux dont les parents souffrent de dépression et de crises de panique ;
  • Ceux dont les parents souffrent uniquement de crises de paniques ;
  • Ceux dont les parents souffrent uniquement de dépression ;
  • Ceux dont les parents ne souffrent d’aucun des ces troubles.

En comparant ces échantillons, les psychiatres du Massachusetts General Hospital ont observé de légères différences :

  • Les crises de paniques et les tendances à l’agoraphobie des parents sont corrélées avec ce même type de problèmes chez l’enfant.
  • Les dépressions majeures des parents semblent entraîner chez leur progéniture des risques élevés de phobies sociales, de troubles majeurs du comportement et de la sociabilité ainsi que le développement de dépressions. Ces enfants ont neuf fois plus de risques d’être confrontés à des dépressions majeures que ceux dont les parents ne présentent aucun trouble.
  • Si les parents cumulent dépression et crises de paniques, les enfants seraient plus susceptibles de développer des crises d’anxiété de différents types. [...]
Si l’hérédité de ce trouble semble aujourd’hui se confirmer, il ne faut pas pour autant négliger la prise en compte des facteurs environnementaux."

C'est toujours la même rengaine. Est-ce que ce journaliste ne sait pas raisonner, ou est-ce qu'il le fait exprès ?... Difficile à dire.

Reprenons les choses à la base :

Hérédité : transmission des caractères d'un être vivant à ses descendants ; qui est transmis de génération en génération par voie de reproduction. Le développement de la génétique donne à la notion un contenu précis. Quand on parle d'une maladie "héréditaire" on parle d'une maladie qui est transmise par les gènes.

Hérédité a eu, par le passé, un sens beaucoup plus large : celui d'héritage (ce qu'on reçoit de ses parents). Mais de nos jours, c'est hérédité au sens moderne qui prime : le mot évoque quelque chose d'inéluctable, de fatal... de génétique. Et effectivement, lorsqu'on a reçu de ses parents des yeux bleus, rien n'y pourra jamais rien changer. Lorsqu'on croit que sa dépression est héréditaire, ce qu'on croit en réalité c'est que c'est foutu, on ne pourra jamais en sortir...

Ce qui est important ici, c'est de noter que l'hérédité est ce qui transmet de génération en génération par voie de reproduction. Qu'un bébé chinois se mette à parler chinois ne signifie pas qu'il a acquis cette langue par voie de reproduction, même si ses deux parents parlent chinois : il l'a acquise par voie d'éducation. Si le bébé chinois étaient élevé par des suédois, il apprendrait le suédois.

Autrement dit, il y a ce qui se transmet de génération en génération par les gènes (l'hérédité) et ce qui se transmet de génération en génération par l'éducation, le conditionnement, la culture, les traditions, etc. S'il fallait donner un nom à ce type de transmission, on pourrait parler d'héritage (au sens large : langue, idéologie, habitudes, etc.)

L'hérédité est une sorte d'héritage biologique ; l'héritage est une espèce d'hérédité sociale.

A la différence de l'hérédité, l'héritage n'a rien de fatal ou d'inéluctable : le chinois peut apprendre le suédois, le cannibale peut devenir végétarien, l'américain peut perdre son arrogance, l'arabe peut arrêter de se plaindre, le norvégien peut devenir expansif, le parisien peut apprendre à sourire, etc.!

L'être humain est - ou du moins peut être - en constante transformation ; il suffit qu'il le veuille et qu'il se donne les moyens de faire ou refaire son éducation sur de nouvelles bases.

Pour revenir à l'article incriminé, ce qui est contestable ce ne sont pas les faits rapportés (les enfants de dépressifs sont nettement plus dépressif que la moyenne) que la conclusion que le journaliste en tire, et qui n'est absolument pas conséquente :

"Si l’hérédité de ce trouble semble aujourd’hui se confirmer, il ne faut pas pour autant négliger la prise en compte des facteurs environnementaux"

L'hérédité dont il est question n'a rien de génétique ; c'est seulement un héritage : lorsqu'on vit et qu'on est élevé par des adultes dépressifs, on a bien évidemment beaucoup plus de probabilité de le devenir. De même que lorsqu'on est éduqué par des gens de la campagne, on a beaucoup plus de probabilité d'apprendre à se servir d'un tracteur ! Il est absurde d'opposer, ou même de distinguer, cette "hérédité" familiale et éducationnelle des "facteurs environnementaux" : le fait de vivre avec des parents dépressifs EST en lui-même un facteur environnemental !

Je résume.

L'auteur de l'article oppose "hérédité" et "facteurs environnementaux" (influence de l'entourage). Or cette opposition n'a pas lieu d'être : de toute évidence la dépression des enfants dont les parents sont dépressifs est un héritage qui se transmet par l'exemple, l'éducation..., autrement dit par l'influence de l'entourage - de même quelqu'un dont tous les amis sont dépressifs a plus de chances de le devenir ! Cette explication est tellement naturelle, qu'il n'y a aucune raison de la refuser tant qu'on n'a pas trouver des preuves claires qui la contrediraient.

Cette distinction artificielle entre "hérédité" et "facteurs environnementaux" conduit le lecteur à penser que la dépression est génétiquement héréditaire - ce qui n'est absolument pas le cas, ou du moins, ce que les faits relatés par l'article ne tendent absolument pas à prouver.

Pour prouver que la dépression est une maladie génétique, il faudrait prouver que les personnes dépressives ont un gène en moins, un gène en plus, ou un gène abîmé par rapport aux autres.

Cette démonstration n'a jamais été faite, et ne sera probablement jamais faite.

17 juillet 2008

Excroissance

Vous avez déjà eu cette sensation ?... Celle de ne pas exister ; d'être loin, très loin de soi... Et quand le téléphone sonne dans un rêve, la personne qui nous parle à l'autre bout du fil, celle que l'on n'arrive pas à identifier, c'est nous-mêmes.

Lorsque j'avais 25 ans, j'ai rencontré une étudiante (de lettres, comme moi) qui était toute ronde, qui portait des robes colorées, et qui parlait, marchait... d'une manière naturelle.

Moi, j'étais mince, vêtue de gris ou de beige. Et je m'ennuyais sans trop oser en prendre conscience à des conférences si soporifiques que les professeurs qui y assistaient s'y endormaient pour de bon.

Il FALLAIT que j'y assiste - je ne sais même plus pourquoi...

Sur les photos de l'époque, je suis vraiment jolie et je souris. Mais ces photos-là me rappellent comment j'étais à l'intérieur, comment je me sentais, ou plutôt, comment je ne me sentais pas.

Je n'existais pas.

Et pourtant, j'étais née depuis pas mal d'années déjà... mais à l'époque, je croyais que je n'existais pas. Une simple excroissance de ma mère, son clone.

Une expression me faisait rêver, à l'époque : "forte personnalité".

Pour moi, il y avait tout un monde de désirs inassouvis et d'aspirations confuses dans ces deux mots.

J'étudiais une femme de lettres, philosophe du XVIIe siècle que tous les critiques littéraires méprisaient. Je m'identifiais à elle - je m'identifiais à n'importe qui, pourvu que ça ne se soit pas à moi... Comment s'identifier à soi-même, comment coïncider avec soi-même lorsqu'on n'est pas soi, et qu'on ne sait même pas qui c'est, "soi" ?

Cette étudiante de lettres ronde, colorée et naturelle m'a renvoyé douloureusement à la figure que ce que j'incarnais n'était qu'un joli, poli, et très conventionnel... mensonge.

J'aurais dû être comme elle - je le sentais.

Ronde, colorée, et naturelle ! Et je n'étais que cette espèce de pseudo-créature faisant semblant d'exister, faisant semblant d'être, ce vide intérieur caché par une façade plaisante à l'œil. Un leurre pour qui ?... Pas pour moi en tout cas, plus pour moi en tout cas, je n'arrivais plus à être ma dupe.

Après ces considérations autobiographiques en guise d'introduction, le thème du jour : l'existence.

Nous existons. Nous sommes là - et nous avons le droit d'y être. Notre présence est parfois contestée, parfois contestée par les autres, et parfois contestée par nous-mêmes, parfois niée, refoulée, oubliée, mise entre parenthèse... mais nous existons. Nous ne sommes pas simplement ce regard qui se porte sur un écran, cette imagination qui se perd dans un rêve : nous sommes cet être précis, cette liberté au carrefour des possibles.

On aimerait hésiter longtemps entre... ceci et cela..., mais le choix doit être fait, et quand bien même on ne voudrait pas choisir, on choisit. Aucun moyen de rester entre les deux, le pied que nous appuyons le plus fortement sur le sol nous emporte, nous détermine.

On se croit facultatif, inessentiel - on croit que nos choix n'engagent rien, ni personne, et c'est le contraire. Nous sommes cet être unique au passé unique, au présent et au futur uniques. Nos choix sont importants ; il n'y a RIEN de plus important. Que voulons-nous ?

Où allons-nous ?

Que devenons-nous ?

Où nous retrouverons-nous ?

Et lorsqu'il faudra faire preuve de la plus grande sagesse, de la plus grande circonspection et du plus grand courage, ferons-nous demi-tour ?

Allons-nous à l'aveuglette vers un avenir... inconnu, ou irons-nous vers la vérité ?

12 juillet 2008

Petit bilan

Bon... une fois n'est pas coutume, et pour ceux que ça intéresse...

Je compte me consacrer ces mois-ci à la mise au point de l'Agenda 2008-2009 - qui est beaucoup plus qu'un agenda, puisqu'il comporte des citations motivantes, une confrontation programme-réalité, un bilan constructif de chaque semaine, etc.

L'année dernière j'avais fait (et utilisé) un "Agenda perpétuel" qui avait deux défauts :1/il était trop gros ; 2/il fallait le compléter soi-même (dates). Celui de cette année n'aura aucun de ces défauts-là. Mais encore faut-il que je le finisse rapidement...

Je le publierai à ThebookEditions.com, qui présente un grand avantage sur lulu.com : la rapidité ! en 6 jours le livre est dans la boite aux lettres. Et la qualité est bien.

Dès que j'aurai fini l'Agenda, je reprends "Marre de la vie" - réécriture avec nouveau plan, plus structuré... (d'ailleurs je vais peut-être mettre l'ancienne version en libre service, gratuite).

Il se pourrait que je commence à la rentrée une nouvelle vie telle que je la rêve depuis longtemps : une vie d'écrivain...

à bientôt.