- Après plusieurs expériences, on est arrivé à la conclusion que nos besoins fondamentaux ne peuvent pas être satisfaits sur cette terre. Par exemple, le besoin d'aimer et d'être aimé, le besoin de communiquer avec sincérité, ou le besoin de trouver une place où l'on se se sente à sa place, ou le besoin de mettre ses dons personnels au service de tous et de soi, ou le besoin d'être valorisé. (Tout le monde a besoin d'être valorisé un minimum.)
- On vient d'atteindre l'objectif principal qu'on s'était fixé, et comme on n'en a pas d'autre, on se retrouve dans le vide : le cerveau étant un organe conçu pour atteindre des buts, dès qu'on n'a plus de but, on tourne en rond et on souffre. A ce moment-là, on peut aussi avoir la sensation qu'on sait tout, qu'on n'a plus rien à apprendre - ce qui n'est pas moins désespérant.
- On est confronté à un problème lancinant auquel on ne voit aucune solution et qui se prolonge depuis déjà longtemps : dettes, solitude involontaire, problèmes familiaux, maladie, etc.
- Après avoir vécu une partie de notre vie dans l'insouciance, en consommateur de l'instant présent, un deuil, un accident ou une difficulté nous a mis en face de notre condition humaine : nous prenons conscience que nous sommes mortels, que le temps passe, que nous allons y passer nous aussi un jour ou l'autre, et que nous n'avons pas de réponse à nos questions les plus fondamentales : nous ne savons toujours pas ce que nous sommes venus faire sur cette planète. De plus, nous commençons à être obsédé par cette mort à laquelle nous avons toujours refusé de penser.
- Après avoir vécu une partie de notre vie dans l'illusion que nous avions un ego relativement solide, un événement qui peut être très mineur nous force à réaliser que nous sommes au contraire psychologiquement faible et fragile. De vieilles blessures jamais cicatrisées ni examinées se rouvrent, et tout devient insupportable, car tout appuie là où ça fait mal.
- Après avoir vécu une partie de notre vie dans l'illusion que nous étions un ange de bonté dépourvu de toute méchanceté comme de toute mesquinerie, nous prenons soudainement conscience que nous avons, comme tout le monde, un mauvais côté.
- Après avoir tout fait pour rendre les autres heureux, nous réalisons que non seulement ça ne nous a pas rendu heureux ou heureuse, mais que ça ne les a pas rendu heureux non plus.
- Une personne que nous aimions s'est suicidée, et comme nous continuons à nous identifier à elle et à nous sentir relié à elle, nous sommes tenté de la rejoindre.
- Nous avons depuis longtemps un mode de vie qui ne nous convient absolument pas, soit parce que notre emploi du temps est beaucoup trop chargé et ne nous laisse pas le temps de respirer, soit parce que nous avons des activités qui nous détruisent (prostitution, consommation ou trafic de drogue, sexe avec des inconnu(e)s, etc.) Ces activités qui nous détruisent peuvent aussi être apparemment respectables mais nuire à notre santé mentale et/ou à notre intégrité morale (enseignement en collège ou lycée, travail dans la finance, la publicité, les boites de nuit...)
- Nous sommes en relation étroite (relation amicale, conjugale ou professionnelle) avec quelqu'un de foncièrement méchant qui prend plaisir à nous faire tout le mal qu'il peut nous faire - soit de façon évidente, soit de façon subtile et cachée.
- Nous sommes convaincus que nous sommes un "perdant", que nous n'avons pas de chance, pas de valeur, etc., et toutes ces croyances nous gâchent la vie et obscurcissent notre avenir.
- Nous nous croyons atteint d'une maladie mentale incurable au nom qui fait peur : dépression, maniaco-dépression, schizophrénie, etc.
Quelle que soit votre situation actuelle, votre problème a une solution, car tout problème a une solution. Autorisez-vous à croire que vous pouvez la trouver. Aucune difficulté n'est gravée dans le marbre ; elles sont toutes écrites dans le sable. Ceci dit, la première étape, ce n'est pas de faire quoi que ce soit, mais de découvrir et assimiler de nouvelles informations, de nouvelles idées : les bonnes choses comme les mauvaises commencent là (dans la tête).
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