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02 mai 2010

Deux préjugés contre la pensée positive

Si vous avez des préjugés contre la pensée positive, c'est bien dommage.

- L'expression "pensée positive" n'est d'ailleurs pas très bien choisie... Je préfère "pensée constructive", c'est plus proche de ce dont il est question -

Voici les deux principaux préjugés qui circulent sur, et contre, la pensée positive:

1/ "C'est du lavage du cerveau... du mensonge ! Je préfère être désespéré par la réalité, qu'heureux par une fiction."

2/ "C'est bon pour le monde des Bisounours... Bien mignon, mais déconnecté du réel. L'homme est loup pour l'homme : se mettre à la pensée positive, c'est s'offrir comme déjeuner."

Ce sont vraiment des préjugés, car ceux qui ont cette opinion ne connaissent pas la pensée positive si ce n'est par ouï dire...

Alors est-ce que la pensée positive rend inadapté au monde réel ?
C'est l'inverse qui est vrai : tous ceux (ou presque) qui ont un succès spectaculaire dans n'importe quel domaine le doivent, partiellement au moins, à la pensée positive. Par contre, discutez avec n'importe quel sans-logis, et vous aurez, très probablement, affaire à un adepte de la pensée négative. C'est presque toujours l'un des facteurs qui explique sa situation.

Maintenant parlons du lavage de cerveau.

Qu'est-ce qu'un lavage de cerveau ?

D'après wikipédia, le lavage de cerveau est "parfois assorti de violences verbales ou physiques afin de créer un rapport de domination du « laveur » sur le « lavé »" - aucun rapport avec la pensée positive.

A part ça, le lavage de cerveau regrouperait "des procédés qui auraient la faculté de reconditionner le libre arbitre d'un individu par la modification cognitive".

Le terme important est "reconditionner".
Pas "conditionner", "reconditionner".

Nous sommes déjà conditionnés. Y compris quand nous sommes convaincus de ne pas l'être.

Dans le lavage de cerveau, il y a un laveur et un lavé : le laveur cherche, par des méthodes perverses, à reconditionner le lavé dans son intérêt (par exemple dans l'intérêt du régime communiste).
Le lavé est moins libre après son lavage qu'avant : par la manipulation, la violence, et des méthodes plus subtiles, on a restreint et orienté ses choix dans un certain sens.

Dans la pensée positive, on fait exactement l'inverse : on choisit librement d'élargir ses choix. On pense de manière à ouvrir l'éventail de son libre-arbitre.

Le seul point commun avec le lavage de cerveau, c'est qu'en fin de compte, on pense autrement qu'on pensait au départ - autrement dit, le seul point commun c'est qu'il y a une "modification cognitive".

Mais dans le lavage de cerveau, c'est par le mensonge et la violence qu'on a obtenu cette modification, qui est une atrophie, tandis que dans la pensée positive c'est par la vérité et une auto-éducation qu'on obtient cette modification, qui est un développement et une amélioration.

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