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25 avril 2010

Dépression, psychanalyse, et culpabilité

On ne peut pas accuser les psychiatres-psychanalystes d'être moralisateurs : ils évitent soigneusement de faire la différence entre le bien et le mal et font preuve d'une grande indulgence à l'égard des criminels et surtout des meurtriers, auxquels ils trouvent toutes sortes de circonstances atténuantes lors de leurs procès.

Et pourtant, il n'y a pas plus culpabilisant que la psychanalyse.

Si vous vous souvenez de l'effet qu'a eu Freud sur vous la première fois que vous l'avez lu, vous voyez ce que je veux dire.

Il y en a effet deux manières de culpabiliser quelqu'un. La manière pas-subtile, directe, et la manière subtile, indirecte.

Exemple de culpabilisation pas-subtile :

- "T'es vraiment un salaud !"
- "Tu es méchant, très très méchant..."
- "Tout est de ta faute !"

Exemple de culpabilisation subtile :

« Pour Melanie Klein, l'enfant quitte la folie du nourrisson lorsqu'il appréhende enfin sa mère comme objet total, comprenant que le bon et le mauvais cohabitent. Dès lors, le Moi peut se former, et naît d'une dépression : la douleur provenant du danger de haïr un objet qui est, désormais, tout autant le bon objet, la bonne mère. Cette angoisse d'endommager le bon objet réuni au mauvais, c'est l'angoisse dépressive. »

Le paragraphe précédent est tiré de l'article dépression (psychanalyse) de Wikipedia. Si vous n'avez pas tout compris, c'est normal : ce n'est effectivement pas très clair.

Lorsqu'on décrypte la thèse cryptée de Melanie Klein, on obtient à peu près ceci :

Bébé considère Maman comme un objet qu'il déteste et qu'il aimerait bien endommager. Mais comme bébé prend conscience que Maman a de bons côtés et qu'il a besoin d'elle, bébé renonce à tuer sa maman... ce qui le déprime.

Mettez-vous maintenant à la place de bébé devenu grand : à l'idée que vous avez eu envie de tuer votre pauvre mère alors que vous n'étiez encore qu'un nourrisson, n'éprouveriez pas comme un vague remords, un sentiment diffus de... oui, de culpabilité ?

La psychanalyse est culpabilisante parce que, tout en s'abstenant de porter des jugements explicitement moraux, elle accuse celui qui se jette imprudemment entre ses pattes de sphinx d'être ou d'avoir été (par l'intention) un meurtrier de la pire espèce : parricide ou matricide. Sans parler des désirs incestueux qu'elle lui suppose...

La psychanalyse est culpabilisante - tout aussi culpabilisante, à sa manière, qu'un énoncé explicite tel que "Tu es méchant, tu iras en enfer".

Mais le déprimé (ou le non-déprimé) a-t-il réellement voulu "endommager" sa mère quand il était bébé ?

Melanie Klein le dit ; d'autres psychanalystes le disent aussi ; et tant qu'on les considère comme des spécialistes compétents, des Grands Thérapeutes, cela suffit amplement pour les croire.

Mais dès qu'on ne fait plus confiance aux psychanalystes, on prend conscience que leurs thèses ne repose que sur du vent, sur des suppositions gratuites. Rien ne confirme leur thèse : ni les études scientifiques, ni le bon sens, qui n'a jamais été d'accord avec leurs théories emberlificotées et malsaines.

C'est l'inverse qui est vrai : les bébés aiment leur mère. Dans un langage hermétique, confus et nébuleux, les psychanalystes contredisent les faits les plus évidents.

La culpabilité induite par la psychanalyse est une pseudo-culpabilité, une culpabilité imaginaire. Poids accablant dont il est facile de se débarrasser : il suffit de découvrir que Freud et ses disciples délirent complètement.

Pour en savoir plus, lisez ces livres.

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