Freud a joué avec beaucoup de finesse sur les termes "profonds" et "profondeur" pour faire passer ses théories vaseuses pour des "explorations" de "gouffres" inconnus.
Par ces termes, il titille notre curiosité naturelle. Qui ne voudrait savoir ce qu'il a dans son gouffre - puisque gouffre il y a ?...
Mais justement : y a-t-il gouffre ?
Rien n'est moins sûr.
Ce n'est pas une manière de dire que nous sommes transparents à nous-mêmes (nous ne le sommes pas, du moins pas sans un gros travail d'introspection et de recherche).
L'effet placebo a lui un petit air ridicule. Et "la méthode Coué", n'en parlons pas ! Ces mots (effet placebo, méthode Coué) évoquent exactement l'inverse du gouffre freudien : quelque chose de superficiel, d'artificiel, de boy-scout, de bêtement volontariste - un optimisme creux, un pseudo-mieux, une guérison en toc.
Mais ajoutons le terme "hypnose"... ce mot-là a déjà des connotations un peu plus intéressante. Il fait penser à quelque chose de fort, même si ça reste vague.
Et pourtant, tous ces termes : effet placebo, méthode Coué, hypnose, parlent exactement de la même chose. C'est seulement l'étiquette qui change.
Par contre, quand Freud parle d'inconscient et de complexe d'Oedipe, il parle vraiment d'autre chose - de quelque chose qui n'a rien à voir.
Or la première différence entre "effet placebo, méthode Coué, hypnose" d'une part et "psychanalyse" de l'autre, c'est que l'effet placebo, la méthode Coué, l'hypnose... ça marche.
La psychanalyse ne marche pas. Enfin, si, elle marche... si on considère que son but est de détruire psychologiquement ses patients (à eux, ensuite, de faire ce qu'ils veulent avec les pièces de lego éparpillées de leur ego).
Mais en opposant ces deux méthodes, je donne l'idée fausse qu'il y a réellement deux méthodes.
En fait, il n'y en a qu'une. Et la psychanalyse détruit de la même manière que d'autres thérapies construisent, parce que l'être humain reste un être humain.
Je sais que ce n'est pas très clair.
Au delà de nos différences, nous avons tous le même fonctionnement psychologique, de la même manière que nos foies jouent les mêmes fonctions, que nos estomacs digèrent de la même manière, que nos poumons respirent selon les mêmes principes.
Autrement dit, il y a UNE nature humaine.
UNE psychologie.
Et on ne peut influencer quelqu'un (dans le bon sens ou dans le mauvais) qu'en prenant en compte cette nature humaine.
Ce qu'on appelle une "thérapie" n'est rien d'autre que cette influence : le thérapeute influence son patient.
S'il l'influence dans le bon sens, on dira que sa thérapie est un succès...
S'il l'influence dans le mauvais sens, on dirait que la thérapie est un échec, ou que le patient "résiste", qu'il "ne veut pas guérir"...
Et s'il ne l'influence pas du tout, dites-vous ?...
Impossible !
Il l'influencera forcément dans un sens ou dans l'autre, même si bien sûr, le patient peut toujours se rebiffer contre cette influence, décider que son thérapeute est un con, et partir en claquant la porte.
Dans ce cas-là, l'influence s'amenuisera jusqu'à l'infime ou s'inversera complètement : de la même manière qu'un adolescent rebelle peut être influencé à l'envers par ses parents (c'est-à-dire qu'il niera ce qu'il croit, et fera ce qu'ils lui interdisent de faire), un patient rebelle peut tirer, dans une certaine mesure, profit d'une mauvaise thérapie en se révoltant contre son mauvais thérapeute, ou inversement ne rien tirer d'une bonne thérapie parce qu'il refuse de faire confiance à son sage et bienveillant thérapeute.
En tant que processus dit "thérapeutique", la psychanalyse joue sur les même ressorts que n'importe quelle psychothérapie : le psychanalyste agit en influençant son client.
Elle n'est donc, au fond, pas si différente de l'effet placebo, de l'hypnose ou de la méthode Coué - même si n'importe quel freudolâtre ne manquerait pas de pousser des cris d'orfraie en lisant ces lignes.
[Une orfraie est une "chouette au cri aigre et sinistre."]
Où en étais-je ?...
Il y a tout de même une grosse différence entre les thérapies constructives et les "thérapies" nocives.
Les premières font prendre conscience de forces qui sont déjà là, de potentialités réelles -
tandis que les deuxièmes enfoncent dans l'illusion de l'impuissance, dans le fantasme de l'irresponsabilité.
Supposons que vous répétiez tous les jours, sur tous les tons, cette affirmation :
"Je suis un veinard, j'ai énormément de chance, l'univers et les gens conspirent pour réaliser mes souhaits."
Elle paraît difficile à avaler, hein ?
C'est un gros mensonge ?
Et bien, non, pas tout à fait.
La preuve que ce n'est pas un pur mensonge, que ce n'est pas une fausseté irrévocable, c'est que si vous vous astreignez à la tâche quelque peu ingrate de répéter disons, 100 fois par jour cette affirmation pendant un an, vous découvririez petit à petit que vous êtes un veinard, que vous avez énormément de chance, et que l'univers et les gens conspirent pour réaliser vos souhaits. Et au bout d'un certain temps, même les autres le constateraient aussi !....
Difficile à croire ?...
Beaucoup de gens ont réellement mis en pratique cette méthode d'une simplicité absolue. Pas avec cette phrase-là, mais avec d'autres de même farine. Et ça a toujours, toujours marché.
C'est-à-dire qu'au bout d'un certain temps, ou d'un temps certain, la phrase qu'ils avaient ressassé quasiment non-stop pendant des semaines, des mois, des années, est devenu une réalité objective. Leur réalité.
Je vous donne seulement deux exemples précis - mais il y en a beaucoup d'autres.
John Demasiado (je ne suis pas sûre du nom, il faudra que je vérifie) était un élève pas du tout doué - selon ses professeurs. Il a laissé tombé les études. Et puis, lorsqu'il avait une vingtaine d'année, il a commencé à répéter :
Je suis un génie et je mets mon génie en pratique.
Il l'a répété, répété et répété. Tous les jours pendant des années.
Et puis un jour, ce sont les autres qui ont dit qu'il était un génie.
Aujourd'hui c'est un thérapeute et conférencier très connu aux Etats-Unis.
Bob Proctor était homme de ménage à Quebec.
Et puis, un jour, il a commencé à répéter : "Je suis si reconnaissant d'être maintenant un millionnaire, si reconnaissant pour l'argent qui m'arrive de sources multiples (je ne suis pas bien sûre de la phrase, désolée...)
Il l'a répété et répété et répété. Inlassablement.
Deux ans plus tard, il était millionnaire.
Je me demande si ça vous paraît complètement incroyable, ou si vous y croyez ?
Si vous n'y croyez pas, c'est que vous ne savez pas encore comment fonctionne l'esprit humain - comment fonctionne votre propre esprit, votre propre cerveau.
PS : dans ce blog, je fais la promotion de la méthode Coué, qui marche, mais depuis que je l'ai écrit, j'ai découvert qu'il y a mille fois plus efficace que la méthode Coué : la méthode des afformations (ou questions dynamiques). Elle consiste à répéter des questions en "pourquoi" qui présuppose le problème résolu ou l'objectif atteint, au lieu de répéter des affirmations.
Exemples :
Pourquoi suis-je un génie ?
Pourquoi suis-je si heureux ?
Pourquoi est-ce que je suis de plus en plus riche ?
Pourquoi ai-je tant de chance ?
Pourquoi est-ce que je deviens millionnaire ?
Etc.
Cherchez "afformations" dans ce blog pour avoir plus de détails sur la méthode et les raisons de son efficacité.
Bon et felicitations pour ton blog, personnellement j`ai pratiquement achete tout les livres que tu reccomendes sur ton blog...mon portemonnaie a pris une claque lol, 220 Dollars Canadien! voila j applique la methode et coue et je compte aussi travailler sur mes emotions en appliquant l`EFT...en gros tout les jours je repete des phrases positives et ensuite je fais un travail specificique EFT apart (bien que je nai pas eu de resultat avec l`EFT je desespere) mais la methode coue commence a porter ses fruits...neammoins j`ai peur de devenir dependant de cette methode...je nai pas envie de passer ma vie entiere a repeter chaque jour des memes phrases positives j ai envie de vivre sans et etre heureux sans ses phrases...est ce possible de devenir dependant de ces techniques EFT, et methode Coue?peut on les appliquer pendant un certain temps et ensuite arreter tout sa sans pour autant replonger dans des etats danxiete, de gene de tristesse?merci pour vos conseils en tout...si vous pouviez me repondre a mon email perso hisfds@yahoo.fr, ce serait tres aimable...
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