Par curiosité, comparons la définition de "Psychologie" et celle de "développement personnel" dans un dictionnaire.
Psychologie : Science qui étudie les faits psychiques.
Psychologie abyssale/analytique; psychologie de l'inconscient/ en profondeur/des profondeurs.
Science qui étudie les faits psychiques selon une théorie particulière, avec une méthode particulière.
Science qui étudie les faits psychiques, en tant que matière d'enseignement.
Relativement récente, la notion de développement personnel s'applique à tout ce qui est ou peut être mis en œuvre par chacun de nous, spontanément ou par des techniques diverses pour acquérir une maturité psychique toujours plus grande, développer ses possibilités de créativité, libérer sa vraie personnalité du souci des apparences. La tendance actuelle du développement personnel est de considérer que cette recherche de maturité psychique concerne autant le corps que l’esprit et mène à leur unification.
Développement personnel : Toute démarche de changement dans laquelle je prends le risque de m’autoresponsabiliser, en vue de remettre en cause - pour en comprendre le sens et pour dynamiser autrement mes façons d’être - mes modes de pensée, mes croyances, mes certitudes et mes comportements au quotidien.”
La psychologie est une science qui étudie ; le développement personnel, une démarche de changement, des techniques qui permettent de devenir.
L'une est statique, l'autre est dynamique.
Pourquoi la psychologie est-elle si destructrice, et le développement personnel si constructif ?
C'est qu'ils n'ont pas la même histoire, pas les mêmes ancêtres.
D'un côté, Freud - qui ne cherchait pas à aider ses patients, mais à devenir un homme célèbre, un Grand Homme Identifié Comme Tel.
De l'autre, des hommes - des américains - qui ont mis par écrit les pensées, croyances et manières de faire qui leur ont permis de réussir, d'atteindre leurs objectifs.
D'un côté, une relation dominant/dominé, le patient se prosternant dans son psy omniscient, de l'autre, des êtres humains qui s'adressent à d'autres êtres humains pour leur donner les recettes qui ont marché pour eux.
Le grand problème de la psychanalyse, et de la psychologie en général, c'est son présupposé : que le patient n'est pas le thérapeute, et vice-versa. Les conseils que le thérapeute donne à ses patients, il ne se les donne pas à lui-même.
Alors que dans le développement personnel, ce que est bon pour moi est bon pour les autres, et le contraire. Comment pourrait-il en être autrement ?
Nous appartenons tous à la même humanité : si un conseil est bon pour eux, il est forcément bon pour moi. S'il n'est pas bon pour moi, il sera mauvais pour eux.
Bien sûr, les situations changent, les problèmes psychologiques ne sont pas les mêmes chez tous...
Mais les principes - les principes du succès - eux ne changent pas.
Les problèmes sont divers, mais les solutions se ressemblent.
Il faut toujours :
- patienter ;
- faire preuve de courage ;
- pardonner ;
- avancer ;
- chercher la vérité ;
- réfléchir ;
- planifier ;
- faire des efforts ;
- croire qu'on peut s'améliorer (car si on ne le croit pas, on ne pourra pas) ;
etc.
Bonjour Lucia,
RépondreSupprimerJe pense que la psychologie et le développement personnel se complètent.
Pourquoi?
Tu dis que le psychologie est statique. C'est vrai que lorsqu'on consulte un psychologue, il n'y a pas comme dans le développement personnel, des méthodes concrètes pour avancer, changer.
Lorsqu'on consulte un psychologue, si on a la volonté, on peut, en "collaborant" avec lui, mettre le doigts sur ces noeuds qui nous empêchent d'avancer.
Je dis collaborer, car, on ne doit jamais oublier que ça n'est pas le psychologue qui a la solution. La solution, elle est en NOUS.
Une fois qu'on a mis le doigt sur ce qui nous fait reculer, on peut alors avancer, et cette fois-ci mettre en place des méthodes actives de changement, telles que le développement personnel.
Car ce n'est que lorsqu'on a une vision claire du problème , qu'on peut chercher la solution. A ce moment-là, on peut effectivement appliquer des méthodes concrètes de développement personnel.
Et lorsqu'on lis par exemple " le succès selon Jack" de Jack Canfield, on remarque que celui-ci cite des psychatres tels que Elisabeth Kübler- Ross et son ouvrage " les derniers instants de la vie" page 57 de son livre.
D'ailleurs lorsqu'on parcourt sa biographie, on apprend qu'il a été lui-même psychothérapeute.
Ceci dit, je ne dis absoluement pas que tout le monde a besoin d'aller consulter un psychologue pour identifier le problème. ça dépend des gens.
Bises !
Inès