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24 janvier 2009

La psychologie du psychanalyste

"Le monde n'est pas ce qu'il a l'air d'être.

Le moindre objet quotidien est beaucoup que lui-même.

Un carnet de chèque... ou un pénis bleu passé sous un rouleau compresseur ?
Un parapluie... ou un pénis noir à baleines ?
Le mont Blanc... ou un pénis géant recouvert de neige ?

La réalité n'existe pas. Elle est un écran pour autre chose - un écran pour le passé tout-puissant, qui tire les ficelles en coulisse.
Le spectacle n'est qu'un rêve.
Ce qui est réel, c'est la relation archaïque : papa, maman, moi.

Et entre ces trois personnages, la haine, l'envie, la convoitise. Coucher avec maman ? Tuer Papa ? Tuer maman pour coucher avec papa ? Ou les trois à la fois ?...

Vous vous croyez normal ?
Illusion !

Le psychanalyste connait la vérité. Vous êtes un gouffre, et plus vous creuserez profond, plus vous saurez. Vous êtes les goules et les démons des ténèbres ; vous ne vous connaissez pas, et si vous vous connaissiez, ce serait encore pire..."

Telle est la psychologie du psychanalyste - elle est le résultat direct de ses croyances, de son freudisme.

Pour sortir du vieux passé, pense-t-il, il faut plus de vieux passé, plus de poussière étouffante, plus de souvenirs douloureux. Le mal soigne le mal. Pour aller mieux, il faut d'abord aller bien pire. L'inconscient, c'est la boite de Pandore : il faut l'ouvrir pour savoir enfin ce qu'il contient, l'ouvrir pour qu'il inonde le monde de tous les maux. Mais il n'y a pas d'autres solutions.

Vous y croyez ?

Vous y croyez probablement... tout le monde y croit, ou presque.

"Aucune chose ne signifiait que ce qu'elle signifiait ; tout avait un sens plus profond, venu du passé, comme si le slogan de la corporation était : "En avance sur le passé. Feud". (Mount Misery).

Le psychanalyste, comme le psychiatre, aime le pouvoir, pense au pouvoir, cherche le pouvoir, protège son pouvoir.
Les séances sont des parties d'échec : si le patient gagne la partie, c'est que le psy la perd. Si le psy gagne... le patient est bien soigné.

- Autant qu'on peut l'être, bien sûr.
C'est-à-dire très peu.

D'ailleurs le psychanalyste ne prétend pas vous soigner ; juste vous rendre raisonnablement malheureux, comme tout le monde :

"La partie est presque gagnée si l'on arrive à transformer les misères de l'hystérie en malheurs ordinaires." (Freud)

Quelques autres citations de Freud...

"Faute de pouvoir voir clair, nous voulons, à tout le moins, voir clairement les obscurités."

Objection logique : on ne voit bien ce qui est noir qu'en plein jour. Si on voyait clairement les obscurités, on verrait clair. Et si par contre il s'agit de voir la nuit, dans le noir, c'est perdu d'avance.

"Quoique vous fassiez, vous ferez mal !"

Prédiction pas trop sympathique... mauvais sort jeté par un sorcier ?

"Au commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose."

Oui, la magie des mots, Freud connaît.

Petites informations pour Freud, qui vous aideront à ne pas, ou à ne plus, prendre ses théories au sérieux :

- petit, il a vu sa maman toute nue, et l'a désiré ; plus grand, il en a induit que tous les petits garçons du monde vivaient la même chose ;
- Il consommait beaucoup, beaucoup de cocaïne ;
- Il a d'ailleurs découvert le remède miracle à l'addiction à la morphine (vous avez deviné, c'est de la remplacer par la cocaïne).

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