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02 juillet 2006

Suffit-il de trouver l'homme (ou la femme) de sa vie pour être heureux ?

Tout le monde rêve de rencontrer son âme-soeur. Et tout le monde s'imagine assez naturellement que s'il la rencontrait, ce serait la fin de toutes ses souffrances et le début d'un bonheur sans nuage : "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants..."

Du coup, beaucoup d'entre nous passent des années à attendre, avec un coeur romantique, l'arrivée tant attendue de l'homme, ou la femme, de sa vie... Quand on est submergé sous la souffrance, cette attente ou cette quête passe parfois au second plan, mais en général on reste profondément persuadé qu'il suffirait de la ou le rencontrer pour que tout soit résolu.

En fait, cette conviction est à la fois vraie et fausse (j'ai trouvé l'homme de ma vie et je suis mariée avec, c'est pour ça que j'ai une opinion).

Vraie, car quand on cherche le bonheur complet, on ne peut pas faire l'économie de l'amour. C'est-à-dire que pour être heureux, on a à peu près tous besoin de vivre en couple avec la personne qu'on aime. Sauf peut-être les moines bouddhistes et les nonnes, et encore : rien ne nous garantit qu'ils sont heureux...

Il est tout à fait exact que l'homme ne peut trouver son bonheur sans une femme, sa femme, et de même, que la femme ne peut trouver son bonheur sans un homme, son homme. Chaque être humain est une moitié masculine ou féminine de l'humanité qui cherche son autre moitié pour se sentir complet.

Mais cette conviction - qu'il suffit de rencontrer l'homme ou la femme de sa vie pour être heureux - est aussi complètement fausse, car si l'homme ou la femme en question a des problèmes psychologiques non résolus, ou si soi-même on en a, il y a de forte chance que le couple qu'on forme avec lui ou elle ne dure pas. Ou s'il dure, qu'il soit mêlé de beaucoup d'amertume, de rancoeurs et de larmes et ne ressemble en rien au paradis qu'on s'en promettait.
J'ai rencontré l'homme de ma vie, mais j'aurais pu refuser son amour, j'aurais pu le perdre, et je pourrais encore le perdre, si je n'avais pas accepté, et si je n'acceptais pas encore très régulièrement, de changer.
Autrement dit : si c'est la chance (ou plutôt ce qui se cache derrière ce mot) qui m'a permis de le rencontrer, ce n'est pas grâce à la chance que je peux vivre durablement et heureusement avec lui. Ce qui rend cette union possible, c'est ma propre volonté de changer.
Changer quoi, exactement ?...
Il ne s'agit pas de changer de style vestimentaire ou de couleur de cheveux, mais de changer quelque chose d'infiniment plus déterminant quoiqu'invisible : les idées, le programme de son ordinateur mental.

3 commentaires:

  1. magnifique, j'adhère également.

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  2. ne pas trop changer non plus...
    ne pas changr ce qui fais quon est ce quon est
    enfin je vois ce que tu veux dire quand tu dis changer

    mais l'amour coprophage ne demande aucun changement... :)

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  3. je suis d'accord avec toi
    j'allais pas bien et j'ai rencontrer une jeune femme avec qui j'ai passé 5 ans
    je ne sais toujours pas pourquoi je ne vais pas bien je croyais qu'en étant amoureux je penserai moins à moi
    ça à marché pendant un an
    les quatres autres je n'ai cessé de me reposé sur elle donc logiquement elle en as eu marre
    je ne lui ai jamais vraiment parlé de mes problèmes ce qui n'as pas aranger les choses mais j'estimais que ce n'étais pas à elle de m'aider
    j'aurai du la quittée
    résultat je l'ai rendu un peu heureuse mais surtout malheureuse mais sur le moment je ne voyais pas trop occuper à essayer de gerer mes problèmes et à m'occuper d'elle.
    je regrette tellement de ne pas avoir eu le courage de la quitter pour lui épargner tout ça on dit qu'il faut s'aimer soit même pour pouvoir aimer je n'y croyais pas
    mais j'ai du changé un peu pour pouvoir écrire ça
    maintenant je vais suivre une thérapie et je crois en l'avenir

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