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28 juillet 2006

Lettre à quelqu'un qui a renoncé à l'idée du suicide.

je suis extrêmement heureuse d'apprendre que tu as choisi de faire preuve de courage (et non, comme tu crois, de lâcheté) en choisissant la solution de difficulté, c'est-à-dire la vie.

"Rappelez-vous ceci : une route facile devient souvent difficile, et une route difficile devient souvent facile."(Robert T. Kiyosaki)

Lorsqu'on est tenté par la mort, et qu'on résiste à cette tentation, on fait un choix - un bon choix - qui aura forcément des répercussions positives.

Descendre la pente - que ce soit par l'alcool ou autre chose - est toujours beaucoup plus facile que de la remonter. Mais ce n'est qu'en grimpant qu'on peut prendre de la hauteur et avoir une vue d'ensemble des choses.

A propos du suicide, Voltaire a dit quelque chose de très pertinent :

"Ce n'est pas que le suicide soit toujours de la folie. Mais en général, ce n'est pas dans un accès de raison que l'on se tue."

Pour se protéger du désespoir et des pensées suicidaires, développer sa raison est une solution, ou du moins un début de solution. Lorsqu'on se sent en pleine possession de sa logique, la petite voix diabolique qui chuchote ses conseils empoisonnés perd beaucoup de son pouvoir. Et on ne développe sa raison que par de (bonnes) discussions et de (bonnes) lectures...

L'alcool et la drogue, qui obscurcissent et voilent l'intelligence, sont l'une des armes secrètes du mauvais principe, celui qui pousse à la destruction et l'auto-destruction. S'en priver, c'est remporter une victoire contre l'adversaire.

Et chaque petite victoire contre ses faiblesses en prépare une plus grande. Peu importe combien de fois on tombe, l'important c'est de se relever une fois de plus.

Quel que soit l'endroit où tu te trouves, le point où tu en es arrivé à cet instant précis dans ta vie, quel que soit ton passé (et ce que tu as fait hier, c'est déjà ton passé), la seule chose qui compte c'est le choix que tu fais maintenant.
Tant que tu es en vie, il n'est jamais trop tard.

A ce propos, une petite histoire :

Il y avait un homme qui avait tué 99 personnes. Il demanda quel était le plus grand savant de la terre. On lui désigna un moine. Il alla le trouver et lui dit qu'il avait tué 99 personnes. Est-ce qu'il lui restait quelque possibilité de se repentir ?... Le moine dit aussitôt : non.Il le tua sur le coup et compléta ainsi à 100 le nombre de ses victimes.
Puis il demanda quel était l'homme le plus savant de la terre. On lui en désigna un. Il lui dit : "J'ai tué 100 personnes. Ai-je encore quelque possibilité de me repentir ?" Le savant répondit : "oui. Va à tel pays, là les gens font le bien. Ne retourne plus dans ton pays car c'est une terre de mal."Il se mit donc en marche et lorsqu'il fut à la moitié du chemin, il mourut.
Les anges du pardon se disputèrent à son sujet avec les anges de l'enfer. Les anges du pardon dirent : "il est venu plein de repentir désirant de tout coeur être pardonné", les anges de l'enfer dirent : "il n'a jamais fait de bien dans sa vie".

C'est alors qu'un ange vint comme arbitre. Il leur dit : "mesurez la distance qui le sépare de la terre du mal et celle qui le sépare de la terre du bien. Destinez-le ensuite à celle dont il est le plus proche". Ils mesurèrent et trouvèrent qu'il était plus près de la terre qu'il voulait rejoindre...Et ce furent les anges du pardon qui emportèrent son âme au paradis.

Moralité de cette histoire : il n'est jamais trop tard. Peu importe le passé. L'important c'est la terre que toi, tu décides de rejoindre... car c'est celle-là qui décidera de ton futur.

2 commentaires:

  1. trés belle phylosophie de vie

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  2. ton savoir m'eblouit, grandiose, il est tard, j'ai mis tes blogs en favoris, je repasserais ça c'est sur

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