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12 décembre 2008

Le mythe du déclic

Chaque fois - enfin, souvent - que quelqu'un qui déprime apprend que je suis une EX-dépressive, il ou elle me demande si j'ai eu un "déclic" ou quel a été le "déclic"...

Ce fameux déclic, il en aussi question devant les écoles ; quand des parents sont anxieux de voir que leur rejeton ne sait toujours pas lire (il est au CP et on est au milieu de l'année) le professeur des écoles les rassurent en leur disant : "ne vous en faites pas, il va avoir le déclic..."

Mais c'est quoi, un déclic ?

Selon le dico,

- Mécanisme disposé pour faire cesser, à un moment donné, la solidarité qui existe entre deux pièces d'une même machine.
- Bruit provoqué par le fonctionnement de ce mécanisme : Le déclic d'un appareil photographique.
- Ce qui provoque une réaction intellectuelle, psychologique ; moment où elle se fait : Il s'est produit un déclic, il a trouvé la solution du problème.

Notez le vocabulaire : "provoque" et "réaction". Lorsqu'on a un déclic, on réagit à quelque chose, comme un appareil photographique qui réagit sous le doigt de son utilisateur en faisant "clic".

Je ne sais pas si vous voyez ce qu'il y a de gênant là-dedans...

Attendre ou espérer le "déclic", c'est attendre que quelque chose vienne de l'extérieur et nous pousse, nous enclenche. La notion même de "déclic" suppose une conception mécaniste et passive de l'Homme, machine dotée de boutons sur lesquels le monde extérieur appuierait.

Un déclic, c'est le contraire d'une décision.

Il n'y a pas de déclic.

Personne ne peut nous forcer à comprendre, à prendre des décisions intelligentes, à revendiquer notre existence. Rien ne va, de l'extérieur, changer ce qu'il y a en nous-même ; il n'y a que nous qui ayons ce pouvoir.

Le changement commence à l'intérieur, dans l'invisible ; il commence par des prises de conscience et des décisions. Pour que que quelque chose change pour le mieux dans une existence, il faut que la personne en question le veuille, le décide, s'engage activement dans un processus de transformation.

Attendre ou espérer le déclic, c'est attendre les poules à dents de sabre de la Saint Glin-Glin.

5 commentaires:

  1. Bonjour Lucia,

    J'ai lu avec grande attention votre site, et je vous remercie beaucoup pour tout ce que vous y faites passer! Je sais que si on ne s'aide pas soi-même, pas de génération spontanée, non, contre la tristesse, il n'existe pas d'antibiotiques... et les antidépresseurs ne sont que morphine, je l'ai bien constaté et ai vite rejetté ces poisons!
    C'est à nous de réanimer notre flamme intérieure, j'essaie par tous les moyens, de comprendre ce qui cloche chez moi, j'essaye d'en trouver quelques raisons externes aussi, je veux donner un sens à la vie pour me réchauffer et réchauffer ceux qui m'entourent! Mais ma maman a été atteinte de cancers pendant plusieurs années... beaucoup d'inquiétudes non-exprimées entourent encore notre vie de famille même si elle s'en sort. Elle a une grande force intérieure, mais je ne sais pas comment avoir une vision positive de la vie, je sais que la fin est inéluctable pour tous,comment accepter? Je ne lui montre rien de mes craintes et la soutient, mais quand je suis seule,pour gérer ma vie professionnelle et personnelle... c'est dur. Je n'ai trouvé aucun de vos post à ce sujet, suis-je passée à côté?
    Je comprendrai si vous ne me répondez pas, vous vous invetissez déjà tellement pour donner tout ce que vous avez appris !
    Merci, sincèrement, et bonne route à vous!
    Camille

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  2. Toujours aussi poignante.

    Julien

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  3. Bonjour Camille,

    j'aurais beaucoup de choses à vous répondre ; je vais essayer de trouver le temps cette semaine.

    amicalement

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  4. Bonsoir Camille,

    Par rapport au cancer, je ne sais pas si vous savez, mais le cancer est un champignon.
    (cherchez sur google pour les détails)
    ça a beaucoup de conséquences sur la manière de s'en débarrasser.

    Supprimer de son alimentation tout produit sucré (sucre blanc industriel) et toute farine et riz blanc sèvre le cancer de nourriture ; manger beaucoup de fruits frais agit aussi contre le cancer.

    Le fait d'avoir une alimentation acide (jus de citron fraichement pressé) joue aussi dans le bon sens.

    Et le fait de jeûner idem.

    Si j'avais un cancer, voilà ce que je ferais :
    - je boirais un verre d'eau mélangé au jus d'un citron et de chlorure de magnésium tous les jours ;
    - je supprimerais toute nourriture industrielle et tout sucre, café, etc., de mon alimentation ;
    - je mangerais beaucoup de fruits et légumes frais ;
    - je jeûnerais le plus souvent possible.

    En faisant ça de façon rigoureuse, on peut être pratiquement sûr de se débarrasser d'un cancer, ou de ne pas en attraper un.

    Ah et puis il y a aussi les patchs detox qui débarrassent l'organisme du mercure, etc., que les champignons adorent.

    Voilà... ce sont des conseils qui peuvent paraître difficile à suivre, mais en faisant des recherches sur le net vous verrez qu'ils ont tous d'excellentes raisons d'être.

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  5. Bonjour Lucia,
    Tout çà peut être bénéfique en effet mais comment ne pas craindre une importante perte de poids avec un régime comme celui-ci (surtout lorsque l'on est déjà fin..), perte de poids susceptible de jouer sur le moral de +... ?

    Julien

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