Recevez gratuitement les 20 premières pages du TRESOR + LA LETTRE BLEUE


 

10 décembre 2008

La route est longue

Et les étapes nombreuses.

Nourrissez votre esprit de ce à quoi vous voulez tendre ; c'est une manière de préparer l'avenir.

Ne lisez pas trop sur la dépression (ça déprimerait n'importe qui), lisez plutôt sur le bonheur, la manière d'atteindre ses objectifs, etc.

[J'ai déjà cité les rares livres consacrés à la dépression qui font du bien au moral]

Parmi les lectures qui aident à se construire, il y a...

- Principes de logique, de Victor Thibaudeau
- Le succès selon Jack, de Jack Canfield (excellent! à lire et relire et rerelire)
- Pensez pour changer, de John C. Maxwell

Bon je vais m'arrêter là, même s'il y en a beaucoup d'autres.

Pourquoi est-il important de lire ce genre de livres ?

Parce que le fait même de choisir de les lire imprime à votre trajectoire de vie un virage significatif dans le bon sens. Rien de spectaculaire, mais c'est votre avenir qui s'en trouve invisiblement modifié.

Si vous persistez, si vous lisez d'autres livres du même genre, vous confirmez ce virage. Si vous appliquez certains des conseils contenus dans ces livres, si vous les mettez en pratique (même si ce n'est que très partiellement), la modification que vous imprimez à votre existence devient visible.

Comprenez que tout commence dans l'invisible.

Tout commence dans votre tête.

Tout commence par vos décisions.

Et... tiens... voilà l'idée que je cherchais qui revient.

Je change de sujet pour l'attraper au vol, avant qu'elle ne reparte encore.

Lorsqu'une idée noire se présente à nous, elle n'est encore qu'une fiction.

(je ne parle pas des vérités indiscutables telles que : "je vais mourir un jour", mais des idées noires discutables telles que : "ce n'est pas juste" ou "c'est la faute de...")

Rien ne nous oblige à croire en elle.
Si nous lui faisons confiance, elle va prendre petit à petit de l'épaisseur, de la consistance, jusqu'à prendre vie. Mais cette créature de ténèbre, c'est notre oeuvre.
Nous disons : "c'est bien ce que je pensais..."
Il faudrait plutôt dire : "c'est bien parce que je l'ai pensé..."

Exemple.

Si je m'imagine que la vie est une tragédie, et que je repousse cette idée comme un fruit maladif de mon imagination, ma vie ne sera pas une tragédie, quand bien même elle serait émaillée d'épreuves. Elle sera un test.

Si je m'imagine que la vie est une tragédie, et que j'y crois, petit à petit ma vie va devenir une vraie tragédie.

Notre attitude mentale est ce que nous devons surveiller de plus près ; car c'est elle qui a le pouvoir de rendre réelles des croyances qui ne sont d'abord que des fictions.

Croire à sa malchance, c'est créer son malheur.
Croire à l'injustice de la vie, c'est se créer un statut de victime.
Méfions-nous des images et des idées qui nous viennent à l'esprit ; personne ne nous oblige à y croire.

Lorsqu'on croit que le malheur est déjà chez nous, et qu'il y restera toujours, on invite le malheur (qui n'étais pas encore entré) à s'installer chez nous pour un long bail.

Autrement dit, croire que les choses sont déjà - et horriblement - ainsi, c'est commencer à rendre les choses ainsi. Notre erreur, c'est de confondre l'effet et la cause : nous croyons que nous pensons que tout est foutu parce que tout est foutu, alors que tout est foutu parce que nous pensons que tout est foutu.

Nous croyons que la réalité a précédé l'image, alors que c'est l'image qui a précédé la réalité.

Nous agissons négativement sur le monde et sur nous-mêmes alors que nous croyons seulement réagir à ce qui est.

Nous projetons des croyances sur le monde, puis nous prenons ces croyances pour la réalité, et enfin nous changeons ces croyances en réalité.

Un bon exemple de cela est le paranoïaque.

Il croit que tout le monde lui est hostile ; il ne sourit pas à ceux qu'il considère comme des ennemis ; les gens finissent par ne plus le blairer ; tout le monde lui devient hostile.

Nous fonctionnons tous un peu comme lui. Le mauvais film qui nous traverse la tête, nous le croyons réel - jusqu'à ce qu'il le devienne.

Méfions-nous de nos pensées, de nos idées ; si nous nous y fions, nous risquons fort de les rendre réelles.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire