Recevez gratuitement les 20 premières pages du TRESOR + LA LETTRE BLEUE


 

31 juillet 2006

Ce qu'on se dit quand on va mal et pourquoi c'est faux.

Quand on souffre trop, on se dit parfois : "Si je mourrais, ça ne pourrait pas être pire". Ce raisonnement est faux.
Même si on est las, écoeuré de toujours souffrir on n'a AUCUNE certitude qu'après un suicide ce ne serait pas pire. Qui nous garantit qu'il n'y a rien, ou quelque chose de mieux, après le suicide ?... Qui nous le promet, qui s'engage ?...

On ne devrait jamais faire quoique ce soit d'irréversible sur des suppositions. Les gens qui disent, suggérent, impliquent, etc., qu'il n'y a rien après la mort, ou "qu'on ira tous au paradis" ne sont pas plus fiables que n'importe qui. Et eux - tiens, comme c'est bizarre... - ne se suicident pas.

Lorsqu'on est mort, on a aucun moyen de porter plainte contre elles. Peut-être que les innombrables personnes qui se sont suicidées l'ont regretté, le regrettent - et n'ont aucun moyen de nous mettre en garde contre tous ceux qui repeignent la mort en joli.

1 commentaire:

  1. Tiens, je ne suis pas d'accord, pour une fois.

    Je fais partie de ceux qui pensent qu'ils n'y a rien, (et qui accessoirement ne s'engagent pas dessus), mais je n'y trouve absolument rien de joli. Au contraire.

    Peut-il y avoir quelque chose de pire pour l'homme que de ne pas exister ?

    RépondreSupprimer