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29 décembre 2009

Vous avez de la chance

Vous avez de la chance parce que vous n’êtes pas une victime.
Vous dites que vous en êtes une ?
Vous faites la liste de tout ce qui vous accable : dépression, belle-famille, mauvais temps, patron acariâtre, mal de dos, mari grognon, problèmes psychologiques, travail stressant, etc. ?
Prenez conscience que la liste de ce qui ne vous accable pas est beaucoup plus longue !
La liste de toutes les horreurs qui ne vous arrivent pas est interminable.
La vérité est que, tous, nous bénéficions tous les jours d’innombrables bienfaits négatifs, d’innombrables bénédictions en creux.
Chaque jour, nous échappons à d’innombrables catastrophes. Chaque jour, nous sommes épargnés par des maladies, des accidents, des inondations, des tempêtes, de grosses et petites calamités. Chaque jour, nous avons la chance de ne pas perdre nos clefs, de ne pas nous faire voler notre portefeuille, de ne pas oublier une bougie allumée près des rideaux.
Chaque jour, nous ne sommes pas rendus hémiplégiques par un accident de voiture.
Vous réalisez à quel point nous avons de la chance ?...
Quand je pense à toutes les catastrophes que je suis là, actuellement, en train d’éviter, je pousse un soupir de soulagement.

4 commentaires:

  1. Coucou Lucia

    Je trouve cet article réaliste et plein de sagesse. Il nous pousse à apprendre à être humble. D'ailleurs qu'est-ce que l'humilité ? ça serait intéressant de développer cette question.

    Amicalement,

    Inès.

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  2. c'est en effet un joli discours, cependant je pense que l'on a le droit de se considérer en victime, ce n'est pas faire un bond en arrière mais laisser une place à sa souffrance sans essayer de la comparer à ce qui pourrait avoir de pire dans le monde. Ce que je veux dire c'est qu'on a le droit de souffrir et de trouver la vie injuste, d'en vouloir à la terre entière parce que c'est déjà reconnaitre que l'on va mal et que notre corps nous pousse à exprimer cette souffrance.

    On ne peut pas comparer sa souffrance à celle du monde car nous ne sommes pas le monde mais un être singulier avec ses propres représentations du monde et sa propre histoire individuelle ... aller de l'avant n'aidera pas à soigner la dépression, le passé est avant tout à accepter comme faisant parti de notre intégrité, c'est un point de vu personnel mais pour moi, c'est en réglant ses blessures infantiles qu'on guérit l'enfant devenu adulte.

    Autrement je trouve vos articles très intéressants, je ne fais pas cette critique dans le but de dénigrer votre travail, bien au contraire je trouve votre blog sincère et authentique.

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  3. Je pense (très humblement) que la cause de tous ces maux est le fait indéniable que l'homme n'est pas fait pour vivre dans cette société déshumanisée. Heureusement, la compréhension progressive du monde et de sa complexité, couplée à une dé-culpabilisation progressive de notre présence dans la Vie permet largement de se remettre en chemin.

    Petit conseil, cherchez l'enfant en vous. Pas le gosse chiant ou niais construit par l'empire télé et qui parle pour vous. Non, vous-même, qui vous ressentez parfois en enfance par le souvenir. Ces espoirs sans mots, les oublie-t-on vraiment pour de bon ?

    Courage, liberté et vérité pour tous.

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