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31 août 2009

Dépression, pâtes et alcool

En réponse à l'objection suivante : "je suis très malheureux d'être en dépression mais je me demande si supprimer les pâtes et l'alcool ne me rendrait pas encore plus malheureux..."

D'abord, il ne s'agit pas de supprimer les pâtes mais simplement de supprimer les pâtes à la farine blanche.
Il reste donc les pâtes au blé complet (bio de préférence). Vous pouvez en manger tous les jours si vous voulez... Au début, bien sûr, elles vous paraîtront moins bonnes parce que vous n'êtes pas habitué à leur goût, mais petit à petit, à force de vous sentir mieux, vous les préférerez, parce que vous associerez leur goût au bien être qui suit leur digestion.

Maintenant pour l'alcool - l'alcool est antidépresseur au court terme et un ennemi à moyen et long terme, l'ennemi de votre corps et de votre esprit, donc la question est : voulez-vous continuer à pactiser avec votre ennemi ? Voulez-vous continuer à saboter votre futur en échange d'un réconfort fugace ?

Le bonheur se trouve en haut ; le malheur en bas.

Tant qu'on se réfugie dans des plaisirs immédiats, on descend. C'est lorsqu'on commence à prendre à coeur son intérêt réel - c'est-à-dire son intérêt à long terme - qu'on commence à monter.

Beaucoup de gens disent "je ne m'aime pas", mais pour s'aimer, il faut commencer par les preuves.

L'amour de soi vient après les preuves d'amour de soi : commencez par vous prouver votre amour pour vous même en prenant en compte votre intérêt à moyen et long terme, et vous verrez que petit à petit, vous commencerez à vous aimer.

Tant qu'on opte pour la facilité autodestructrice, on ne peut pas s'aimer - de même qu'on ne peut pas aimer quelqu'un (d'autre) qu'on tue à petit feu.

Posez d'abord les actes, les preuves d'amour ; le sentiment suivra.

Et puis pensez aussi aux autres : vous pourrez les aider, les influencer dans le bon sens - mais à condition d'être vous-même dans le bon sens, et de commencer par vous aider vous-même.

4 commentaires:

  1. Mes amis me font tellement de reproches et se moquent tellement de moi lorsque je leur dis que je ne bois plus d'alcool que çà me rend mamheureux, çà accentue mon sentiment d'être différent !! Alors du coup je fais comme eux...

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  2. Merci pour ce Blog très intéressant , et qui m'a conduit à me poser pas mal de questions.
    Même problème: pour beaucoup de personnes l'alcool est synonymie de convivialité. Et pour moi un moyen de briser mes barrières, de me sentir à l'aise avec les autres, de pouvoir m'amuser. Hors je sais que cet alcool me fait du mal dès les jours suivants( dépression, et donc solitude). Alors parfois je parviens à me passer d'alcool et de sucre . . . et je passe pour quelqu'un d'étrange. Je sais très bien , pour l'avoir expérimenté, que le sucre, l'alcool et le blé transformé en général me conduisent à la dépression et donc à la solitude. Mais je n'arrive pas à changermon mode de vie, eet ce n'est pas faute d'y consacrer de l'énergie, de l'argent , du temps. Il y a quelque chose qui me bloque.

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  3. depuis que ma mentalité a commencé à changer je ne supporte plus l'alcool. même en toute petite quantité je me sens mal pendant au moins 2 jours j'ai de la difficulté à me réveiller je me sens barbouiller dès que je me réveille même si j ai fait juste une sieste j'ai mis du temps à me rendre compte que ce mal être était du à ma consommation d'alcool et je vous remercie pour cet article j'ai pensé un moment que je développait une nouvelle allergie mais je pense plutôt que mon cerveau associe désormais alcool à mauvaise vie, fuite de mes émotions, dégoût, démission de mes problèmes etc......

    la camerounaise

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  4. Bonjour la Camerounaise !
    Merci pour votre commentaire. Je n'avais pas relu cet article depuis longtemps et il est tout à fait approprié à ma situation actuelle (car je suis retombée dans le sucre, et ai décidé d'y re-mettre un terme, cette fois-ci définitivement.) Être allergique à l'alcool, c'est une chance, et au fond je pense qu'on l'est tous, simplement on ne s'en rend pas compte.

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