êtes-vous schizophrène ?...
La question n'a pas grande signification car la schizophrénie ne correspond pas à une réalité précise.
Cependant on peut être gravement perturbé, avoir des bouffées de délire - et dans ce cas, si on fait un petit tour à l'hôpital psychiatrique, il se peut qu'on soit diagnostiqué "schizophrène". Une étiquette qui n'a jamais aidé personne à se sentir mieux - et c'est un euphémisme.
Les bouffées de délire (qui lorsqu'elles se répètent ou s'installent sont souvent baptisées "schizophrénie") ont deux types de causes, qui parfois se conjuguent :
- causes psychologiques liées à l'histoire de la personne et plus particulièrement à ses croyances ;
- causes physiques.
Parmi les causes psychologiques, on trouve le fait d'arriver à un tournant où on remet en cause des croyances fondamentales. Renoncer par exemple à l'image idéalisée qu'on se fait de ses parents ou d'un de ses parents peut être déstabilisant - jusqu'à la (crise de) folie. Mais beaucoup de croyances fausses et malsaines peuvent aussi jouer un rôle.
Parmi les causes physiques, la plus importante comme la plus méconnue n'est pas le cannabis - car on sait qu'il joue un rôle - mais bien... le sucre. Diabète et schizophrénie s'entendent comme larron en foire, et ont tous les deux la même cause innocente comme un bonbon haribo.
Cependant si vous cherchez sur Internet, vous verrez plutôt un lien établi entre l'hypoglycémie et la schizophrénie. Mais qu'est-ce qui cause l'hypoglycémie ?... Et oui : le sucre.
Et rien d'autre.
C'est William Dufty, dans son bestseller Sugar blues (malheureusement pas traduit en français) qui a établi clairement le lien entre la schizophrénie (ie: les bouffées de folie) et le sucre.
On peut établir un parallèle entre les croyances malsaines, ou idées sucrées, qui poussent vers la folie, et la drogue de consommation courante nommée sucre.
Prenons par exemple la croyance très new-age en notre propre divinité : l'Homme serait un dieu qui s'ignore...
Cette idée procure d'abord une bouffée de bien-être, d'orgueil et de fierté. Puis, après cette courte période d'euphorie, on tombe dans un down : "Je suis peut-être un dieu, mais je dois quand même faire la vaisselle..."
De même, le sucre procure une courte euphorie, suivie par une période de déprime et de manque.
Certaines idées (sucrées) ont plus ou moins le même effet que le sucre : elles enivrent et dépriment, déstabilisent, et au bout du compte, poussent vers la folie.
Sugar blues a été traduit avec le sous titre le roman noir du sucre blanc
RépondreSupprimer