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03 septembre 2009

être comme tout le monde : un objectif valable ?

Je ne sais pas si la dépression comporte deux issues - une vers le haut et une autre vers le bas - mais je sais que si votre but est de (re)devenir comme tout le monde... de vivre comme tout le monde... de penser comme tout le monde... je ne peux pas vous aider.

Si vous croyez que vous pouvez vous soustraire au régime général pour un temps, le temps d'améliorer votre état, puis revenir à ce même régime général, et "être heureux comme tout le monde"... vous avez peut-être raison, mais je ne peux pas vous aider.

Quelle que soit la définition que l'on se donne de la dépression, elle correspond toujours à un état de faiblesse intérieure.

Or la force ne s'acquiert pas en se laissant porter par le courant. Suivre le courant, c'est de destin des feuilles mortes.

Un exemple : vos "amis" se moquent de vous parce que vous ne buvez pas d'alcool. Vous avez deux possibilités : soit boire de l'alcool avec eux (suivre le courant), soit résister à leur pression, voire les remplacer par d'autres amis plus authentiques (remonter le courant). Bien sûr que le premier choix est plus facile que le second ! Mais lequel, au long terme, vous rendra plus fort ?...

Je suis sûre que vous connaissez la réponse aussi bien que moi.

Plus vous obéirez à vos peurs - peur de déplaire, peur du qu'en-dira-t-on, peur des jugements -, plus vos peurs grandiront et plus vous rapetisserez. Jusqu'à ce que la moindre taupinière vous fasse l'effet d'un Everest. Plus vous désobéirez à vos peurs, plus vous deviendrez quelque chose et quelqu'un - en l'occurrence, vous-même.

Il y a une petite flamme en vous. Peut-être qu'actuellement, elle n'est qu'à l'état de braise. Cette petite flamme, c'est votre individualité. C'est votre personnalité profonde - celle d'un être libre et riche de sa dignité, riche de sa capacité à s'autodéterminer.

Vous pouvez verser de l'eau sur cette braise jusqu'à ce qu'elle s'éteigne, jusqu'à ce que vous perdiez jusqu'au souvenir de ce que vous auriez pu être, et que vous avez été par éclipses, ou vous pouvez souffler sur la flamme pour la raviver. Si vous prenez soin de cette étincelle céleste, elle grandira, et vous avec.

Mais sachez qu'on ne peut pas avoir la chèvre et le choux : entre "vivre comme tout le monde" et "vivre sa vie", il faut choisir. Soit vous prenez l'autoroute, et votre cervelle s'émoussera jusqu'à ce que vous perdiez la capacité de penser vraiment, soit vous prenez votre route. Mais vous ne pouvez pas prendre les deux à la fois.

6 commentaires:

  1. Complètement d'accord avec çà mais pourquoi je devrai définitivement arrêter l'alcool maintenant que tout va mal alors que j'en ai bu (modéremment) pendant des années et que tout allait bien !!??

    Mich

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  2. Est-ce que çà veut dire que maintenant que vous en êtes sortie vous vous sentez toujours différente des autres ? à part ??

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  3. Je n'ai jamais chercher à être comme les autres-au contraire- mais il est vrai que je cache mon vrai moi sous une autre.

    Encore un autre article qui me parle.

    Pour revenir au sucre(définitivement il est présent dans ma vie celui-là) dans un des liens que vous nous avez donner; il y a celui d'un forum.Je l'ai brièvement parcouru et j'ai lu une phrase d'une internaute qui citait un livre et j'ai retenu cette phrase "(...)Il(l'auteur du livre) explique que les compensations ou compulsions peuvent apparaître quand on ne s'autorise pas à être soi même"

    Je réfléchis à cette phrase matin,midi et soir. Peut-être que ma dépendance au sucre vient de là ou du moins une partie.Peut-être qu'il va falloir que je devienne un être "entier" et pas un "demi-être" pour être libre de toutes dépendances et de mal-être.

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  4. Pouvez-vous nous dire si vous avez entre autres complètement stoppé l'alcool ?
    merci
    Soso

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  5. Mieux vaut tard que jamais... Oui, Soso, j'ai complètement arrêté l'alcool. Je n'en ai pas bu une goutte depuis sept ans.

    Oui, anonyme de 03 septembre 2009, je me sens toujours différente des autres. Et ce n'est pas une sensation désagréable. L'idée de me fondre dans la foule ne m'a jamais enthousiasmée ; elle me met mal à l'aise.

    Quand à cette question "pourquoi je devrai définitivement arrêter l'alcool maintenant que tout va mal alors que j'en ai bu (modéremment) pendant des années et que tout allait bien !!??", je vais y répondre dans un article.

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  6. j'ai que 16 ans et se monde j'en veut déjà plus , j'ai qu'un seul rêve c'est de partir seul dans un coin paumé du monde et y vivre avec moi même.

    Mais j'ai pas envie de finir seul j'ai envie aussi de vivre comme tous le monde et d'avoir un vie simple , mais des que j'essaye mon naturelle reviens et je finis par rester silencieux au milieu des autres sans rien réussir a dire.
    Alors je fume ... Comment je peut faire pour être heureux ?

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