Et si le bonheur, c'était de se ressembler ?
De ne constater aucun décalage trop flagrant entre ce qu'on se sent être à l'intérieur, et ce qu'on voit à l'extérieur, dans la glace ?
Et si le malheur, c'était de se dissembler ?
De chercher en vain son reflet dans tous les miroirs, comme les vampires ?
De sentir en soi des possibilités enfouies, trop bien cachées ? Des ambitions qui restent vaines ? Une dignité qui ne parvient pas à se déployer ?
De ne "pas être à la hauteur"... de soi-même ?
D'être en dessous de soi ?
Bien en dessous ?
Et de ne pas réussir à manifester dans le monde réel ce qu'on se sent ou se pressent être ?
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