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22 avril 2010

Dépression et culpabilité

La dépression peut être une conséquence de la culpabilité imaginaire, fictive, comme elle peut l'être de la culpabilité réelle.

Un enfant qui a été violenté deviendra peut-être un adulte dévoré par un terrible sentiment de culpabilité... surtout s'il n'a pas pris conscience que la responsabilité de la faute (car il y a eu faute) repose non sur ses épaules, mais sur celles de son agresseur.

Sa dépression, sa tristesse, et son sentiment de culpabilité ont pour origine une culpabilité réelle - mais ce n'est pas la sienne.

Mais il arrive aussi très fréquemment qu'on se sente faible, démoralisé, anxieux, et qu'on se déplaise, qu'on déteste son reflet dans la glace, parce qu'on est objectivement coupable de quelque faute qu'on n'identifie pas comme telle.

Supposons que vous êtes une femme mariée qui a pour habitude de passer ses nerfs sur son mari - vous ne faites probablement pas le lien entre votre mal-être actuel et votre comportement à l'égard de votre conjoint. Et pourtant, il y a un lien.

On peut être coupable de quelque chose sans le savoir, tout en payant le prix psychologique. On ne le sait pas, parce que selon les normes de notre société, beaucoup de comportements malsains et agressifs sont considérés comme acceptables et justifiés.

Dans ce cas, la solution est très simple : il suffit de s'excuser... et de ne plus recommencer.

("Très simple" ne veut pas dire "très facile"!)

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