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14 juillet 2009

Carence identitaire (et dépression)

Vous ne savez pas qui vous êtes, et vous en souffrez ?

Deux causes sont possibles - et souvent se conjuguent.

- L'une est liée aux circonstances précises (familiales) de votre première enfance.

Si on vous a insuffisamment touché, tenu, nommé et tutoyé... vous manquez peut-être de limite. Votre "je" est informe, c'est plus un "on" qu'un "je". Vous avez tendance à vous prendre pour quelqu'un d'autre. Vous ne connaissez pas bien vos frontières. Vous ne les faites pas respecter. On vous marche sur les pieds - parce que vous ne savez pas bien où vos pieds commencent. Vous ne savez pas bien que vous avez des pieds ! Bref : votre conscience de vous en tant que corps, en tant que personne distincte, est atrophiée.

(Ce n'est pas agréable, mais ce n'est pas définitif : être au courant est déjà un premier pas vers un "je" plus consistant. Connaître le problème, c'est déjà commencer à le résoudre.)

- L'autre est liée aux croyances occidentales. Celles du monde dans lequel vous baignez, et qui sont aussi les vôtres.
Si vous croyez que vous êtes le cousin germain d'un singe à fesses bleues, que l'être humain et donc vous-mêmes est le produit du hasard, que vous êtes né sans raison, ou du moins sans bonne raison, et que vous disparaîtrez de même, vers un néant définitif, pouvez-vous vous satisfaire de cette croyance ?...

Si la réponse est "non", et bien, vous êtes normal.

Entre certaines expériences de la petite enfance et certaines croyances omniprésentes, naît la carence identitaire, ce gros point d'interrogation, ce QUI SUIS JE ????

Mais au fond, même les expériences de la petite enfance sont liées à cette société dans laquelle nous baignons.

"Laissez bébé crier : il fait ses poumons!..."
"Ne le prends pas dans tes bras, sinon, tu vas le rendre collant."
"Il doit apprendre à devenir indépendant."

Avez-vous déjà rêvé que vous aviez un bébé dans les bras, et que vous ne saviez pas comment vous en occuper ? ou pire, qu'il était à moitié mort ?...

Ce bébé, c'est vous bébé. Un petit être qui n'a pas reçu les preuves d'amour dont il avait besoin. Mais il n'est pas trop tard pour briser le mauvais programme et renouer avec la saine nature. Pas trop tard pour redevenir cet être humain complet, et compatissant, que vous étiez potentiellement en naissant.

Si les pleurs des petits enfants provoquent en vous exaspération et colère, c'est qu'on a été exaspéré par vos propres pleurs de bébé. Si le mot "bébé" vous paraît injurieux (un synonyme de méprisable), c'est que vos besoins de bébé n'ont pas été reconnu et validé.

Alors faut-il s'apitoyer et déplorer un dégât irréparable ?...

Non, parce que tous les dégâts sont réparables. à condition bien sûr de les mesurer, de les connaître : pas de pardon libérateur, pas d'absolution chaleureuse sans connaissance et aveu. Pas de liberté sans savoir.

Le vieux dicton reste toujours vrai :

"Vous connaitrez la vérité... et la vérité vous libèrera."

1 commentaire:

  1. Etes vous créationniste? certaines de vos prises à parti de la théorie de l'évolution m'effrai. Je suis un homme ce qui est aussi un animal, et je n'ai pas de honte à être primate et singe.
    Eux d'ailleurs traitent bienmieux leurs petits et peuvent se montré très affectueux et touchant.
    Oui l'affection, le toucher est un besoin, biologique, l'amour aussi,sans on dépérit, on à besoin de paroles, de contacts. D'être aimé. Je pense aussi que la vie est dû au hasard, je suis athée, mais je pense qu'il faut tout justement faire pour vivre ici et maintenant notre seul et unique vie, et faire le mieux possible aussi pour faire profité les autres. Je pense pas que la vie ait de sens à part celle qu'on lui donne et je pense qu'elle ait apparu par hasard, et que c'est un trésor, quelque chose de presque, voir unique, qui doit se conservé, et continué, qui ne doit pas se gaché. J'ai un grand respect pour toutes les formes de vie. J'admire les beautés de la nature.

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