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05 mars 2008

Deux peurs.

Il y a deux genres de peur.

La peur de faire, d'agir, d'oser - cette peur-là, on peut la soigner avec certaines lectures (par exemple, "Tremblez mais osez" ou "les six clefs de la confiance en soi").

Et il y a cette autre peur, la peur de ce qui peut nous arriver, la peur de ce qu'on peut nous faire. Peur d'être victime de..., peur de subir tel ou tel préjudice, telle ou telle injustice, telle ou telle violence ou abus - peur d'être humilié, spolié, etc.

Cette seconde peur est plus difficile à soigner que la première. On ne s'en débarrasse que par une vision plus vaste et plus juste des choses. Est-ce que le mur accuse le clou qui le transperce ?... Oui, s'il ne sait pas que le véritable responsable, c'est le marteau qui est derrière.

Peur de ce qu'on peut nous faire - mais qui peut faire quelque chose contre nous ?... N'importe qui ou n'importe quoi, pensez-vous peut-être. Oui et non... ce n'importe qui ou ce n'importe quoi n'est que le clou ; le marteau est invisible.

Rien ni personne ne pourra déborder le cadre, les limites de notre destinée. Le pire ne nous arrivera que si ce pire est autorisé, permis - inscrit à notre nom. Et rien de plus ne nous atteindra... Ce qui te touche ne pouvait t'éviter ; ce qui te rate ne pouvait te toucher. Ce n'est pas le hasard qui détermine la trajectoire des flèches qui pleuvent autour de toi, et parfois, sur toi.

On se délivre de la peur par une peur plus grande et plus juste, plus justifiée ; ainsi de la peur d'oser : ce qui me délivre de la peur paralysante des conséquences, c'est une peur plus grande, une peur agissante, de conséquences encore plus graves si je n'ose pas...

Si je n'ose pas, c'est mon visage - ma dignité d'être humain - qui est égratignée, blessée - c'est mon moi qui est atteint, blessé près du coeur.

La peur de déplaire recule devant cette peur plus grande : celle de n'être rien qu'un brindille faible et impuissant emporté par des vents qui le dépasse... L'amour de moi-même, et de ma dignité, m'empêche de céder à la peur banale de faire des vagues, de déranger, etc.

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