Ne vous laissez pas manipuler par le discours officiel.
Le discours officiel sur la dépression, vous le connaissez : "la dépression est une VRAIE maladie... la dépression n'a rien à voir avec la déprime..."
à force de lire ces phrases, et d'autres de même farine, vous avez tendance à y croire (moi aussi, j'aurais tendance à y croire, si je ne passais pas tant de temps à démonter les rouages de ce piège-à-déprimés).
Du coup, je lis des avis du style : "je fais cette fois-ci une vraie dépression pathologique... pas comme la fois d'avant, ou c'était purement réactionnel." (je cite de mémoire, je n'ai pas retrouvé l'avis).
ça veut dire quoi, réactionnel ? ça veut dire quoi, pathologique ?
Si par "réactionnel", il faut entendre "qui est la conséquence logique d'autre chose", toute dépression est réactionnelle. Toute maladie aussi d'ailleurs - mais la dépression n'est pas une maladie.
La seule raison pour laquelle vous vous imaginez que vous souffrez d'une "vraie maladie pathologique", c'est qu'on vous a répété deux mille fois que la dépression en est une. Mais où sont les preuves ? Le virus ? Le manque de sérotonine ? Renseignez-vous davantage, creusez : vous découvrirez que le discours médical sur la dépression n'est que du blabla médical. Du vent !
Il n'y a rien. Pas la moindre preuve. Pas le moindre indice !
En vous imaginant que vous souffrez d'une "pathologie", vous déguisez votre mal-être, vous l'affublez de lunettes noire, d'une fausse barbe et d'une perruque blond platine. Pas étonnant qu'ensuite, vous ne le reconnaissiez plus ! Et que vous en ayez peur... Il n'y a pas de raison d'avoir peur parce que vous ne souffrez PAS d'une pathologie. Vous ne souffrez PAS d'une dépression clinique. Vous ne souffrez PAS d'une "vraie maladie".
Vous être très malheureux, c'est tout.
Alors s'il vous plaît, déshabillez votre dépression, ôtez-lui cet accoutrement ridicule, cet attirail de termes médicaux et effrayants qui n'ont rien à faire sur elle. Si vous voulez avoir peur d'une maladie, ayez peur du cancer : votre dépression n'est pas une maladie.
Je sais bien que mes affirmations ne vont pas suffire à vous convaincre. Il faudrait que j'argumente bien davantage (ce que j'ai fait d'ailleurs dans d'autres posts).
Mais dans ce post, je voudrais du moins vous amener à vous poser quelques questions :
- si la dépression est une vraie maladie, comment se fait-il qu'il n'y ait aucun critère physiologique pour dire qu'on en souffre ? Depuis quand une vraie maladie ne présente-t-elle AUCUN symptôme physique ?
- est-ce que vous êtes prêt à croire que le comportement des gens qui s'énervent dans leurs voitures et insultent les autres automobilistes est le symptôme d'une vraie maladie, d'une pathologie ?... Si non, pourquoi ? (Et si oui, pourquoi aussi ?)
- est-ce que vous êtes prêt à croire [avec le DSM-IV] qu'il est anormal d'être triste pendant plus de 14 jours d'affilée ? Et si oui, pourquoi mettez-vous la limite à 14 jours précisément, et pas à 13 ou à 15 ?
- est-ce que vous êtes prêt à croire [avec le DSM-IV] qu'un enfant qui parle fort et qui n'écoute pas quand on lui parle a un comportement anormal, pathologique, qu'il souffre d'une vraie maladie ?...
- est-ce que vous êtes prêt à croire tout ce que dit un psychiatre - même s'il dit que la terre est plate et le soleil carré - et si oui, pourquoi ?
- où placez-vous la limite entre ce que vous considérez comme "pathologique" et ce que vous considérez comme "normal" ? et pourquoi la placez-vous là où vous la placez ?
- est-ce que vous avez conscience que les entreprises pharmaceutiques font un énorme travail de "communication" pour VOUS convaincre que la dépression est une vraie maladie qui se soigne... avec leurs cachets ?
- est-ce que vous savez comment on "découvre" les maladies mentales ? (Réponse : on ne les découvre pas, on les vote à main levée. )
- est-ce que vous savez qu'il y a des gens qui ont intérêt à vous convaincre que vous n'êtes pas normal, et que votre fonctionnement est bizarre, pathologique ? des gens qui se font beaucoup d'argent avec vos angoisses ?
- est-ce que vous avez envie de marcher avec le troupeau vers l'abattoir, ou est-ce que vous préférez ramer à contre-courant et sauver votre peau ?
- est-ce que vous pensez qu'à partir du moment où on a de quoi manger et un toit sur la tête, on a absolument toutes les raisons d'être heureux, et que si dans ces conditions-là on n'est pas heureux, c'est qu'on est malade ?
- est-ce que vous pensez que les êtres humains sont des animaux - avec exactement les mêmes besoins que les animaux - ou est-ce que vous pensez qu'ils ont peut-être d'autres caractéristiques et d'autres besoins ?
- est-ce que vous pensez que tout ce qui est important peut se voir, se toucher, se mesurer ?
- est-ce que vous avez envie d'être une dupe ? Et si oui, pourquoi ?
C'est un avis interressant sur pas mal de point, notamment sur la médicalisation à outrance, mais la dépression est je pense une maladie, ce n'est pas du cinéma, ça s'observe quant même physiologiquement par une grande fatigue, de gros troubles du sommeil et de l'alimentation, un ralentissement moteur et de la pensée, et de plus faibles défenses immunitaires. Les zones émotionnel sont perturbé. On observe des déficit dans le cerveau en sérotonine. Cela me gêne un peu car c'est remettre en cause l'existence desmaladies mentales, et un peu une porte ouverte à dire que la dépression c'est que du cinéma. On es taussi une corps et un cerveau qui peut fonctionné anormalement, mais les médicaments ne sont pas les seuls manières d'agir dessus. Et d'avoir un fonctionnement normal. Comme s'exposé à la lumière, faire du sport, méditer, rire, se relaxer ;) et en mangeant mieux également. Plus de poissons notamment gras contenant des omégas 3. D'ailleurs unes des causes possibles, c'est une hypothéses, de la recrudessence des dépressions serait la chute de la consommation d'oméga 3
RépondreSupprimerLes principaux signes somatiques de dépression sont :
Perte de poids en rapport avec l'anorexie, la perte du goût, la sensation d'oppression dans la gorge.
Troubles du sommeil : insomnie d'endormissement, réveils nocturnes avec cauchemars, insomnie de fin de nuit souvent associée à des idées suicidaires plus prégnantes. L'hypersomnie est une autre forme de trouble du sommeil : le patient trouve refuge dans un sommeil qui a perdu sa valeur réparatrice d'où la sensation de fatigue dès le réveil.
Troubles de la libido : baisse de l'appétit sexuel, impuissance ou frigidité.
Troubles digestifs : diarrhée ou constipation, anorexie, gastralgies, état saburral des voies digestives.
Troubles cardiovasculaires : palpitations, bouffées vasomotrices, hypotension et bradycardie dans les formes sévères.
Très bon article !
RépondreSupprimerBonne fin de journée à vous,
Gael