En réponse à "Je n'ai vraiment pas conscience d'avoir le choix..."
Le bonheur n'est pas qu'un état d'esprit - et c'est vrai qu'on ne peut PAS le résumer à ça... (Comme souvent, je me suis laissée allée à être trop catégorique et à simplifier les choses à outrance).
Mais si on tombe en dépression après avoir appris à être heureux, est-ce que ça ne signifie pas qu'il manquait quelque chose à la recette du bonheur qu'on a appris et appliqué ? Un ingrédient secret, peut-être... Si la recette était complète, elle ne nous mettrait peut-être pas à l'abri des coup de blues ponctuels, mais elle nous mettrait certainement à l'abri de la "dépression".
Quant aux choix, ils sont innombrables, et si on avait conscience de tous ceux qu'on fait, on serait infiniment éclairé !
"Prendre conscience", c'est justement augmenter la part des choix que l'on fait délibérément, en découvrant ceux qu'on fait déjà sans y prendre garde.
Un exemple. Est-ce qu'un enfant (ou un adulte) mal élevé a conscience qu'il fait le choix d'être désagréable, malpoli, etc. ? Bien sûr que non ! Il se contente (dans sa perspective) de réagir normalement aux gens et aux situations.
Mais c'est vrai - j'ai poussé le bouchon trop loin. La dépression n'est pas un choix. Elle est seulement la conséquence d'innombrables choix faits précédemment.
Choix qui pour la plupart étaient inconscients...
D'autant qu'il ne faut pas oublier que tout ce qu'on ne fait pas (et qu'on pourrait faire) entre dans la catégorie "choix".
Il y a les choix et les habitudes positives [les actes que l'on pose] et les choix et les habitudes négatives [les actes que l'on n'accomplit pas].
Toutes ses innombrables habitudes qu'on n'a pas sont elles aussi des habitudes, sont elles aussi des choix...
Le fait de ne PAS ranger, de ne PAS faire son lit le matin, etc. : tout cela fait partie des habitudes et des choix (les habitudes résultant des choix).
Or l'être humain, en général, se croit innocent de ses mauvaises habitudes.
Il dit (sa grande excuse) : "je n'ai pas le choix".
Et comme il le dit et le répète, et qu'il n'a jamais réfléchi profondément à la question, il le croit.
Voilà, en étant moins catégorique je trouve cela beaucoup mieux. Je connais la recette du bonheur mais il me manque un des ingrédients essentiels au mien (et j'ai sorti cet élément de ma vie de manière inconsciente, sans réfléchir à mes actes et à mes "choix"...).
RépondreSupprimerBref, on doit être d'accord dans l'ensemble.