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30 juin 2006

Quitter la vallée de l'angoisse et rejoindre le pays du bonheur : le prix du billet

La plupart des gens sont prêts à payer littéralement, avec de l'argent, pour aller mieux. Et bien sûr, beaucoup en profitent.

Que ce soient certains psys incompétents - je ne généralise pas - ou des astrologues, tarologues, voyants, coachs, gourous, etc.

A peu près toute personne qui fait miroiter une promesse de bien-être et de paix intérieur contre une substantielle somme d'argent est un escroc d'une manière ou d'une autre. Et ce qu'il promet (à peu de chose près le bonheur), il ne peut absolument pas le garantir. Ce qu'il vend, c'est une promesse illusoire, un espoir sans substance. Autrement dit, du vent.

La paix intérieure, et la vérité qui la donne, n'est pas à vendre pour une somme faramineuse.

Elle est :
1/soit gratuite.
2/soit en vente pour un prix dérisoire (du genre 20 euros...)

Par contre, à un autre niveau, il y a bien un prix à payer...

Ce prix, c'est le coût du changement.

Personne - enfin, presque personne - n'a envie de changer. Changer est un processus toujours délicat, difficile, et même douloureux - même si c'est changer pour le mieux...
La métamorphose de la chenille désespérée en papillon heureux n'est pas une sinécure. Pour quitter la vallée de l'angoisse et rejoindre le pays du bonheur, il faut changer de métier, de maison, de voisins, de langue... de tout.

Le problème, c'est que la plupart des gens voudraient aller mieux sans rien changer en eux-même... Comme si on pouvait améliorer quelque chose (sa vie, en l'occurence) sans la modifier.

Essayons par exemple d'améliorer de façon notable notre appartement sans le transformer, sans toucher au papier peint ni à la moquette. C'est impossible.

Pour une grand amélioration, il faut un grand changement. C'est ça, le prix à payer... et il ne coûte rien au portefeuille.

3 commentaires:

  1. Un grand changement induit de grands bouleversements à court terme sans aucun doute, mais s'il n'est pas exploité pour soigner le fond, le retour à la case départ est garanti, pour en faire actuellement la douloureuse expérience. Il faut donc (je le réalise a posteriori) que le grand changement soit le déclencheur d'un long changement intérieur.

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  2. Oui, car seuls les changements intérieurs (ceux qui concernent les idées et les croyances) permettent de changer de registre, de modifier la trame de sa vie.
    Les autres - changement de métier, de partenaire, de pays, de look - ne peuvent apporter aucune amélioration définitive s'ils ne sont pas accompagnés par une transformation de l'âme.

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  3. oui cela s'appelle la voie de l'epreuve!

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