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14 novembre 2009

Comment se débarrasser de l'auto-mutilation

Autrement dit : comment arrêter.

Si vous n'êtes pas concerné par le sujet, inutile de lire la suite.

Si vous l'êtes, j'espère que vous y trouverez quelques pistes. Sachant tout de même que je n'ai pas une expérience directe de l'automutilation. [Même si c'est vrai, une fois, à l'époque où j'allais mal, je me suis coupée la main pour saigner sur un dessin - que ne ferait-on au nom de l'Art ? - N'importe quoi... Mais passons.]

L'automutilation présente, c'est vrai, plusieurs points communs avec la drogue : il est plus facile de commencer que d'arrêter. Et dans les deux cas, on devient accro, dépendant : à la drogue d'un côté, à son propre sang versé et/ou aux lignes tracées et/ou à la douleur de l'autre...

L'automutilation est une "invention" relativement récente. Personne ou presque personne ne se mutilait il y a quelques siècles...

Mais en fait j'ai parlé trop vite : les dévots qui serraient leur silice, ou les chiites qui se flagellent, ce n'est pas nouveau, et ça saigne. L'automutilation a, historiquement, parti lié avec le désir de se purifier : on saigne pour expier ses péchés, pour s'en débarrasser.

Enfin c'est l'impression qu'on peut avoir.

De nos jours aussi, celles et ceux qui pratiquent l'auto-mutilation y cherchent souvent une sorte de purification.

Bon.

C'était juste pour donner une petite idée de ce que l'auto-mutilation signifie pour ceux qui s'adonnent à ce vice (oui, j'ai bien dit vice) - mais si on en restait là, ce serait très insuffisant pour s'en débarrasser. Alors prenons le problème à bras le corps. Attention : à partir de maintenant, je suppose que vous vous auto-mutilez.

L'auto-mutilation est un choix

Vous croyez que vous ne pouvez pas arrêter ?

C'est une illusion. Bien sûr que vous pouvez. L'automutilation est un choix. Pas le plus sage.

Sous l'emprise d'idées fausses (et du mal-être, et de mauvais exemples), beaucoup de personnes très intelligentes font des choix stupides.

Certes, il est difficile, voire très difficile, d'arrêter.
De même qu'il est difficile, voire très difficile, d'arrêter n'importe quelle mauvaise habitude... (les mauvaises habitudes sont constituées par la répétition de mauvais choix.)

C'est difficile, mais possible.

L'auto-mutilation est votre choix - et dans la mesure où c'est votre choix, vous pouvez en faire un autre. Vous pouvez arrêter si vous le décidez.

Rien ni personne ne vous force à vous tailler.

Même si vous avez l'impression contraire.

(Ceci dit, il y a bien quelque chose ou quelqu'un qui vous incite à vous tailler. C'est l'ennemi intérieur. Mais il ne peut pas vous forcer. Vous restez libre d'écouter ses mauvais conseils ou de ne pas les suivre. La petite voix diabolique qui vous pousse à vous mutiler n'est pas celle de votre maître. Vous n'êtes pas obligé de faire ce qu'elle vous dit de faire. Vous êtes libre, plus libre que vous n'en avez conscience.)

Si vous arrêtez l'AM, vous ne serez ni le premier, ni le dernier.

L'auto-mutilation est sale

Vous voulez vous purifier ?

Le sang versé est sale. Si vous voulez vous purifier, prenez de l'eau et du savon.

Les nobles du XVIIème siècle avaient un peu la même illusion : ils croyaient qu'ils pouvaient laver leur honneur dans le sang... Mais c'est une image débile, une métaphore en contradiction avec la réalité : on ne lave rien avec le sang. On salit avec le sang. Le sang est sale.

Regardez les films d'horreur, comme ils combinent toujours la crasse et le sang, la jerbe et le sang, la saleté et le pipi-caca et le sang. Ces associations sont logique, naturelle, inévitable : le sang (quand il n'est pas à sa place, c'est-à-dire circulant invisiblement dans le corps) est sale, malsain. Il attire les mouches. Il vire au noir. Le sang, c'est moche.

La pureté a toujours été associé à la blancheur et à l'eau, et cette association-là est tout à fait logique. Si vous vous sentez sale, lavez vous et habillez-vous en blanc !

L'auto-mutilation ne fait que vous salir encore plus. Elle vous corrompt l'âme en vous abîmant le corps. Elle vous empoisonne, vous pervertit. Non seulement elle vous détruit, mais elle vous pourrit.

Mais peut-être (mais probablement) que vous ne vous sentez pas littéralement sale. Si vous éprouvez des sentiments tels que la honte et la haine de vous-même, si vous vous sentez sale au niveau moral...

- lavez-vous (comme je l'ai déjà dit), prenez une bonne douche, allez au sauna ou au hammam ;

- et si ça ne suffit pas, punissez-vous d'une manière constructive : jeûnez.

Jeûnez, c'est-à-dire arrêtez de manger et de boire du lever du soleil à son coucher. Vous aurez mal à la tête, et là, vous vous purifierez vraiment, c'est-à-dire que vous purifierez l'intérieur de votre corps (par l'autolyse) et aussi votre esprit, qui par le jeûne renoue avec la simplicité et l'innocence - tous ceux qui pratiquent le jeûne peuvent en témoigner.

L'automutilation est un vice que l'on prend pour une purification, une tâche poisseuse et répugnante que l'on prend pour une expiation. Elle n'en est pas une.

L'expiation consiste, quand on fait quelque chose de mal, à s'excuser si possible et surtout, à ne pas recommencer.

Vous éprouvez le besoin de payer ? Vous sentez que vous êtes chargé de fautes - de fautes inconnues mais écrasantes ?... Alors, payez vraiment, payez de votre portefeuille ou de votre personne : donnez de l'argent à un SDF, ou faites un peu de bénévolat. Bref, allégez votre karma!

Vous pouvez aussi lire des livres de psychologie et/ou de développement personnel sur le sentiment de culpabilité, pour mieux comprendre vos émotions.

Je résume : l'automutilation est sale ; le sang est répugnant et poisseux, il ne lave rien mais au contraire tâche et salit. Si vous cherchez la pureté, cherchez la ailleurs.

Cherchez la dans la propreté du corps.
Cherchez la dans le jeûne.
Cherchez la dans les B.A. (bonnes actions).
Cherchez la dans des habits d'une blancheur immaculée.
Cherchez la dans une vie juste, régie par des principes.
Cherchez la dans la connaissance de vous-même.

Bon.

Tout ceci ne suffira peut-être pas pour que vous arrêtiez... Alors je vais vous donner un petit truc qui peut vous aider.

Automutilation et secret

Si vous êtes du genre à cacher soigneusement les cicatrices que vous vous faites... si vous ne parlez à personne de votre vice, si vous en avez honte... Alors voici une astuce pour vous aider à arrêter :

Engagez-vous auprès de vous-même, de façon très solennelle, à dire à 5 personnes que vous vous mutilez si vous recommencez encore une fois. Prenez cet engagement très sérieusement.

Et engagez-vous aussi à leur montrer vos cicatrices. Bref : engagez-vous à faire un "coming-out" bien embarrassant dans le cas où vous retomberiez dans cette perverse habitude. Et tenez parole.

Bien sûr, le truc ne marchera pas si tout le monde est déjà au courant et si vous n'avez pas honte de vos cicatrices. Mais dans le cas où vous avez gardé l'AM secrète, un bon coup de projecteur peut chasser le cloporte vivant sous le caillou : l'ombre est propice au mal, la lumière le dissipe.

L'âme et le corps

Encore une remarque : le corps et l'esprit ne sont pas des ennemis. La preuve : quand le corps est heureux, l'esprit n'est pas loin de l'être, et inversement. Le corps et l'esprit sont des alliés, des copains. Si vous faites du mal à l'un, vous faites du mal à l'autre. Ne croyez donc pas que votre esprit ou votre âme gagne quelque chose quand votre corps se fait torturer ou mutiler (que ce soit par vous ou par quelqu'un d'autre). C'est absolument faux. Il n'y pas de vases communicants.

Soigner et purifier votre corps, c'est dans une certaine mesure soigner et purifier votre âme.
Soigner et purifier votre âme, c'est dans une certaine mesure soigner et purifier votre corps.

Expression vs. auto-mutilation

Si vous vous mutilez parce que vous voulez écrire vos souffrances, changez de support, troquez votre peau contre un cahier et votre cutter contre un stylo, et écrivez vraiment. Et ne vous contentez pas d'écrire : faites lire. Y compris aux personnes qui vous ont fait du mal.

Peut-être qu'elles ne seront pas intéressées et qu'elles ne vous liront pas, mais vous au moins vous aurez dit, écrit, exprimé ce que vous avez sur le coeur.

Se mutiler ce n'est pas du tout écrire, même si - peut-être - vous en avez l'impression. Ecrire consiste à formuler sous une forme verbale des émotions et des pensées. Une cicatrice n'est qu'une cicatrice. Elle ne dit pas autre chose que : "cette peau a été blessé". Mais elle ne dit ni comment, ni pourquoi. Et ce qui est le plus important c'est le pourquoi.

La seule manière d'extérioriser sa souffrance, c'est de la dire. De l'écrire. De se l'avouer à soi-même - et éventuellement aux autres.

L'auto-mutilation est une fausse écriture, un pseudo-langage, comme elle est une pseudo-purification. Elle se substitue à la véritable parole, à la véritable écriture, à la phrase. Elle est la forme pervertie et malsaine du désir d'expression. Si vous souffrez, dites-le, écrivez-le.

Couper votre peau est une manière de vous bâillonner : vous ouvrez des plaies pour vous fermer la bouche, vous vous refusez un droit d'expression, vous canalisez sous une forme malsaine, dangereuse et inefficace l'envie de dire ce que vous ressentez vraiment (et peut-être aussi ce que vous avez subi, ce qu'on vous a fait) - et de le dire aux personnes concernées.

Ne vous censurez pas ; faites preuve de courage ; dites et écrivez ce que vous ressentez, ce que vous avez ressenti : plus de vérité et plus d'audace, plus de transparence aussi, vous permettront d'accéder à une existence débarrassée de l'auto-mutilation.

à condition de le décider, bien sûr...

Auto-mutilation et fréquentations

Si vos amis s'auto-mutilent, soyez radical : changez d'amis. Qui s'assemble, se ressemble.

Conclusion

Pour arrêter l'auto-mutilation, il est très important que vous preniez conscience :

- que jusqu'à présent, vous avez dû associer consciemment ou inconsciemment l'auto-mutilation à des choses positives, mais que toutes ces associations sont illusoires ;

- que l'auto-mutilation n'est pas quelque chose qui vous arrive, mais bien quelque chose que vous faites et que donc, vous pouvez arrêter de faire : que c'est votre habitude et que dans la mesure où c'est la vôtre, vous pouvez en changer ;

- que l'auto-mutilation ne vous apporte que du mal : non seulement elle vous abîme le corps et peut vous mener à une mort semi-volontaire, mais elle vous abîme l'âme, vous enfonce dans une forme de perversion et de vice, même si le mot vous paraît fort ou décalé ;

- que si vous cherchez la pureté, vous pouvez la trouver, mais ailleurs ;

- que si vous avez des souffrances à exprimer, des mauvais souvenirs à faire sortir, vous pouvez et devez les exprimer - mais pas sur votre peau, sur du papier, et peut-être aux personnes concernées (plus c'est difficile et plus ça fait peur, plus c'est nécessaire).

Deuxième conclusion

Même s'il est très difficile d'arrêter la cocaïne, c'est possible : même chose pour l'auto-mutilation.

Il faut être prêt à traverser une période de douloureux sevrage.
Il faut être prêt aussi à s'y reprendre à plusieurs fois si la première fois ça ne marche pas. Sans se décourager. Sans baisser les bras. La persévérance vient à bout de tout.
Et il faut être prêt enfin à changer de fréquentations - car tant qu'on fréquente des personnes qui s'auto-mutilent ou se droguent, on continuera soi-même.

Pour se débarrasser d'un vice (ie : une mauvaise habitude), il y a toujours un prix à payer.

Alors acceptez de payer le prix, et débarrassez-vous de l'auto-mutilation. C'est en votre pouvoir.

Ne vous laissez pas persuader par des témoignages décourageants qu'il est impossible d'arrêter. Il est toujours possible d'arrêter - que ce soit la cigarette, la cocaïne, les antidépresseurs ou même le crack. Et l'auto-mutilation n'est certainement pas pire que le crack. Et si malgré toutes vos recherches, vous ne trouvez aucun témoignage encourageant, décidez que le vôtre le sera - que vous montrerez aux autres qu'il y a une porte de sortie. Que vous arrêterez et que vous témoignerez, aidant ainsi les autres à décrocher de cette sale habitude.

La force de l'ennemi intérieur comme celle de l'auto-mutilation ne reposent que sur une chose : votre propre croyance erronée, votre propre conviction illusoire que vous êtes impuissant devant lui, devant elle.

Vous n'êtes pas impuissant. Lorsque vous vous taillez, c'est avec votre main, pas avec celle de quelqu'un d'autre. A cet instant-là c'est vous qui prenez la (mauvaise) décision, pas quelqu'un d'autre.

Alors réfléchissez bien à ce que vous voulez. Faites la liste des avantages et des inconvénients de l'auto-mutilation. Étudiez de près cette liste.

Prenez conscience que les avantages n'en sont pas et que les inconvénients sont encore pires que ça, et que eux sont bien réels : risque de mort (mort qui passera pour un suicide, ce qu'elle sera en un sens), cicatrices irrémédiables qui vous enlaidissent pour toujours, souvenirs gravés, ineffaçables, d'une très mauvaise période qui ainsi vous poursuivra même dans le bonheur, etc.

Puis, arrêtez l'auto-mutilation. Et si vous sentez le besoin de la remplacer par quelque chose, jeûnez.

Un autre article sur l'auto-mutilation ici :

http://marre-de-la-vie.blogspot.com/2006/07/lauto-mutilation.html


Des témoignages à lire sur l'arrêt de l'AM (comme quoi c'est possible) :

http://forum.doctissimo.fr/sante/anorexie-boulimie/mutilation-vous-arreter-sujet_170900_1.htm

16 commentaires:

  1. J'ai aussi cessé de me mutilé. Non à l'autoagression. Vous pouvez ajouté aussi les risques d'anémies, d'infection, de pertes de sensibilités au niveau des nerfs. Les pertes de sang peuvent être nocives quant trop fréquentes, peuvent conduire à des malaises. Il y'a pas de mauvais sang juste du sang.

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  2. Et cela occasione une importante perte de fer et de la fatigue. Il y'a mieux pour la santé que d'avoir des carences en fer et d'avoir un cerveau recevant de la douleur.

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  3. A croire que c'est aussi simple, moi même dans l'auto-mutilation depuis 7ans, j'ai seulement 20ans.. les gens qui le font seul eux peuvent compprendre le bien fou, mais ces une grosse merde sa c'est clair, mon corp entier et renpli de marque, de cicatrice, de brulure, de points de suture je fait meme peur au gens. je le fait entre 1 a 7 fois par jour juste une marque ou alors la cuisse entiere. J'ai essailler d'arreter a plusieur reprise mais sans succes je suis meme allez sur internet j 'ai essailler 2 3 truc mais rien ne pourras y remplacer, j'ai besoin de sa pour me sentir vivre. J'ai toucher le fon mais ma lame restera ma meilleur amie...

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  4. Moi même dans l'auto mutilation depuis mes 3 ans (l'âge ou je me faisait violer durant 3 ans et demi) : Je me ronge la peau des doigts jusquà la moitier des doigts (tous y passent sans exception) et ce JUSQU'AU SANG. Je n'y trouve même pas de plaisir car c'est comme si je me maintenais en vie en me rongeant car si je ne le fait pas je fais des crises très fortes de colère contre toute le passé IMMONDE que j'ai vécu. Je sais que je suis foutue. Là, je suis arrivé à un état ou je ne pourrai pas survivre dans ce monde immonde ou jeme sens en prison. Je vais passer à l'acte pour arrêter cette rorture. Le geste est irrépressible alors ne dites pas svp le contraire des faits et consésuences. Et vous madame, vous êtes vous déjà auto mutilé pour faire cet article qui dit en somme que nous pouvons sortir de l'auto mutilation si facilement. Je ne crois pas en ce qui me concerne car je le fais depuis que j'ai 3 ans et j'en ai aujourd'hui 40 et il m'est impossible de stopper celà. J'ai tout essayé depuis des décennies entières et rien y fait. J'ai déjà arrêté de le faire durant 1 mois et je me suis vécu avec un état d'esprit trop suicidaire et je connais en plus mon histoire passée. Alors je crois que pour les conseils, et bien... je repasserai dans une autre vie !

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  5. J ai tout lu et a croire que c'est aussi simple que sa. J ai tout fait tout essaillé, j'écris meme a cotes. Ca fait maintenant bientot 10ans que je le fait j ai commencer a mes 11ans c'est plus possible d'areter. je le fait entre 1 et 5fois par jour et tout les endroit de mon corps, je me brule au briket au cigarette ou je m'ouvre avec une lame de rasoir un cutter, je suis meme allez a m'ouvrir avec une fourchette, je porte d'affreuse marque et de point de suture. J ai meme fait de l'hopital psycatrique je démontai mes placard pour récupéré les clou et en sortan le meme trin trin impossible. et maintenant mauvaise nouvelle ya 3semaine j ai fait des prise de sang et mon sang et intoxiquer a force de m'ouvrir je suis a 2% du cancers du sang je fait des perfusion 4fois par semaine a lhopital et pour ne pas avoir ce putain de cancer seul solution arreter.. je pense bien que je mourirais avant d'areter...

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  6. non vous n'aller pas mourir il faut luter. J'ai 37 j'ai beaucoup soufert j'ai quitter mes parents j'avais 17 ans. Mon père était très dure! je me suis divorcer j'ai une de 15 ans qui se coupe depuis ses 11 ans... Je lai découvert depuis 2 mois. Ma fille a un excellent père mon ex marie au fond est une bonne personne mais trop aldo matchonne!!!! Je me suis marier jeune et navait pas encore soupérer mes douleurs aintèrieur mas de parents pour parler !!Mais je suis une maman qui parle beaucoup avec sa fille je n'aurais jamais imaginer quelle soufrait elle a une bonne relation avec ses parent mas l'adolecence ne va pas dans sa tête.... Je lute pour l'aider elle est suivit par un psyquiatre avec des antidepresseur... je viens de vivre une relation de 2 ans avec un jalou qui ne parle pas et pourtant il a beaucoup soufert dans sa vie. J'ai essayer de l'aider il avait besoin d'un psy. pour parler il n'a jamais accepter il preferait fumer du canabis pour domir et boire pour ne pasy pensser. il vient de me quitter pour mettre sa tête en place... Il ai fou de moi je sais mais malade par son intèrieur..... Et moi je pleure souvent toute seule entre ma fille malade et mon copain qui me quitte et tout se que j'ai souffert....
    Je ne bois pas je ne fume pas je ne me coupe pas... Je parle avec les amis je pleure pour me senir mieux mais je donne de la force a ma fill!!!! Et je pris tous les jours.... Prier pensser positif.
    Dite vous du matin au soir je vais y arriver et vous aller voir sa marche avec force on arrive a tout dans la vie!!!! Nevous tuer pas!
    Luter vous aller être heureux un jour.... Moi jý arrive avec de la force et du calme.
    Bisous voici mon mail si vous vouller parler avec moi
    lucy.belfort@gmail.com

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  7. Merci Lucia pour ce message encourageant et positif.

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  8. Je pense que, seule une personne qui se mutile elle-même sait le bien que cela peut faire, indirectement. Je me mutile depuis un an maintenant. J'en ai parlé à 5 personnes voir plus et non ça n'a rien changé. A chaque fois que je me mutile je ne ressens plus aucune peur, j'oublie à quel point ma mère me déteste, j'oublie mes problèmes. Je sais que ce n'est pas la meilleure solution mais c'est celle que j'ai trouvé. Je suis consciente que peut-être un jour ceci pendra des conséquences bien plus graves et dangeureuses mais je n'arrive pas à en sortir. J'estime qu'il est tout à fait possible et correct de se stopper mais que malheureusement c'est quelque chose de très difficile. J'ai essayé d'arrêter à plusieurs reprises mais c'est plus fort que moi : chaque mauvais pas, chaque mauvais acte ou chaque mauvaise parole qu'elle soit mienne ou non, me décourage, et me fait retomber un peu et donc, me redonne l'envie de me mutiler lorsque je me retrouve seule à la maison.
    Je souhaite à toutes les personnes qui se mutilent de trouver le plus rapidement possible un moyen d'arrêter.
    C'est quelque chose de très difficile à traverser et malheureusement parfois très mal-vu ou très incompris.

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  9. je me mutile aussi tres souvent ,et meme si je pense ,je sais que je continuerai a faire ce que je fais depuis ma plus jeune enfance ...
    a force de se renfermer ainsi dans l'obscurite ,notre vision des choses se noircissent et peu a peu notre esprit et notre âme sont rongés de l'intérieur ,se dire que l'on est different ,et de maniere pessimiste , se dire qu'on est juste un putain de monstre ...

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  10. Bonjours j'ai 13 ans je suis mal dans ma paux du a un enorme manque de confiance en moi ainsi que par la cause d emon père : Il est alcoolique est n'a jamais vraiment était présent pour moi et .... son alcoolisme le fait se séparer de ses proches il a perdu récemment sa femme quil avait depuis dix ans c'est "petis enfants " ses belles filles" sa fille "moi" car je vis a présent chez mon frere depuis douze ans j'ai une famille recomposer et ce n'est pas simple au quotidient ! Bref passons ce problèmes d'alcoolisme ne me touche pas vraiment directement mais au fond il me ronge au fur et a mesure d'où je pense ce manque de confiance puis plusieurs évenements marquant dans mon enfance je suis encore une adolescente mais croyer moi j'ai vu de nombreux psy ... je suis allez dans de nombreux point ecoutes gratuit et libre par anonymat et croyer moi il y a deux ans j'ai commencer l'auto mutilation je saignez j'était en sang je rester malgres tout rattacher a la vie ... donc mais coupure était superficielle mais mes bras et jambes était souvent en sang je prener ce qui me passer sous la main cutter , couto , ciseau , compas ... on ne m'avais pas prevenu que cela serais une drogue ! deux ans apres .... je recommence a cause de l'acoolisme de mon père et mon manque de confiance je suis realiste a la vie donc je me mutile me scarifie ,,,, mais j'en parle j'essaye d'arreter .. en classe mais camarades prennent des risques pour m'en empecher je prend deux ciseaux chaque semaine avec moi puis un compas etc je suis en internat donc il est facile de le cacher la semaine mais les weekend croyer moi c'est dur ... cette semaine l'on ma prit mes ciseaux j'en suis devenu folle au point de casser mes stylos bic pour pouvvoirs avooir des morceaux de verre de plastique qui coupent mes bras et mes chevilles sont entaillier je suis maintenant en vacances et c'est dur de le cacher manches longue pentalon trop grand pour cacher mes chevilles ! La galere c'est vraiment dur de s'en sortir .... Pour moi la mutilation sa fait deux ans que je la reproduit la cause ! mes probleme familiaux entre autre puis ma personnaliter etc ... bref m'automutiler me provoque un moment de liberter me sentir seul mieu dans ma paux .... oublier tout et remplacer les probleme mentaux par les problèmes physique seul ma belle sœur et le lycée est au courant mon frere ma mere mon père ne le savent pas va falloir que je leur en parle mais j'ai peur ... !

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  11. déja 1 ans dans l'enfer de l,auto-mutilation, je ne peux juste plus continuer à me dire parle sa vas aider ou le temps arrange les chose alors je me coupe ses une automatisme aujourd'hui.

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  12. sa fait quelque temps que j'ai commencer la mutilation et aujourd'hui je vois que sa a toucher aussi mais amies... leur eta de santer moral se dégrade a cause de mon etat actuelle... tout les jours je me couple et sa fait queque semaine que j'ai commenser a me faire vomir... depuis le temps que je fait sa je ne c'"est meme plus pourquoi je le fait .... mon etat physique et moral ce dégrade peu a peu chaque jours sans que je puisse demander alaide a mon entourage car ils ne comprendrais pas... j'ai reussi a faire 2 malaise dans la meme journee a cause du manque d'alimentation et pourtant je continus... je deviens de plus en plus fragile et mais penser deviennnes de plus en plus noires... je n'arrive plsu a m'arreter... comment doige faire car bientot je vais finir avec une lettre a crocher sur le coeur et les poignets en sang alonger sur mon lit... par pitiier aider moi ... aider une filles de 14 ans qui ne c'est plus coi faire qui est perdu et déseperer ... je vous en conjure AIDEZ MOI s'il vous plaît...

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    1. Salut! J'aimerais bien t'aider! Mais je sais pas comment! Je veux dire, comment pourrais-je te contacter? Alors si tu as une idée, répond moi! Et je me ferai un plaisirs d'être là pour toi! (J'ai 15 ans en passant!)

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    2. Salut, tu as réussi à la contacter finalement ?

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  13. Le problème c'est que je ne veux pas abandonner mes amies qui se mutilent, je veux les aider, mais c'est à force de voir et d'en entendre parler que je reccommence .. J'ai dreja essayé d'arrêter beaucoup de fois, je ne compte plus, mais je retombe à chaque fois. Quand j'ai essayé de me défaire des personnes qui nme poussaient inconsciemment (personne ne sait que je le fait) à recommencer tout le monde s'est mis à me dire que j'étais, comment résumer.. Enfin que ça ne se faisais pas et tout. Je vais essayer de déménager pour faire un nouveau départ mais certaines personne s me manqueront beaucoup..

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  14. Bonjour... Voilà ma situation : j'ai fait une rechute il y a quelque temps, je me suis coupé au niveau des côtes... j'avais réussi à m'arrêter après être tombé accro et y être allé assez fort l'an dernier,seulement je trainais toujours un certain mal être, dû au fait que je suis transgenre... j'arrive généralement à faire avec, seulement ces derniers temps je n'arrive pas à arrêter de penser au fait que je n'ai pas ma place dans ce corps de femme, j'ai envie de tout recommencer à zéro, je me demande pourquoi ça m'est tombé dessus... j'ai donc fini par recommencer à me mutiler, une fois seulement mais je suis inquiet, je ne veux surtout pas recommencer comme avant et je ne sais pas quoi faire, j'ai peur d'avoir à nouveau une de ces pulsions... Que faire ?

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