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29 juin 2006

Alcool, cigarettes, médicaments, etc.

Le discours intérieur que l'on se tient peut être si frustrant, si douloureux, si cousu de constat d'échec, si barré de traits rageurs, si méprisant pour soi-même, si hérissé de points d'interrogation pointus comme des hameçons, si couturé d'idées horribles, que pour le faire taire, pour atteindre à un certain silence intérieur, on cherche refuge dans les substances qui procurent vite, et sans effort, un certain bien-être : alcool, cigarettes, drogues, etc.

Pour échapper à un enfer continuel, on s'achète un paradis immédiat. Mais comme toutes les promesses de bonheur-tout-de-suite-et-sans-le-moindre-effort, c'est un piège douloureux.

Le propre des pièges, c'est qu'il est extrêmement facile d'y entrer, et extrêmement difficile d'en sortir. Une souris voit un petit bout de fromage posé bien en évidence : c'est un cadeau, semble-t-il. Elle l'attrape et c'est elle qui se fait attraper.

De même, l'alcool, la cigarette, les drogues illégales et légales (certains médicaments en sont) : il est vraiment très facile de se les procurer. Souvent, au début, c'est même gratuit. Le premier verre, on vous l'offre. Le vingtième c'est vous qui le payez, et cher.

Le bonheur tout de suite est toujours un piège infernal.

5 commentaires:

  1. pour la cigarette cest quand meme différent, parceque ça a pa deffet sur le psychisme,ou à peine
    disons que cest un petit soutiens! qd je suis au plus mal je fume une clope puis je réfléchit, c un petit plus
    mais les autres drogues, cest à éviter absolument
    je dis ça parceque jm fumer, mais je pense pas avoir tord

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  2. On verra dans 20 ans! ;O)

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  3. J'aime bien l'image du piège à souris...

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  4. Bonsoir Deadline,


    Les drogues, n'est-ce pas un plaisir immédiat avec de probables conséquences ?

    Si c'est ça la définition de drogue, la cigarette n'en est-elle pas une ?

    Je crois que Canovi n'insiste pas sur le point de l'accoutumance exactement, ou sur le psychisme ou pas, mais sur le danger.

    De plus, je crois qu'elle se sert de cette chose à peine imagée pour nous faire comprendre que parfois, c'est notre façon de réagir, nos agissements et nos envies dans l'immédiat qui font que nous nous retrouvons enfermé dans un cercle vicieux.

    C'est pour cela que je crois qu'il faille parfois, voire dans les choses la version direct et celle qui est indirecte comme se projeter dans l'avenir, ou même dans le passé.

    Quand une déprime me survient, je me dit : N'ai-je pas eu des déprimes déjà ?

    N'ai-je pas été heureux avant, et après ces déprimes ?

    N'ai-je pas la même vie que celle que j'avais qui me rendais heureux ?

    Donc à partir de ce moment là je ne vois pas pourquoi continuer à se morfondre, même si l'avenir, le présent et le passé semblent flous, incertain voire négatifs, inutiles etc.

    La déprime est comme un tempête en pleine mer ; il faut s'accrocher, prier, et ça passera car la mer, fut calme, ne l'est pas à ce moment, mais elle le redeviendra, c'est comme ça.

    Parfois, en ne pensant pas comme ça, ce qui pourrait être un coup de déprime tourne à la dépression, une tempête à la catastrophe.

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  5. Nous avons fait des recherches sur les antidépresseurs en voici les résultats :

    http://sites.google.com/site/gcadinfo/

    GCAD INFO

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