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02 juillet 2012

La confiance en soi : qu'est-ce que c'est, au fait ?...

Il y a énormément de livres publiés sur la confiance en soi (comment la développer, la booster, l'acquérir, la reconquérir) ce qui laisse penser que beaucoup de gens en manquent.

Mais la plupart du temps, ces ouvrages font l'impasse sur la définition : qu'est-ce que la confiance en soi ?

Apparemment, l'expression ne pose pas de problème...

Mais encore faut-il savoir quel est ce "soi" auquel on fait référence.

Avoir confiance en soi, est-ce avoir confiance en sa beauté ?
En sa capacité à jouer du piano debout ?
En la propreté de ses ongles ?
En son look ?
En sa maîtrise parfaite de la langue française (ou anglaise, ou chinoise, etc.) ?
En son aptitude à se débrouiller dans la jungle, si par malheur on y était largué seul la nuit sans vivres ?

Après tout, la "confiance en soi" pourrait bien chapeauter toutes ces confiances-là... et bien d'autres encore.

Dans ces conditions, qui pourrait bien avoir complètement confiance en soi ?

Ce serait de la folie, de l'inconscience !

Car personne ne maîtrise parfaitement tous les domaines de son existence... Se méfier de soi dans certains domaines relève du pur bon sens.

Et pourtant, la confiance en soi est quelque chose de désirable...

Donc il faut resserrer et préciser : en quoi a-t-on confiance, quand on a raison d'avoir confiance en soi ?

D'après moi, en 2 points fondamentaux :

1/ En sa capacité à voir, entendre, raisonner, juger et comprendre.
2/ En sa capacité à atteindre ses objectifs, les buts que l'on s'est fixé.

Un professeur montrait le ciel étoilé à travers un télescope à ses élèves. Tous voyaient ce que le professeur leur demandait d'observer, mais le dernier élèves dit : "je ne vois rien... c'est tout noir". Le professeur lui dit de regarder mieux, l'élève persiste : "je ne vois rien!" Le prof s'énerve et finalement, vérifie en regardant lui-même dans le télescope.

Puis, se relève en faisant une drôle de tête : le capuchon était resté sur la lunette de télescope. Aucun élève n'avait rien vu ; seul le dernier avait eu le courage de le dire.

Cet élève qui dit "je ne vois rien!" quand tous ses camarades s'extasient devant les étoiles a confiance en lui au sens un.

Il a confiance en sa capacité à voir, entendre, raisonner, juger et comprendre. Puisqu'il ne voit rien, il dit qu'il ne voit rien. Il ne se laisse pas persuader par la pression de ses pairs qu'il voit des étoiles.

Beaucoup de gens manquent de cette confiance au sens 1... Ils n'osent pas voir ce qu'ils voient, entendre ce qu'ils entendent, et aller jusqu'au bout de leurs raisonnements. Ils observent du coin de l'oeil ce que les autres font et disent pour faire et dire la même chose. Ils n'osent pas observer et juger par eux-mêmes. Ils ne font pas confiance à leurs sens, ni à leur bon sens, ni à leur intelligence.

La confiance au sens 2, c'est la confiance en ses capacités cybernétiques (oui, j'aime bien glisser un mot savant de temps en temps...)

C'est-à-dire la capacité à atteindre le coeur de la cible qu'on vise.

Beaucoup de gens manquent aussi de confiance au sens 2, c'est-à-dire qu'ils pensent qu'ils ne sont pas capables d'atteindre leurs objectifs.

Généralement, parce qu'ils croient que le succès doit être atteint dès le premier essai, alors que la réussite n'est réservée qu'à ceux qui persévèrent après un grand nombre d'échecs.

Si vous doutez de votre capacité à atteindre vos objectifs et réalisez vos rêves, n'en doutez plus.
Vous en êtes capable - à condition de vous renseigner, d'essayer, de réfléchir et de persévérer. Plus votre objectif est ambitieux, et plus il faudra de temps et d'efforts pour le réaliser : c'est normal, c'est logique, c'est inévitable.

Ne vous découragez pas : renseignez-vous ; essayez ; réfléchissez ; réessayez.

Et vice-versa.

2 commentaires:

  1. Dans le foot, on trouve surtout des anabolisants, des stimulants, des transporteurs d'oxygène qui permettent de courir sans être essoufflé et surtout de tenir le dernier quart d'heure. Après, tout dépend du poste que l'on occupe sur le terrain. Un attaquant va prendre un stimulant de type éphédrine pour augmenter sa puissance de démarrage. Le goal, du cannabis pour se désinhiber. Les produits les plus utilisés sont l'hormone de croissance - parce qu'elle disparaît très vite après injection - et le Synacthène, un activateur indécelable qui, en stimulant les glandes surrénales, produit des hormones naturelles.

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  2. Bonjour,

    Ça fait un moment que le lis votre blog, et je tiens à vous remercier pour le travail que vous faites, sincèrement.

    Petite question hors-sujet: Connaissez-vous Pierre Daco? Si oui, que pensez vous de ses écrits comme "Les Prodigieuses Victoires de la psychologie moderne"? Aussi, quel est votre avis sur Jung, puisque Freud n'est pas vraiment votre tasse de thé (pas la mienne non plus...)?

    Merci.

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