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17 juillet 2012

De la rancune à la tendresse, de la colère à l'amour et à la paix

Comment passer de la rancune à la tendresse, et de la colère à l'amour et la paix ?
Le plus difficile, c'est peut-être de le vouloir vraiment.
Car pour cela, il faut arriver à faire la différence entre la force et l'agressivité, la douceur et la faiblesse.
Et pour arriver à faire la différence, il faut avoir dépasser le stade de l'extrême faiblesse...

De même (pourrait-on dire) comment arriver à cesser de manger de la viande avariée ?
La première condition, c'est d'avoir autre chose à manger.

La rancune et la colère sont des branches auxquelles on se raccroche quand on est trop faible pour se raccrocher à autre chose...
La viande avariée est la nourriture de ceux qui n'ont rien d'autre à se mettre sous la dent...

Et tant qu'on cherche partout cette force qui nous manque, on ne peut pas, on ne veut pas, lâcher sa rancune et sa colère.

Mais vient le temps où la force est là : ça y est, l'objectif tant désiré est atteint ; on ne veut plus prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, on ne veut plus "prendre sa revanche".

Pourquoi se refuserait-on le droit de vivre ?
Pourquoi faudrait-il un succès spectaculaire pour confirmer notre existence ?
Aux yeux de qui devrions-nous plaire ?

Les spectateurs ne sont pas à la hauteur et nous avons le droit de vivre quoi qu'il arrive.

Quelles que soient les circonstances ordinaires ou extraordinaires de notre existence, nous avons le droit d'être là.
Le droit de respirer, de vivre et de nous réjouir sur cette terre...
Le droit de nous pencher vers plus petit que nous pour l'entourer de notre tendresse...
Le droit de regarder le ciel et le soleil sans mettre de "si", sans poser de conditions...

Pas de "oui, mais...", pas de "tant que ceci n'est pas, je n'existe pas !"

Nous avons le droit, nous avons le droit d'être là.

Mettons-nous bien ça dans la tête et laissons tomber l'obsédant désir de revanche. On ne leur prouvera rien et c'est parfait comme ça ; il y a eu jadis des miracles, et ceux qui les ont vus n'y ont pas cru. Alors qu'est-ce qu'on espère ?

Une fois la force intégrée, une fois que la sève de la victoire coule dans nos veines, nous pouvons lâcher la vieille rancune rance qui empoisonnait notre atmosphère et nous prédisposait à l'agressivité des autres ; une fois la force ressuscitée, nous pouvons congédier la colère, locataire insupportable qui ne payait pas son loyer, et accueillir l'amour et la paix, ces hôtes dont la douceur enchantent, ces locataires idéaux dont l'amabilité émerveille...

Il est tellement plus doux d'être doux que d'être dur !

La rancune et la colère mettent des angles dans notre âme et nous nous cognons contre nous-mêmes à chaque pas... et même sans pas, même immobile, nous nous cognons douloureusement à nous-même.

La tendresse et l'amour mettent des courbes dans notre âme et amortissent les chocs, d'ailleurs il y en a beaucoup moins...

Cherchez la force tant que vous vous sentez faible, et dès que vous l'aurez, cherchez la douceur et la paix : vous les trouverez.

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