Deux faits contredisent la vérité officielle.
Le premier, c’est l’ignorance où les scientifiques demeurent quant à l’origine réelle des troubles mentaux en général, et de la dépression en particulier. Ils avouent ne rien y comprendre : la dépression reste, disent-ils, inexpliquée. Ils ne savent vraiment pas ce qui la cause. Ils ne savent même pas si elle est d’origine biologique ou non.
Cette ignorance ne colle pas avec la thèse de la dépression-maladie : comment peut-on être sûr que la dépression est une maladie, alors qu’on ne sait même pas ce qui la provoque ?
Le deuxième, qui découle du premier, c’est que, malgré les apparences, on ne « soigne » pas la dépression comme les maladies organiques.
Si la dépression était une vraie maladie, tristesse, angoisse et piètre estime de soi ne seraient que les symptômes ou les conséquences d’un problème physiologique précis. Aussi lorsque quelqu’un se présente, démoralisé, chez son médecin, celui-ci devrait l’examiner sous toutes les coutures, et probablement lui faire faire un test - sanguin, urinaire, ou autre -, une radio ou un scanner, pour savoir si son état d’âme est uniquement un état d’âme, ou si c’est la conséquence directe d’une « dépression », maladie au sens strict.
C’est ce diagnostic d’un état physique qui devrait permettre de savoir si l’on est bien atteint de dépression, et pas seulement de vague à l’âme ou d’une autre maladie biologique (cancer, hypothyroïdie, etc.) qui pourrait être à l’origine de cet abattement.
Or dans les faits, c’est rarement à la suite d’un examen physique que les gens sont diagnostiqués dépressifs, et s’ils le sont, ce n’est pas positivement, parce que la maladie « dépression » a été identifiée, mais négativement, parce qu’aucune maladie biologique n’a été décelée. Autrement dit, ce n’est pas la présence d’un problème physiologique précis qui indique au docteur qu’il a affaire à une dépression, mais au contraire l’absence de tout problème physiologique qui le lui donne à penser…
Au fond, lorsque le discours officiel affirme que la dépression est une vraie maladie, ce qu’il dit en réalité, c’est : « Malgré toutes nos déceptions, nous gardons espoir : il n’est pas interdit de penser qu’un jour nous réussirons à prouver que la dépression est une vraie maladie ». Mais a-t-on le droit de travestir ses espérances en certitudes ?
Dépression: maladie ou pas maladie ?
RépondreSupprimerEst-ce une question vraiment si importante ?
Lorsque l'on parle de dépression nous parlons de souffrance, de tristesse... maladie ou pas le résultat est le même il me semble... Il faut plutôt je pense chercher du côté des "solutions" plutôt que du côté de l'"appelation" !
Enfin bref ce n'est qu'un avis parmi tant d'autres...
Mich.