Recevez gratuitement les 20 premières pages du TRESOR + LA LETTRE BLEUE


 

06 mars 2008

Petites considérations sur... le DEVOIR

Avant de repartir à l'attaque du lourd paquet de copies qui me reste à corriger, voici quelques considérations que je voudrais partager avec vous - je suis (presque) sûre que vous vous y reconnaitrez.

L'une des raisons qui fait que l'on ne fait pas ce que l'on doit faire, c'est qu'on se met la barre trop haut, qu'on se fixe des objectifs irréalistes, irréalisables.

Aussi - lorsqu'on a fait tout ce que l'on peut faire... au lieu de se féliciter, on se réprimande : "comment??? tu n'as fait QUE ça ?! Regarde tout ce qu'il te reste à faire! Incapable! Bon à rien! Fainéante!"

Alors bien sûr... la fois suivante, qui ne saurait tarder, on n'est pas du tout motivé. On sait bien que notre maximum sera insuffisant, et que face au parent intérieur et impitoyable qui nous juge, tous nos efforts seront trop peu.

Du coup... on ne se met MEME PAS au travail !

Et on s'amuse à ce qui nous amuse, dans la culpabilité. Procrastination... qui nous mine.

Solution : se fixer un objectif raisonnable, accessible. Se féliciter dès qu'on travaille, dès qu'on commence à faire ce qu'on doit faire. Et surtout, se récompenser avec générosité, par un plaisir qui nous fait vraiment plaisir, après la tâche.

Comme ça, on ne se dira plus : "ça ne suffit jamais !..." mais bien : "je suis fière de moi. Je suis content(e), j'ai bien travaillé." Et notre enfant intérieur sera content, lui aussi. Content de nos félicitations et de la récompense que nous lui accordons.

Entre la satisfaction immédiate et la récompense au long terme, on a besoin d'intermédiaire.

Un plaisir qui n'est pas pour tout de suite... et qui n'est pas non plus pour dans dix ans.

Un petit bonheur qui nous aide à faire les trois pas suivants. Une carotte pour l'âne - mais pas du genre qui recule à mesure qu'on en approche, non. Du genre qu'on peut croquer après cent mètres.

Autrement dit : on a besoin de s'organiser de petits objectifs à l'échelle de la journée, et de petites récompenses qu'on s'accordera loyalement (sans faute) dès qu'on les aura atteints. Le plaisir doit suivre le devoir de près, pour nous aider à l'aimer.

petits plaisirs : faire ce qu'il me plaît ; manger du chocolat (ou n'importe quoi qu'on aime, et qui n'est pas tout à fait raisonnable...) ; aller au ciné ; se faire un masque hydratant au concombre ; etc.

C'est avec notre propre psychologie que nous devons apprendre à ruser.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire