Que faut-il faire quand on souffre trop ? Quand on ne voit plus qu’une issue : la mort ?
Rien.
Il est urgent de ne rien faire, de ne prendre aucune décision, de patienter. Ou du moins, il est urgent de ne rien faire de dangereux, d’inconsidéré ou d’impulsif, urgent de ne prendre aucune décision irréversible - car c’est bien le risque.
Même si de l’extérieur, ça ne se voit pas, dans ces moments-là on marche au bord d’une falaise vertigineuse dont aucun parapet ne nous protège. D’où la nécessité de ne pas courir, de ne pas faire de mouvement brusque, et si possible de prendre du recul.
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