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07 novembre 2013

Désirer ou vouloir le bonheur, ce n'est pas la même chose !

Désirer le bonheur, ce n'est pas la même chose que le vouloir.
De même que désirer la richesse, ce n'est pas la même chose que la vouloir.
A tort ou à raison, je pense d'ailleurs que les deux se rejoignent...
C'est-à-dire qu'entre le pauvre qui désire la richesse, et celui qui s'emploie à la conquérir parce qu'il la veut, il y a le même genre de différence qu'entre le malheureux (ou le dépressif, en langage moderne) qui désire le bonheur, et celui qui le veut.

Désirer, ce n'est rien de plus qu'espérer.
Tout le monde désire être heureux, même si ce n'est qu'un espoir très vague.
Vouloir, c'est une attitude radicalement différente. On ne veut que ce qu'on se croit capable d'obtenir par ses efforts. On peut désirer qu'il fasse beau demain, mais on ne peut pas le vouloir, parce que ça ne dépend pas de nous.

Désirer le bonheur, sans plus, c'est croire que le bonheur viendra ou ne viendra pas - et que ça ne dépend pas de nous...
Vouloir le bonheur, c'est avoir compris que le bonheur est un choix.

"Mais (pourriez-vous m'objecter), concrètement je dois faire quoi, pour choisir le bonheur ?... parce que tout ça, c'est de la théorie !"

En voilà une bonne question.
Il y a quelques temps j'aurais eu du mal à y répondre.
Maintenant, je peux vous dire que pour choisir le bonheur, il vous suffit de vous mettre sérieusement aux offirmations.

Le bonheur comme le malheur a une multitude de causes. Mais ces causes multiples sont, quant on remonte à leurs sources, de plus en plus réduites. Si on remonte encore plus haut, on trouve...
- L'image-de-soi
- Les pensées
- Les croyances, les attentes
- Les habitudes
Les habitudes mises à part, qui en fin de compte ne sont que le produit des croyances et de l'image-de-soi, toutes ces choses sont mentales.
Mentales, et verbales.
Au fond, l'origine du malheur comme du bonheur, ce sont des phrases dans nos têtes. Des raisonnements qu'on se tient, des convictions qui nous tiennent. Des idées, quoi.
Et ces idées (comme toutes idées) sont exprimées par des mots.
Même les pensées subconscientes, celles dont on n'a pas clairement conscience, sont sous-tendues par des mots.

On se dit "je suis nul, je ne vaux rien, je suis seul, personne ne m'aime, pourquoi personne ne m'aime, j'ai raté le train de la vraie vie, le train du bonheur..."

Le malheur est un langage, un discours.
Un discours ne s'efface pas en faisant du sport (même si faire du sport est excellent pour la santé physique et mentale). Un discours ne s'efface pas en le verbalisant ou en le mettant par écrit. Parler de ses pensées noires à un psychanalyste ne fait que les renforcer.

La seule manière d'effacer les phrases dans nos têtes, c'est d'y graver d'autres phrases, des phrases incompatibles avec les premières.

"Pourquoi est-ce que nous méritons d'être heureux ?" est incompatible avec "Pourquoi personne ne m'aime ?"

On ne peut pas se dire les deux phrases en même temps.
On ne peut pas penser sincèrement les deux.
Donc, l'une doit forcément chasser l'autre.
A vous de choisir laquelle de ces deux questions vous préférez, puis de la faire entrer profondément dans votre esprit - à vous de renforcer la route neuronale qui lui correspond.

Donc maintenant j'en suis absolument sûre : oui, le bonheur est un choix. Le choix de se poser les bonnes questions avec persévérance, jusqu'à acquérir de nouvelles croyances, une nouvelle image-de-soi, de nouvelles attentes, de nouvelles habitudes.

Ce n'est pas plus compliqué que ça.

Mais encore faut-il vouloir le bonheur...
moi je n'en voulais pas.

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