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17 novembre 2010

Le Feng Shui, un outil contre la dépression ?

J'avais prévu d'en parler dans l'article précédent mais au final, je ne l'ai pas fait...
Il faut dire que c'est un sujet à la fois très vaste et très délicat.

Qu'est-ce que j'entends par "Feng Shui" ? L'organisation de l'espace où vous vivez, tout simplement. Dans "organisation" il faut entendre les meubles, la disposition des meubles, ce qu'il a y a sur les murs, le rangement (ou le désordre), la propreté (ou l'absence de propreté)... Bref, tout.

Le Feng Shui est-il un outil contre la dépression ?

La réponse est un grand et gros OUI.

Quand à savoir en détail pourquoi, c'est une autre histoire... On peut parler d'énergie qui circule plus ou moins bien, c'est une explication comme une autre, on peut parler de physique quantique, on peut aussi parler de dimension symbolique (ici je ne rentre pas dans les détails) - et peut-être que toutes les explications sont vraies en même temps, ou qu'il y en a encore d'autres, que l'on connaîtra un jour.

Mais toujours est-il que la manière dont notre intérieur est organisé (ou désorganisé) a des répercussions sur notre vie en général, et notre moral en particulier.

D'ailleurs, tout le monde le sait instinctivement. Quelqu'un qui veut "tourner la page" et "changer de vie" commence généralement par déménager, ou au moins, par réorganiser son espace autrement. Souvent, il fera un grand nettoyage et jetera beaucoup d'objets inutiles. Pourquoi ? Parce que c'est le moyen de tourner effectivement la page.

Bien sûr, ce n'est pas le seul. Mais cette étape-là - celle d'une réorganisation de l'espace - est obligatoire, pas facultative.

Ce n'est pas la première étape... car la première étape consiste à changer ses idées... mais c'est l'une des premières étapes.

Supposons donc que Georges, pour prendre un prénom au hasard, est gravement déprimé.

Comment peut-il utiliser le Feng-Shui pour se remonter le moral ?

Voici quelques suggestions...

1/ Il peut examiner attentivement les images qu'il a affiché sur ses murs. S'il y a des tremblements de terre, des inondations, des poings crispés, des larmes, des images sinistres, etc. Georges doit les enlever et les jeter à la poubelle (ce genre d'image n'est pas un bon cadeau). Je me souviens par exemple d'un jeune homme cynique et morose qui collectionnait les paquets de cigarette portant des avertissements du type "FUMER NUIT GRAVEMENT A LA SANTE" en gros caractères. Il en avait "décoré" l'un de ses murs. Cette décoration ne se contentait pas de refléter son état d'esprit ; elle le confirmait et l'enfonçait dans sa morosité et ses problèmes de santé (quand je l'ai rencontré, il venait de se casser la jambe).

2/ Georges peut aussi passer ses placards et tiroirs au peigne fin. Les lettres de celle qu'il a tant aimé mais qui l'a plaqué sans pitié s'y entassent ? Qu'ils les jettent ! les souvenirs des amours révolus empêchent l'amour d'entrer. Tout ce qui, d'une manière ou d'une autre, lui rappelle des mauvais souvenirs doit aller à la poubelle. ça veut dire qu'il jette la moitié de ses affaires ? Tant mieux ! ça fera de la place pour la nouveauté dans sa vie.

3/ Georges doit aussi vérifier si les objets dont il se sert fonctionnent correctement. Ce qui est cassé doit être réparé ou jetté. S'il a besoin d'un objet et qu'il a les moyens de l'acheter, qu'il l'achète sans attendre. Cette mesure n'a rien d'anecdotique. Elle peut avoir un effet profond sur sa vie et son moral.

4/ Georges doit aussi se débarrasser de ses vieux vêtements - ceux qui ne lui plaisent plus ou ne sont plus à sa taille. Allez, ouste ! On donne ou on jette !

5/ Georges doit se demander s'il n'y a pas moyen de rendre son lieu de vie plus confortable, plus fonctionnel. Peut-être en déplaçant une armoire ? Ou une table ? Peut-être en plaçant tel ou tel miroir ailleurs ? Le but est de rendre son lieu de vie plus agréable pour lui.

6/ Si Georges veut plus d'amis, il faut aussi qu'il se demande si son lieu de vie est suffisamment accueillant pour les autres. Je donne un exemple. A l'époque où j'étais étudiante, mon appartement avait des murs beiges et des photos de statue en noir et blanc : le résultat était froid. Qui plus est, en entrant dans l'appartement on était "accueilli" par un grand et beau miroir, autrement dit par son propre reflet. Un miroir n'est pas un symbole accueillant. Un miroir est l'équivalent matériel de la petite phrase désagréable "c'est toi qui le dis". Si j'avais voulu plus d'ami et plus de soirées chaleureuses (mais à l'époque, je n'en voulais pas) j'aurais du enlever ce miroir. Et aussi, enlever le grand poster au-dessus du canapé, poster qui représentait la terre vue de la lune, se détachant sur le cosmos noir - une image qui suggérait un éloignement extrême à l'égard du reste de l'humanité...

7/ Enfin, s'il y a un coin sale et encombré, Georges doit prendre son courage à deux mains et le ranger. ça aussi, ça peut faire une différence considérable dans sa vie, même si a priori on ne voit pas le rapport.

Au fond, le Feng Shui n'est que l'approfondissement et la mise en pratique d'un bon sens que toute bonne ménagère possède de manière quasi-innée.

Et avec le Feng Shui, on obtient d'excellents résultats.

Mais voilà ce qui se passe assez souvent :

1/ on croit améliorer son environnement, et en fait on l'empire ;
2/ On a parfaitement conscience de ce qu'on devrait modifier dans son environnement pour l'améliorer, mais pour une raison ou pour une autre, on ne peut pas.

Par exemple, on déplace tel gros objet et juste après, on se sent encore plus mal à l'aise et déprimé.

Ou par exemple, on vit avec quelqu'un qui refuse qu'on jette ceci ou cela, ou qui refuse qu'on déplace tel ou tel meuble... ou on n'a pas l'argent de faire telle ou telle réparation nécessaire... ou pas le temps, ou on ne sait pas où aller pour trouver ce dont on a besoin...

C'est parce que le Feng-Shui n'est pas la toute première étape (sauf bien sûr s'il s'agit juste de nettoyer et ranger... nettoyer et ranger est toujours une bonne idée!)

La toute première étape, c'est de changer ses croyances ET de faire des choix plus courageux.

Il ne faut pas croire que "l'autre" (par exemple le conjoint qui refuse qu'on déplace les meubles) est le problème.
Le problème, c'est toujours nous.
Nous devons d'abord travailler sur nous-mêmes ET prendre des décisions plus courageuses pour débloquer la situation. Quand nous l'aurons fait, par miracle le conjoint sera finalement d'accord pour déplacer, remplacer, etc., ou peut-être même que c'est lui qui le fera spontanément.

Changer ses croyances.
Faire des choix plus courageux.
Ou l'inverse :
Faire des choix plus courageux.
Changer ses croyances.

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