En quoi est-ce du courage ?
Parce que le bonheur est la conséquence de choix courageux.
Nous savons tous très bien ce qu'est un choix courageux. C'est ce choix qu'on ne fait pas, mais auquel on pense, et si on ne le fait pas c'est parce qu'il parait trop difficile. Il faudrait prendre la parole en public... Il faudrait dire "non" à une figure d'autorité... Il faudrait se lever tous les matins plus tôt... Il faudrait accepter un travail que l'on n'aime pas faire... Il faudrait s'engager à... etc.
Quand nous refusons de faire des choix courageux - et pour commencer quand nous refusons de faire le choix courageux que nous devrions faire là, maintenant - nous gâchons notre vie.
Rien de moins !
Si vous croyez que vous pouvez réussir votre vie sans jamais affronter vos peurs, sans jamais "trembler, mais oser", vous vous mettez le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate.
La liberté vous attend de l'autre côté de la peur ; le bonheur, de l'autre côté du courage.
Il faut oser.
Aucune méthode de développement personnel, aucune thérapie chèrement payée ne remplacera jamais le courage.
C'est le courage qui nous sauve.
C'est le courage qui nous renforce.
C'est le courage qui nous ouvre les portes de l'abondance et du bien-être.
Vous dites que vous n'en avez pas ?
Le courage est un choix.
Tout le monde a peur.
Certains reculent devant la peur - reculent toute leur vie, jusqu'à n'être plus qu'un paquet de nerfs tremblants...
D'autres reculent un moment, et puis finalement avancent et agissent malgré leur peur.
Voici une citation de l'excellent "Tremblez mais osez" que je vous conseille (vous pouvez l'acheter en cliquant sur le lien) :
"Surmonter son appréhension à agir engendre moins d'angoisse que de vivre constamment avec la peur souterraine créée par un sentiment d'impuissance et d'insatisfaction. [...] en refusant de prendre des risques, on se crée un monde bien plus aliénant et inquiétant qu'en s'exposant à des risques qui nous permettent, au bout du compte, de mieux vivre. Le problème, c'est que la plupart d'entre nous n'en ont pas conscience."
Bien sûr, les risques dont Susans Jeffers parle, et dont je parle, n'ont rien à voir avec les risques que l'on court en prenant une piste noire ou en buvant comme un trou le week-end. Le courage ne consiste pas à se mettre en danger physiquement, mais en prendre le chemin existentiel qui monte.
Avoir une explication difficile : se plaindre à la personne concernée plutôt que derrière son dos.
Poser des limites aux autres quand on n'en a pas l'habitude.
S'imposer une tâche inhabituelle.
S'inscrire à un nouveau cours de quelque chose.
Etc.
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