En réponse à un commentaire énervé...
Tout d'abord désolée de me faire plus rare, mais je suis très prise par la ré-ré-ré-ré-écriture (quand on aime on ne compte pas) de mon livre, qui avance à petits pas de bébé vers son complétude.
Quand on veut, est-ce qu'on peut ?
Je vais me répéter mais...
Dans la mesure où on ne veut vraiment que lorsqu'on croit possible, et que tout ce qu'on croit possible est possible en effet, il me semble bien que oui.
Mais je vois très bien qu'est-ce qui fait paraître cette proposition absurde ("quand on veut on peut").
Il suffit pour qu'elle paraisse idiote qu'on oublie deux choses :
- Le temps ;
- L'apprentissage.
Il y a dix ans, j'aurais ricané de mépris à qui m'aurait dit "quand on veut, on peut". A l'époque, je n'avais pas compris que :
1/ On peut apprendre ce qu'on ne sait pas ;
2/ Avec du temps, une petite souris peut scier un gros cable.
Si vous voulez quelque chose, ou si vous désirez quelque chose, ne décidez pas trop vite que cette chose est impossible. Posez-la à plat ; regardez sous tous les angles à la lumière de la raison ; demandez-vous si d'autres personnes l'ont obtenu avant vous ; demandez-leur conseil.
C'est l'attitude rationnelle... mais c'est rarement celle qu'on prend spontanément.
Exemple : vous voulez être heureux.
Objectif à la fois hyper-ambitieux et hyper-vague, j'en conviens.
Cependant, si vous connaissez des gens qui sont heureux dans votre entourage, vous pouvez toujours leur demander leur secret... S'ils en ont un et qu'ils vous le disent, ça pourrait vous donner des idées.
Vous pouvez aussi lire sur le bonheur.
Bref : il y a des choses concrètes à faire avant de décider que "c'est impossible".
Il en va de même de tous les objectifs.
Vous êtes englué dans la souffrance et la brume, l'incertitude et la douleur ?...
D'accord.
Mais rien ne vous empêche (enfin, il me semble) de vous procurer un livre qui donne un autre son de cloche que celui qui sonne dans votre mental actuellement.
ça vous paraît insignifiant, inutile ?...
Illusion d'optique qui vous condamne à l'immobilisme.
Car vitupérer contre le Monde sans agir, c'est de l'immobilisme.
Et la seule manière d'agir, enfin la seule manière intelligente de commencer à agir, c'est de changer son monde à soi.
L'indignation n'est souvent qu'une projection : c'est sur ses propres failles et défauts qu'on s'indigne, failles et défauts qu'on décèle au dehors, mais pas au dedans.
Bref : rentrez en vous-mêmes. Examinez ce qui se passe en vous - car c'est sur vous que vous avez du pouvoir, beaucoup plus que sur le vaste monde...
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