L'ennemi intime vous chuchote à l'oreille : "tu as suffisamment faire d'effort... maintenant tu dois être récompensé..." Il murmure : "Si tu n'y arrives pas maintenant, c'est que tu n'y arriveras jamais, ne comprends-tu pas ?..." Il dit : "Il y a quelque chose qui cloche chez toi... quelque chose qui cloche à la base... c'est pour ça que tu n'arrives pas à..." Il insinue : "peut-être que si tu les fais payer pour le mal qu'il ne t'ont pas fait, si tu les prends comme bouc-émissaire, tout ira mieux ? Essaye..." Il pseudo-argumente : "La preuve que tu as toutes les raisons du monde de désespérer, c'est que tu désespères."
On dit de lui qu'il ne veut que notre bien, qu'il est notre mode "survie". C'est faux. L'ennemi intime est, comme son nom l'indique, notre ennemi.
Notre faiblesse, c'est d'oublier sa présence et de le croire, en le prenant pour nous. Il voudrait bien nous rendre solidaire de ses pas, pour nous conduire au fond du gouffre - mais nous serions bien bête de le suivre.
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