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03 août 2012

Penser aux conséquences...

Il est des moments où l'on aime le mal.
Le mal que l'on a envie de faire aux autres, le mal que l'on désire se faire à soi-même.
On est attiré par la pente... par les vieux réflexes... par la folie instituée en sacro-saintes traditions par leur répétition ancestrale.
On aimerait se perdre dans de vieux rêves dont on sait pourtant depuis longtemps qu'ils sont condamnés à rester rêve.

Cette enfance idéale que l'on n'a pas eu, on en a encore la nostalgie, et pour y croire, que ne serait-on pas prêt à croire, re-croire, faire, re-faire ?

C'est dans ces moments-là, dans ces moments où notre coeur bouge dans le mauvais sens, nous attirant vers ce qui serait notre perte, qu'il s'agit d'agir conformément à ce que l'on comprend, et se fier à sa tête.

Si vous connaissez intellectuellement la bonne direction, celle qui vous garantira à long terme un véritable et durable bonheur, suivez-le. Même si ça veut dire que vous désobéissez à vos émotions.

Les émotions ne sont pas des guides fiables, ce sont juste... des émotions.

Laissons-les souffler dans la direction qui leur plait, aux quatre vents s'il leur plait, tourbillonner librement.

Mais gardons le cap que nous avons tellement déterminé avant, lorsque nous avions la tête froide et les idées claires.

L'intelligence n'est pas un ornement réservé aux intellectuels et aux étudiants ; c'est l'outil de chacun à condition de s'en servir.

Oubliez d'être bête : soyez votre meilleur ami.

Quand vous vous sentez irrésistiblement attiré par le mal, par la nuit, par la mort, par l'autodestruction, par l'alcool, par la facilité, par vos vieux faux amis, ceux qui prétendent vous aimer et veulent votre mort, ou du moins la complotent... résistez.

Prenez le chemin dont vous savez qu'il est le bon pour vous à long termes.

Pensez aux conséquences, à toutes les conséquences.

Ne vous laissez pas manipuler par une idée courte, une idée qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez.

Vous êtes plus intelligent que ça alors profitez-en pour vous sauver vous-même.

Ce qui vous permettra, plus tard, d'en sauver d'autres.

5 commentaires:

  1. dixit : "On aimerait se perdre dans de vieux rêves dont on sait pourtant depuis longtemps qu'ils sont condamnés à rester rêve."

    Réponse :
    - DU GRAND N'IMPORTE QUOI en réalité, alors que le site est une source d'infos assez intéressantes !!! Cherchez l'errur !
    Je crois qu'il faut définitivement faire attention à ce qu'on écrit surtout lorsqu'il s'agit plus exactement des aspirations très délicates de chacun. La phrase citée par vous est UN LEURRE car les rêves peuvent toujours se réaliser si on les suit avec AMOUR ET PASSION. Attention alors à ce qu'on affirme pour vrai. Des personnes sensibles peuvent se gâcher la journée (voire plus!) s'ils se laissent haper négativement de la sorte en croyant injustement en cette assertion aussi illusoire soit elle !
    Autre précision : PERSONNE NE SAUVE PERSONNE EXCEPTE LUI M^ME ! D'ailleurs o est en vie pour soi et non pour les autres. On peut apprendre à aider mais ON NE SAUVE JAMAIS PERSONNE (psychologiquement) C'EST IMPOSSIBLE !
    Merci

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  2. dixit : "Ne vous laissez pas manipuler par une idée courte, une idée qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez."

    Et la phrase contradictoire :

    "On aimerait se perdre dans de vieux rêves dont on sait pourtant depuis longtemps qu'ils sont condamnés à rester rêve."

    Pourriez vous expliquer cet ambivalence svp ?

    Je crois ne pas être seul à me poser la question et ai besoin d'éclaircissement de votre part car il y a confusion là, non ?

    Merci d'avance pour votre retour

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  3. Bonjour Anonyme,

    effectivement la phrase est ambigüe mais le contexte l'éclaire :

    "On aimerait se perdre dans de vieux rêves dont on sait pourtant depuis longtemps qu'ils sont condamnés à rester rêve.
    Cette enfance idéale que l'on n'a pas eu, on en a encore la nostalgie, et pour y croire, que ne serait-on pas prêt à croire, re-croire, faire, re-faire ?"

    Le rêve destiné à rester rêve, c'est celui d'un passé idéal, réécrit.

    Le rêve destiné à rester rêve, c'est l'espoir de vivre un autre passé que celui qu'on a vécu.

    Mais je reconnais l'ambiguïté de la phrase... mea culpa.

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  4. Alors pour ce qui est de l'apparente contradiction entre "idée courte" et "vieux rêves", disons qu'un vieux rêve (celui d'une enfance idéale) peut être alimenté par une idée courte, comme : "ça lui fera plaisir" ou "ce sont mes parents quand même".

    On est séduit par l'idée courte parce que le vieux rêve empêche de réfléchir plus loin, de réfléchir à toutes les conséquences.

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  5. Là je suis entièrement dans le partage grâce à cette précision :

    "Le rêve destiné à rester rêve, c'est l'espoir de vivre un autre passé que celui qu'on a vécu."

    Il ne fait aucun doute que dans mon cas, ce pseudo rêve n'a jamais été vécu intérieurement puisque j'ai fuis ma situation pénitentière familliale dès l'âge de 18 ans, moment précis où je suis née ,à TOUS MES RÊVES LES PLUS FORTS, dont le principal, qui englobe tous les autres, celui d'être honnête envers moi même et sans compromission aucune.

    Celà semble également être le cas pour vous et et bien d'autres encore, j'en suis ravie.

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