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10 janvier 2009

Pyschiatre, psychothérapeute et psychanalyste

La situation a changé ; le rapport de force à évoluer.

Il fut un temps où le psychanalyste était le plus fort. Maintenant, c'est le psychiatre.

C'est que le psychiatre donne les cachets - et que derrière les cachets, les millions de l'industrie pharmaceutiques pèsent lourd....

C'est pour ça que, de nos jours, des psychiatres se demandent de plus en plus si on ne ferait pas bien de jeter la psychanalyse et les psychanalystes à la poubelle.

Car la psychanalyse n'a jamais accepté d'être confrontée aux faits : est-elle ou n'est-elle pas efficace ?...
Alors que les "médicaments" ont eux été testé (ils sont inefficaces, mais comme on a truqué les études, personne n'est sensé le savoir).

"Psychothérapeute", c'est le terme général sous lequel tout et son contraire peuvent se cacher. Le plus freudien comme le plus libérateur, le pire comme le meilleur.
Difficile de dire quoi que ce soit sur une étiquette aussi générique...

"Psychanalyste", c'est l'homme de l'ombre et du passé. Il eut son heure de gloire, mais c'est un has been, un monument historique. Ceux qui le visitent encore rament à contre-courant. Ce qui ne veut d'ailleurs pas dire qu'ils soient dans une meilleure direction que les autres.

"Psychiatre", c'est l'homme de l'avenir et de la lumière blafarde qui éblouit sans éclairer. Un éclairage au néon. Avec lui, les mots ne sont plus des mots. Que des symptômes. Et le malaise existentiel qui nous ronge, l'équivalent d'un diabète.

Le psychanalyste vous fait fouiller dans vos ordures (le pire de votre passé) ; le psychiatre vous diagnostique et vous médicamente.
Le psychanalyste croit à la parole - surtout celle qui n'est pas constructive ; le psychiatre croit à la chimie et au cerveau.
Le psychanalyste vous entraîne dans le dédale de votre existence sans fil d'Ariane autre que la souffrance, la rancoeur et la volonté de trouver des coupables ; le psychiatre a déjà trouvé le coupable et il vous le livre pieds et poings liés. C'est un manque de sérotonine ou d'autre chose, un déséquilibre de je ne sais quoi.

Je généralise, c'est vrai. Il serait plus politiquement correct d'entourer les propos précédents de : "il y a des psychanalystes extraordinaires... des psychiatres merveilleux..." Mais comme je n'en ai jamais rencontrés, je laisse à d'autres le soin de les évoquer.

Pour équilibrer un peu la balance, je dirais seulement que farfouiller dans son passé (avec un psychanalyste pas trop sadique) peut être libérateur, quand on y a caché quelques souvenirs. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde, loin de là.

Si j'avais un conseil à donner...

Cherchez-vous un thérapeute qui n'ait pas d'étiquette, ou le moins possible. Ou s'il en a une, qu'elle ait un petit air d'inconnu, qu'elle ne résonne pas trop familière à vos oreilles. Suivre la grand route thérapeutique, c'est suivre l'autoroute de la mort.

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