Recevez gratuitement les 20 premières pages du TRESOR + LA LETTRE BLEUE


 

12 novembre 2012

Quand on se noie dans un verre d'eau, on a pied !

Réveillez l'humoriste
Il est tellement facile, et d'une certaine manière tentant, de se noyer dans un verre d'eau... C'est une (mauvaise) habitude partagée par beaucoup de gens, moi comprise.
J'ai remarqué que la meilleure façon de se sortir du verre, ou de prendre conscience que, tassé dans ce récipient pour boire, on a pied, c'est de réveiller l'humoriste. Lequel ? Celui qui dort en vous, en moi, en nous. Cherchez la blague. Elle n'est pas loin, je vous jure.
Je vous donne tout de suite un exemple...
L'autre jour, mon mari a acheté des ailes de poulet. Je n'aime pas beaucoup faire la cuisine et les ailes en question étaient maigrelettes, recouvertes d'une peau épaisse et plissée qui ne se laissait pas décoller. Quoique la recette n'en comportait pas, la moutarde commençait à me monter au nez : "Pourquoi faut-il qu'il achète toujours de la viande de mauvaise qualité ?...", me disais-je tout en m'acharnant avec des ciseaux de cuisine sur ces pauvres choses pathétiques.
C'est alors que je sentis qu'il était temps de réveiller l'humoriste.                                
"Il le fait exprès. C'est lui qui a scotché la peau sur la viande pour que je ne puisse pas l'enlever." Je visualisai alors mon mari en train de bricoler les ailes de poulet avec de la super glu en ricanant comme Méphistophélès, juste pour me contrarier. Vision ridicule qui m'aida à me souvenir que je ne suis pas le centre du monde et que ce n'est pas pour m'embêter que mon mari a acheté cette viande.
Dans la cuisine comme ailleurs, une pointe d'humour est un ingrédient essentiel. Sans elle, la recette la plus épicée est fade ; avec elle, même une salade de peau de poulet devient goûteuse.

Posez-vous les bonnes questions
Notre monologue intérieur est aux trois-quarts un dialogue intérieur : nous nous posons des questions et nous nous répondons à nous-mêmes. C'est pourquoi il est si important de choisir et orienter les questions qui nous passent par la tête.
Prenons tout de suite un exemple.
Vous êtes débordé de travail. Vraiment débordé. Vous vous répétez : "J'ai besoin d'aide... et personne ne m'aide ! Pourquoi est-ce que je dois tout faire tout(e) seul(e) ?" Ce dialogue intérieur vous tire vers le bas.
Comment rectifier le tir ?
En adoptant de nouvelles questions, choisies judicieusement. Par exemple, vous pourriez penser : "Pourquoi est-ce que je n'ai pas besoin d'aide ? Pourquoi est-ce que je me débrouille très bien tout(e) seul(e) ?"
Car ce qui nous plombe, c'est beaucoup moins la surcharge de travail en elle-même que l'idée que nous n'avons pas ce dont nous avons besoin. Mais avec une question telle que "Pourquoi est-ce que je n'ai pas besoin d'aide ?", les difficultés reprennent leur taille normale, la montagne redevient taupinière, et l'océan réintègre le verre d'eau dont il est sorti.
Pensez donc à utiliser des questions en "Pourquoi ?" qui aillent dans le bon sens. (Pour info, on appelle de telles questions des "afformations".)

Gardez vos priorités dans l'ordre
Ne vous obsédez jamais sur un but ponctuel au point de le faire passer avant vos priorités existentielles. Si, par exemple, vous voulez voir un film, et que votre conjoint veut en voir un autre, ne perdez pas de vue votre priorité prioritaire, qui est – en tout cas je me permets de le supposer – de vivre dans l'harmonie et l'amour avec votre âme-soeur et de passer une bonne soirée. Autrement dit, ne déracinez pas l'arbre pour obtenir une branche. Il est facile, dans le feu de l'action, de se laisser emporter, mais ne serait-il pas stupide de casser quelque chose de précieux pour obtenir, par exemple, un bon de réduction de 1 euro au rayon charcuterie ?
Chaque fois que nous perdons notre calme pour un détail, ou que nous nous acharnons pour obtenir une chose qui mériterait tout juste qu'on se baisse pour la ramasser, on mélange ses priorités. Il y a des objectifs qui ne valent tout simplement pas qu'on s'angoisse, qu'on se désespère ou qu'on se mette en colère pour eux. Ayez toujours en tête vos priorités bien rangées, et vous resterez zen.

Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs ”3 actions pour être zen au quotidien” qui est animé par Habitudes Zen d’Olivier Roland. Si cet article vous a plu, vous pouvez cliquer sur ce lien : j’aime cet article !

9 commentaires:

  1. Bonjour Lucia,

    tu as tout à fait raison !
    Nous oublions trop souvent les vertus anti stress
    de l'humour ;-)

    J'adhère entièrement à cette solution.

    Mais finalement ses cuisses de poulet, de quelle façon ont-elles été préparées ? :-)
    Merci pour cet article.

    Excellent dimanche,

    Albin

    RépondreSupprimer
  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  3. Bonsoir Albin et merci pour le commentaire ! Oui, on a tendance à prendre au tragique des détails qui mériteraient tout juste qu'on les prenne au comique.

    Si mes souvenirs sont bons, les ailes de poulet ont fini dans un ragoût qui n'avait rien d'extraordinaire...

    RépondreSupprimer
  4. Bonjour Lucia,

    Heureux de découvrir ton blog grâce à la lumineuse idée d’Olivier Roland ! Il nous a tendu la main. Si nous sommes 169 à nous serrer les coudes, nous allons tous monter dans les pages Google sur nos mots clés respectifs. Pour ma part, je mets un lien vers ton blog sur le mien (www.full-wellness.com) dès maintenant !

    Bien cordialement,
    Rémy LOUIS
    Auteur de « Jeunesse illimitée »

    RépondreSupprimer
  5. Merci, Rémy ! Je vais de ce pas voir ton blog.

    RépondreSupprimer
  6. Bonjour Lucia

    Détonnant cet article et j'aime beaucoup cette idée de l'humour lorsque les évènements de la vie nous chatouillent - Restons zen!

    RépondreSupprimer
  7. Merci pour cet article qui m'a bien fait sourire :)
    Toutes les personnes sages et généreuses que je connaisse ont un humour bienveillant..

    RépondreSupprimer
  8. Bonjour Moutassem et bienvenue sur ce blog !
    oui l'humour (gentil) est un grand signe de sagesse...

    RépondreSupprimer
  9. Bonjour Lucia,

    Je pense en effet que les situations inconfortables peuvent se "dégonfler" rien qu'en pensant à : Quand on se noie dans un verre d'eau, on a pied ! J'ADORE!
    Je découvre aujourd'hui votre blog et je viens juste de prendre connaissance de cet édito. J'ai hâte de lire le reste.
    Merci
    Sandrine Moreau

    RépondreSupprimer