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13 avril 2008

Ne pas se laisser presser comme un citron...

Les gens faibles ne sont pas plus faibles que les gens forts ; mais au lieu de garder leur force pour eux-mêmes, pour ceux qu'ils aiment, pour leurs projets, ils la gaspillent.

Ils la donnent gratuitement, croyant déjà faire une bonne affaire parce qu'on accepte de la leur prendre.

Victimes consentantes de tous les vampires qui passent, ils donnent leur sang encore et encore...

jusqu'à ce que le citron soit intégralement pressé ; qu'il ne lui reste plus une goutte de jus dans le corps.

Triste prise de conscience : qu'il n'est plus qu'une écorce bonne à jeter...

Protégez-vous.
Protégez votre vie, vos valeurs, votre temps, votre intimité.
Elevez des murs protecteurs autour de votre jardin : il deviendra secret.
L'intérieur nous enrichit ; l'extérieur nous suce et nous pompe. Tournons-nous vers l'intérieur, c'est là qu'est la force.

Et tous ces gens qui ont "tout donné" à leur travail...

croyez-vous vraiment qu'on leur rendra ce qu'ils ont donné ? Croyez-vous vraiment qu'ils seront récompensés de leurs sacrifices ?

Bien sûr que non.

Ils ont passé un marché de dupe. Ils ont troqué leur vie contre une image - celle d'un employé dévoué, d'un bon cadre, etc.

Se respecter, c'est ne pas se gaspiller"

Donner de sa force et de son temps à bon escient : voilà l'un des piliers du respect de soi.

Et cesser de se prodiguer à tout vent, au risque de se retrouver tout vide, toute vide : voilà ce qu'il faut faire pour devenir soi.

Il y aura toujours des occasions de "tout donner", de "trop donner" - mais lorsqu'on se soucie de soi et de son futur, on doit y résister.

Lorsqu'on se noie, on ne peut aider personne : commençons d'abord par nous sauver nous-même avant de sauver les autres.

Et avant de refaire le monde, commençons par nous refaire nous-mêmes, par refaire nos forces...

2 commentaires:

  1. J'y travaille ;-)
    Je me suis aperçue, sans vouloir me chercher d'excuse, que chez moi cette attitude venait du fait d'avoir toujours été mise en retrait dans mon enfance.
    Merci pour ce blog très intéressant.

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  2. J'ai compris ça.

    Le problème auquel je fais face actuellement, c'est "où est la limite ?"

    A partir d'où, de quand dois-je refuser ? A l'heure actuelle, au point où j'en suis rendu, si je m'écoute, je refuse de donner quoi que ce soit.

    Peut-être suis-je déjà exsangue, finalement.

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