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12 avril 2008

"Je suis un perdant mais j'ai la rage de vaincre !"

Voilà une phrase (authentique) que, très certainement, plus d'un d'entre nous a déjà pensé.

Analysons-la - et on verra qu'elle est, en elle-même, tout un programme. Le programme affligeant d'une vie d'efforts inutiles.

Est-ce que ce que l'on ressent et ce que l'on fait peut l'emporter sur ce que l'on est ?

D'un point de vue linguistique - non.

Prenons un exemple.

Voici un coelacanthe. C'est un poisson dont on dit souvent qu'il a "un poumon embryonnaire, empli de graisse, qui lui sert à flotter." Il respire avec ses branchies.

Or, si vraiment le coelacanthe avec un poumon... il s'en servirait pour respirer. Car, selon la définition du dictionnaire, le poumon est "l'organe de la respiration".

Où veux-je en venir ?...

Il ne peut pas y avoir de contradiction entre ce qu'on EST et ce qu'on FAIT - et s'il y a une contradiction, c'est que l'un des deux est faux.

Le coelacanthe n'a pas de poumon. Il a une vessie natatoire et des branchies.

Et de même, lorsqu'on se considère comme un perdant, inutile de se fatiguer, inutile de se battre : on perdra, puisqu'on est un perdant.

Les gens (déprimés ou non) voudraient bien changer leurs résultats sans toucher aux causes. Ils voudraient rester ce qu'ils sont (des perdants) et gagner quand même.

Impossible !

Pour gagner, il faut être un gagnant.

Mais au fait... qu'est-ce qu'un gagnant ?

J'aimerais connaître votre définition du mot. Donnez-la en avis.

5 commentaires:

  1. un gagnant : c'est quelqu'un qui entreprend, qui réussit.
    C'est un tempérament qui s'acquiert dès l'enfance, à mon avis.
    L'enfant qui reçoit une éducation religieuse, sensibilisé à la misère du monde dès son plus jeune âge, opposé au matérialisme et à la société de consommation ne pourra développer l'aggressivité minimale requise pour s'adapter à un tempérament de 'gagnant'.

    Du reste, est-ce que 'gagnant'='aggressif" ?
    Je pense que oui, un minimum. Une mentalité de gagnant ne peut s'appuyer sur une mentalité '100% consensus'.

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  2. Bonjour,

    définition intéressante... mais est-ce qu'elle ne prend un peu trop pour acquis l'opposition (chrétienne, justement) du Bien et de la Force ?...

    Qu'en est-il de de ceux qui entreprenent et réussissent... pour aider les autres, ou d'aider les autres ?

    Et est-ce qu'il y a vraiment une opposition entre "agressivité" et "consensus"?

    Ou est-ce que l'opposition ne serait pas plutôt entre "individualité, courage de penser par soi-même, confiance en soi, originalité" et "consensus" ?

    Du reste, il est peut-être juste qu'on a besoin d'une "agressivité minimale" - mais est-ce vraiment de l'agressivité, ou simplement du courage ?

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  3. Je serais plutôt d'accord avec la version de Lucia.
    Un gagnant est celui qui atteint ses objectif.
    Cela passe par une bonne connaissance de soi et de ses attentes.
    Il faut mettre en ouvre les stratégies pour y arriver, ce qu demande du courage et de la détermination plutôt que de l'agressivité.
    L'essentiel étant de réussir SA vie, et non de réussir DANS la vie.

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  4. Cette question sur la définition de "gagnant" est intéressante.
    Comment peut se développer cette vision incorrecte de "gagnant" telle que décrite dans la première remarque ?

    On peut imaginer les raisons suivantes :

    - ne pas réussir dans des compétitions
    - être "numéro un" nulle part !!
    - subir la pression afin de "réussir"
    (d'ailleurs même cautionner ce genre de stress sans le remettre en cause, ce qui arrive assurément au bout d'un certain nombre d'années)
    - ne pas réaliser l'importance qu'il y a à être HEUREUX, et n'afficher une bonne mine QUE pour les autres ou pour rassurer ses proches, mais JAMAIS pour SOI car on se sent "raté", dans le fond.
    - en amour, ne pas se sentir à la hauteur, estimer que l'autre est inaccessible, que l'on est pas assez riche/ beau/ bien habillé, etc.
    - glisser à tort dans la jalousie en voyant d'autres davantage s'épanouir dans des domaines qui nous étaient chers
    - glisser dans le découragement : "à quoi bon ?"...
    - ... quoi d'autre encore ?

    Mais pour finir, oui, je suis d'accord avec Lucia ; d'autant que son article "les vampires et leurs cadeaux" complète bien son point de vue.
    Bien que je sois l'auteur de la première remarque, j'avais toujours perçu la notion de "gagnant" de cette façon incorrecte, alors maintenant, on va pouvoir peut-être redresser la barre ?

    Bonne journée.

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  5. L'agressivité ou le courage ne sont que deux manières d'utiliser une même source, l'énergie.

    Le gagnant est celui qui a compris comment fonctionne le monde, ou plutôt l'Homme et qui sait utiliser son énergie pour son propre bien-être. J'insiste, son propre bien être.

    Ce qui est intéressant, et que j'ai fini par comprendre, c'est que son propre bien être passe par celui de son entourage, et par extension, de l'humanité. Ce qui conduit naturellement à faire le bien autour de soi, si on a fini de se (re)construire.

    L'homme est remarquablement bien fichu, ce qui fait dire à certains qu'il est forcément l'œuvre de quelqu'un d'autre. ;) Sauf que c'est une machine complexe, et que comme toute machine complexe, elle a tendance à dérailler, surtout si le logiciel est buggé, ou que les données de base sont fausses.

    Quant à ce quelqu'un d'autre, il est l'œuvre de qui ? Qui de l'œuf ou la poule...

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