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20 février 2008

S'accrocher au passé, s'accrocher au présent, façonner le futur

Examinez votre vie (pendant ce temps, j'examine la mienne)... est-ce que les meilleurs moments que vous avez vécu ne ressemblaient pas à ceci :

- vous faisiez ce que vous aimez faire, et cela vous rapprochait d'un but désirable qui était important pour vous.

Autrement dit, les bons moments correspondent souvent à des moments où l'on façonne le futur...

Et maintenant, examinez encore votre vie... est-ce que les moments les plus... comment dire... les plus instables, teintés d'euphorie et d'angoisse, de joie et de tristesse, n'étaient pas ceux où vous vous accrochiez au présent ?...

Dans l'espoir bien illusoire qu'il se prolonge indéfiniment.

Mais il ne se prolongeait pas ; et bientôt, vous vous retrouviez à vous accrocher au passé.

ça, c'est vraiment le pire !

Car si le présent file entre les doigts comme du sable, le passé est du sable qui a déjà filé... et lorsqu'on s'y accroche, c'est au vide qu'on se retient.

Façonner le présent : Optimisme, contentement, paix mentale... .
S'accrocher au présent : Plaisir anxieux...
S'accrocher au passé : Dépression...

Je me rappelle... mes souvenirs me tenaient lieu de réalité ; mes rêves utopiques de futur ; et mon présent - mon vrai présent - n'était que souffrance.

Lorsqu'on s'accroche désespérément au passé, on ne le retient pas. La seule chose qui nous reste entre les mains, c'est la douleur.

La vie est mouvement, changement ; celui qui refuse ce mouvement-là, ce changement-là, en subit la face impitoyable et glacée, la face nord.

Je m'en souviens... je vivais pour raviver la flamme éteinte depuis longtemps d'une passion éphémère ; tâche ingrate car impossible et inutile.

On vit parfois dans le souvenir d'UN moment délicieux, et de ce bref instant d'euphorie, on fait, par la logique du manque, une source d'infinies souffrances. La drogue n'a pas d'autre stratégie.

Ouvrez les mains ; ce que vous teniez si serré, vous ne ne l'avez jamais tenu. Et c'est se maudire soi-même que de s'accrocher au passé.

"Je m'intéresse à l'avenir parce que c'est là que je vais passer le reste de ma vie." (Charles F. Kettering)

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