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05 novembre 2007

Les différentes sortes de dépression

Lorsqu’on s’intéresse, soit parce qu’on est dépressif soit parce qu’on l’a été, à la dépression, on découvre avec un intérêt certain que plusieurs types de dépressions ont été « individualisés »[1] (individualisé est un synonyme d’identifié, à cette différence prêt qu’individualisé est nettement moins clair…).

Il y aurait deux types de dépression : la dépression névrotique et la dépression psychotique. La dépression névrotique est moins grave que la psychotique, qui se caractérise par une perte de contact avec le réel et l’apparition d’idées délirantes.

Autrement dit, il y a la petite dépression, et la grosse dépression.

Il y aurait encore deux autres types de dépression : la dépression psychogène et la dépression endogène. La première est liée à l’histoire psychologique de la personne, tandis que la seconde (l’endogène) est « supposée imputable à des facteurs biologiques. »

Autrement dit, il y a la dépression dont on connaît plus ou moins l’origine (le lourd passé du dépressif) et la dépression inexplicable, qu’on imagine donc causée par des facteurs biologiques inconnus qui ne peuvent pas protester en disant « non, ce n’est pas nous ! », puisqu’ils restent anonymes.

Enfin, il y a la dépression réactionnelle et la dépression autonome : la première arrive lorsqu’on a une bonne raison de perdre le moral, la seconde surgit de manière attendue, sans « facteur déclenchant précis ».

Résumons.

Il y a la petite dépression et la grosse dépression ; la dépression qui s’explique par un lourd passé et la dépression qui ne s’explique pas ; la dépression qui s’explique par un grand malheur et la dépression qui ne s’explique pas. Ce qui nous fait deux dépressions inexplicables : l’endogène et l’autonome.

Et maintenant, méditons sur l’intérêt de ce classement en le transposant dans un autre domaine…

Il y a les petits chats et les gros chats ; il y a les chats dont on connaît l’origine (ceux qui viennent d’un refuge et ceux qui sont vendus par leur propriétaire) et les chats errants dont nul ne sait d’où ils viennent. Ce classement nous aide-t-il à soigner un chat ?...


[1] http://www.etat-depressif.com/depression/definition/introduction.htm

2 commentaires:

  1. Franchement..j'ai lu de bonnes parties de votre livre et il m'a vraiment enthousiasmé sur le coup, je suis plus mitigé concernant certains points dans le sens que vous semblez dénigrez l'apect physique-chimique du cerveau ?...ceci dit de nombreux de vos textes m'ont vraiment confortés et je suis bien du même avis que vous pour de nombreuses choses, de plus j'me suis même marrer plusieurs fois!..c'est bon ca! :-) Et pour le coups je pense qu'on oublie trop souvent que les médicaments sont récents et que ces noms de pathologies barbares le sont aussi, puis c'est effrayant de se retrouver dans plein de truc alors qu'on est juste "outoftheroad" lol
    Et ca me confirme bien mon "avis" sur les médocs, qui je crois chez moi ils ont été pires que le mal...Enfin voila, j'ai sincèrement eu la sensation de lire au propre ce qui se bouscule dans ma petite tête! Après j'éspère sortir de "tt ca" aussi bien que vous..En tout cas merci encore ! Bonne continuation!

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  2. Bonjour,

    et merci pour votre avis ! il m'a fait plaisir ! :-) (je suis particulièrement contente que mon livre vous ait fait rire... c'est un peu le but, malgré tout).

    C'est vrai que tous les propos sur les déséquilibres chimiques du cerveau ne me convainquent pas - j'ai trop lu de choses contradictoires, ou même d'aveux de scientifiques qui reconnaissent qu'au fond, ils ne savent pas comment ça fonctionne...

    Je vous souhaite de trouver la route... (et donc de vous débarrasser définitivement de votre trouble outoftheroad), c'est possible !

    Amicalement,

    Lucia

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